Orion - Le Laveur de planètes

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Les (més)aventures d'un laveur de planètes...


Phénix

Orion ?... C'est un jeune homme à la recherche d'un emploi. Il finit par un trouver un : laveur de planètes. Avouez que c'est peu courant. Avec son seau, sa serpillère et son torchon, il va ainsi pour effectuer ce nouveau métier... Arrivé dans un univers fort étrange, il va faire la connaissance de Rône, la belle jeune fille du gouverneur Tsaur ; laquelle va suivre ce curieux "artisan" et devenir sa compagne. Mais tout, forcément, ne va pas bien aller dans cet étrange monde. Il est effet la victime régulière de l'attaque des Crobs, de curieux androïdes commandés par le Grand Crob, lui-même subissant l'influence machiavélique de l'affreux Docteur Kill. Rône va alors prendre en charge l'éducation guerrière d'Orion et l'entraîner ainsi à combattre les ennemis de son monde.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1974
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Orion - Le Laveur de planètes © Dargaud 1974
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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10/12/2006 | L'Ymagier
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai toujours confondu cette BD avec la série Agar des mêmes auteurs. Dans les deux cas, nous sommes dans un ersatz avant l'heure du Vagabond des Limbes, une sorte de space-opera fantaisiste teinté d'esprit hippie. Mais là où j'adore Le Vagabond des Limbes, je trouve Orion très médiocre. Graphiquement, le trait est plutôt joli, ce n'est pas le problème. Certes c'est très racoleur de représenter la compagne du héros quasi nue en permanence. Et certaines cases sont un peu confuses. Mais visuellement, c'est assez bien fait. Par contre, l'histoire est juste ennuyeuse. C'est de l'aventure SF immature avec des gentils humanistes qui combattent une armée de robots sans âme plus grotesques que vraiment dangereux. Les héros volent de planètes en planètes et sauvent la situation à chaque fois en se laissant plus ou moins porter par les évènements. A la lire, j'ai l'impression que cette série a dû paraitre une page à la fois dans les journaux où elle était publiée. En effet, chaque planche semble dotée d'une forme de début et de fin, ou du moins il y a une légère discontinuité entre la fin d'une page et le début de la suivante, comme s'il s'agissait d'épisodes à suivre. Cela donne un effet décousu et un rythme bizarre, où le temps ne s'écoule pas de la même manière pour tous les protagonistes. De toute manière, l'intrigue est bidon, sans réalisme avec des péripéties auxquelles on ne croit pas et des enchainements sans aucune logique. Du coup, ça se lit avec ennui et j'ai eu du mal à ne pas décrocher avant la fin de l'album, qui se termine d'ailleurs de manière bien abrupte, comme si ses créateurs se débarrassaient enfin d'une histoire qui ne les amusait plus.

10/02/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

En 1968, Gigi retrouve Moliterni après Scarlett Dream pour ce récit de SF paru dans la revue Phénix puis dans Pogo-Poco en 1970, mais c'est en 1974 que je découvre vraiment la série lors d'un retour dans Phénix. J'étais alors pré-ado et ça ne m'intéressait pas trop, sans doute ne l'ai-je pas compris car étant plus tourné vers l'aventure. C'est un scénario classique où un couple de jeunes héros tente de combattre un peuple androïde belliqueux, les Crobs, mais Moliterni tourne le tout en fantaisie onirique et légèrement humoristique. Je ne sais pas si cette Bd a eu un succès d'estime, en tout cas on en a peu parlé, et moi je la trouvais plutôt étrange et pas assez intéressante pour la recommander aujourd'hui ; le propos reste très basique, c'est un peu du laisser-aller qui n'a pas beaucoup de signification, bref c'est assez peu cohérent, et peut-être que ça a mal vieilli. Les dessins aux couleurs psychédéliques d'époque m'avaient assez séduit, ils sont fins et élégants, très différents du style qu'adoptera ensuite Gigi sur une bande comme Ugaki par exemple, ils peuvent surprendre par leur côté un peu daté ; ce dessinateur peut passer facilement du semi-réaliste au réaliste. En 1972, Gigi et Moliterni remettront le couvert avec une série un peu dans le même style, Agar ; pour celle-ci, à vous de voir si vous voulez la découvrir, mais c'est un album plutôt rare à trouver..

05/01/2015 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Vous avez compris le résumé de l'histoire ?... Tant mieux pour vous, parce que moi... je cherche toujours !... Orion est sous-titré : "le laveur de planètes". Cette vraiment longue et curieuse histoire débute dans "Phénix" n°8 de fin 1968, s'y terminant dans le n° 40 d'Août 1974. Entretemps, elle aura "émigré" chez ''Pogo'' en 1970 et dans "Pieds Nickelés Magazine" de 1971 à 1972. Possédant peu d'exemplaires de ces anciennes revues, j'avoue ne pas connaître la totalité de l'histoire. J'ai d'ailleurs découvert Orion lors de l'acquisition de l'album voici une vingtaine d'année ; un "grand format" cartonné, solide, encore relié "à la ficelle". Contenant : OK. Contenu : euh... Un mélange d'humour, de satire, de fantaisie ; une héroïne qui s'y promène tout le temps la poitrine dénudée (ne vous énervez pas, le trait est à peine esquissé ; et qui plus est, Rône a encore moins de formes que Jane Birkin, c'est vous dire !). Sincèrement peu attirant. Le scénario est un joyeux mêle-tout d'idées non finalisées -à mon humble avis- pour un postulat qui -au départ- me semblait séduisant. J'ai peiné à finir ce tome, car il ne m'apportait pas grand chose, sinon d'apprécier le trait -déjà reconnaissable- de Gigi. Album inutile ?... A vrai dire non. Mais plutôt de bonnes idées qui, partant dans tous les sens, ne me conduisaient vraiment nulle part. L'album est rangé. Je ne pense pas le réouvrir de sitôt...

10/12/2006 (modifier)