Vuzz
Vie et mort d'un guerrier des temps anciens... ou futurs ?...
Les années Métal Hurlant Phénix
Vuzz vit dans un monde plein de bruit, de fureur et de sorcellerie... C'est un guerrier ; un pillard surtout. Il promène sa longue carcasse dans un univers dépouillé. Qui est-il ?... D'où vient-il ?... Le sait-il lui-même ?... De plaine en ville -où il se doit de tuer un vieux sorcier trop "amoureux"- il gagne une forêt peuplée de zombies, danse avec des lapins géants, se réveille et est gobé par un énorme monstre. Monstre à l'intérieur duquel il rencontre une tribu de nains... Ejecté par un pet sonore, il continue son errance... C'est ainsi qu'il rencontre un clan de guerriers nomades dont il tue le chef. Maintenant à la tête de la horde, il va mener razzias sur razzias ; attaquant surtout les caravanes de marchands. Mais un jour la montagne vivante se réveille. Tous sont massacrés sauf lui et un compagnon... Et il s'ennuie, Vuzz. Il ne trouve plus de sens à sa vie d'errant. Il n'a plus qu'un désir : mourir dans un ultime et épique combat. Son souhait va s'exaucer dans la Cité des Rêves...
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Date de parution | Février 1974 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Vuzz, c'est l'antithèse de Lone Sloane et des autres oeuvres de Druillet. Le style est volontairement dépouillé, en noir et blanc, Vuzz est un anti-héros grotesque et dégénéré qui ne pense qu'au pillage et au sexe, il erre dans un monde de cauchemar, rencontrant des créatures aussi laides et viles que lui, et subira des brimades et échecs qui seront pour lui des épreuves. J'avoue que je n'aime vraiment pas cet univers et ce qu'il dégage, mais ma note reste semi-positive, car c'est quand même une oeuvre de Druillet qui malgré son aspect graphique épuré, reste intéressante; dommage qu'il n'exploite pas mieux le sujet. A signaler que Dargaud a publié une réédition en couleurs dans les années 80.
Ah, cette BD de Philippe Druillet m'a bien plu. On y voit Vuzz, un voleur, on ne sait pas d'où il vient, peu nous importe, Vuzz lui-même le sait sans doute. Ici, il va devoir y affronter différentes tâches, certaines sont très sanglantes alors que d'autres sont super marrantes. L'humour est donc également présent dans "Vuzz", feuilletez la BD pour voir dans quelles situations plus que médiocres il se met, c'est vraiment marrant par moment. Pour ce qui est des dessins, bah, c'est du Druillet, donc c'est très bien fait, c'est très beau. Moi qui me limite à Sin City, Andy Gang, et deux autres BDs pour le noir et blanc, cette fois-ci, le noir et blanc me plaît vraiment beaucoup, j'accroche aux dessins, bravo Monsieur Druillet !
C'est la première série de Philippe Druillet que je lis et je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Au final, je suis mitigé face à la qualité de la série. J'aime bien le dessin de Druillet qui dessine les monstres à la perfection. C'est un des maîtres de ce genre selon moi. En revanche, je n'ai pas accroché au scénario. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je ne suis pas rentré un seul moment dans les histoires. Je trouve que ça devient répétitif et le personnage est assez mal exploité. Toutefois, ça me donne envie de lire d'autres Druillet. Je pense en lire d'autres prochainement.
Avec cet anti-héros, Druillet casse le style qu'on lui connaît. J'avoue que je n'ai pas trop aimé, au début; habitué que j'étais aux fantastiques démonstrations graphiques de l'auteur. Vuzz ?... C'est un guerrier, un pillard, qui traverse la vie sans se poser trop de questions. Autant Lone Sloane est quelqu'un de sérieux, autant Vuzz est son "autre côté du miroir". Il se moque de tout, ne pense qu'à se battre, manger, faire l'amour. Plus que moqueur, il n'attache un peu d'importance aux rencontres que si ces dernières ne peuvent que lui apporter du bien-être. Drôle d'histoire en deux tomes. Druillet m'a surpris par un style très épuré. Le dessin -noir et blanc- est haché, baroque, composé parfois de quelques traits simples. Finies les grandes envolées graphiques, les architectures démesurées, les explosions de couleurs, la démesure de la mise en page. Ici, c'est un mélange de petites histoires, novatrices pourtant, et nées de l'imaginaire créatif d'un auteur hors normes. Cette histoire est une réflexion sur la vie et la mort. Elle se passe dans des cases "structurées", "raisonnées". Le dessin est épuré, c'est vrai, mais joue ainsi sur le comportement des personnages, de leurs réflexions. Au fil des pages, "Vuzz le comique" va devenir "Vuzz le sombre". Il sait qu'il va vers la mort. Il la souhaite ; mais autant qu'elle soit la plus belle possible : dans un ultime et grand combat. Et pour lui, c'est très bien ainsi. Vuzz ?... Une oeuvre à part dans l'univers de Druillet. Un peu de sa vie ?... Ma cote perso : 3,5/5. Les albums : Les EO sont déclinées en deux brochés, noir et blanc. La 1ère édition chez Dargaud, en 1974. La seconde aux Humanoïdes, en 1978.
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