Dirty Comics

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Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Les Dirty comics, connus aussi sous le nom de Eight-pagers, Bluesis, Jo-Jo Books, Two-by-fours, Gray-Backs, Tillie-and-Mac Books, Jiggs-and-Maggie Books, Tijuana Bibles, ou plus simplement Fuck Books, ont été publiés aux Etats-Unis entre les années vingt et les années cinquante. Vendus sous le manteau, réalisés par des anonymes dans des garages New Yorkais, ces "sex-comics" clandestin ont été très populaires en leur temps.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants

Des historiettes hautement pornographiques réalisées en une ou deux pages, mettant en scène des personnages comme Popeye, Betty Boop, Olive Oil, Greta Garbo, Bonnie Parker, Les Marx Brothers, Johan Crawford et pleins d'autres personnes, qu'elles soient existantes ou issues de fictions, ainsi que de nombreux anonymes... Lecture réservée à un public adulte et averti.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1978
Statut histoire Strips - gags 3 tomes parus

Couverture de la série Dirty Comics © Transit 1978
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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18/12/2006 | JJJ
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Les Dirty Comics, également nommés Tijuana Bibles, car beaucoup étaient fabriqués clandestinement au Mexique, portent bien leur nom. Ils sont vraiment sales et très comiques. Il s'agit de petites bandes dessinées pornographiques, le plus souvent de 8 pages, qui mettent en scène les vedettes d'Hollywood ou de la politique dans les situations les plus scabreuses et que l'on vendait sous le manteau aux États-Unis dans les années 30 et 40. On retrouve Betty Boop, Dagwood, Andy Gump dans des positions peu communes. Les dessins ne sont pas franchement beaux. L'humour est très gras. Bref, aucune finesse. Maintenant, cela peut intéresser les collectionneurs de porno qui s'intéressent aux bd des années 30 et 40.

03/08/2016 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Une curiosité, ces Dirty Comics. Il n'y a aucun scénario un tant soit peu élaboré, le but ici étant de montrer un maximum de sexe en un minimum de cases. Pas mal de personnalités connues sont ici représentées (parfois de façon assez fidèle pour que l'on les reconnaisse bien d'ailleurs). C'est très cru, loin du simple érotisme on est bel et bien en présence de pure et dure pornographie, il n'y aucune censure dans les Dirty Comics, rien d'étonnant vu le caractère clandestin de ces oeuvres. Même si c'est assez rare et toujours enrobé d'humour, il y a certains actes qu'il est impensable de représenter aujourd'hui... Les dialogues sont d'une vulgarité absolue, parfois presque sans rapport avec la situation, ils donnent dans l'exagération la plus totale et n'ont d'autres buts que d'exciter bêtement le chaland... Pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, cela fait parfois rire tant c'est incongru et direct. Les dessins sont de piètre facture, oscillant entre le mauvais et le médiocre. Les Dirty Comics ont été réalisés par des centaines de personnes différentes, que ce soient des professionnels ou non, pourtant on n'a pas l'impression qu'il y ait une grande variété de style, il n'y a tout simplement pas de style d'ailleurs. La catastrophique qualité d'impression n'arrange rien. Néanmoins, malgré les défauts énormes qu'ils contiennent, ces Dirty Comics sont d'une certaine manière intéressants... Les Dirty Comics reflètent d'une certaine façon l'époque durant laquelle ils ont existés, pendant environ trente ans ces BD de sexe ont été en circulation. Au milieu d'un contenu général assez creux, certaines histoires montrent un contexte historique réel, présenté de façon originale et assez inattendue, le communisme est passé au crible, l'industrie cinématographique également, le mode de vie de l'américain moyen, les politiques... Les points de vue sont bien différents... Que cela soit voulu ou pas c'est un fait, au delà de l'humour lourdingue et de la sexualité graveleuse qu'ils contiennent, les Dirty Comics ont aussi fait office d'espace de liberté en leur temps, même si cet espace était inconscient il a existé, je n'irai pas jusqu'à dire que cela a été salutaire, mais ça a permis à certaines idées d'être ainsi véhiculées. C'est cet aspect des Dirty Comics qui importe. Il m'est impossible de conseiller ce genre de BD, compte tenu de la faiblesse de leur intérêt artistique, Il m'est aussi très difficile d'attribuer une note aux Dirty Comics. Les albums parus en France n'offrent qu'une infime partie de tout ce qui a du être réalisé... Ces albums originaux sont d'ailleurs quasiment introuvables, mais il est toujours possible de lire des Dirty Comics, les éditions Allia ont publié au moins deux recueils en petit format très récemment (j'ignore si le contenu est identique aux albums Transit). Une lecture qui n'intéressera probablement que très peu de monde, si l'on excepte quelques curieux avides d'étrangetés. JJJ

18/12/2006 (modifier)