Mon Amie la Poof
L’histoire tumultueuse de Liv Schmidt qui décide en mai 68 de quitter Roubaix pour monter à Paris... sans se faire descendre, si possible.
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"Mon amie la poof" raconte le parcours chaotique de Liv Schmidt dans les années 70/80. Le premier tome "Moorad" introduit Lliv, héroïne de la série. A 50 ans, en 1996, elle se retourne sur son passé avec la complicité de son ami Ivan. Ensemble, ils remontent le temps et évoquent leurs 20 ans, cette période mouvementée de leur vie. C'est à cette époque que Liv connaît la drogue, la pornographie et les délinquants comme Moorad. Et puis, il y a cette sale histoire avec trois vieux fachos sadiques qui tourne vraiment mal. Le deuxième épisode, intitulé "Pablo" commence alors que sortie de l'hôpital, Liv traverse une période cafardeuse. Elle habite avec Ivan et craint les représailles de ses ennemis, dont un trio d'infâmes vieilles dames qui veut sa mort. Monique, avocate féministe et Pablo, ancien complice de Moorad, vont-ils pouvoir l'aider à s'en sortir?
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Genre
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Date de parution | Décembre 1999 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
18/02/2002
| Ottonegger
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Les avis
Je n'ai pas aimé cette bd. Pourtant, j'aime bien ce qu'a réalisé cet auteur notamment K une jolie comète ou encore Putain d'usine ou plus récemment Obama. Le dessin est sans reproche. C'est l'histoire qui cloche véritablement. On perd le fil et on a du mal à s'accrocher. Même les personnages principaux de Liv et Moorad me sont apparus fades et artificiels au point que l'on se désintéresse totalement de leur sort. Il y a quelque chose qui a du mal à passer ...
Le début est superbe et franchement déjanté, un style que j'apprécie grandement. Seulement voilà, l'histoire tire en longueur et j'ai fini par m'en désintéresser. Il y a même eu un moment où je ne savais plus très bien ce qui se passait, alors plutôt que de revenir en arrière (je n'en ai pas eu le courage) j'ai préféré laisser tomber, même si je m'étais attachée aux personnages de Liv et de Moorad. L'humour devient vite répétitif et du coup moins percutant. Autant parfois certaines séries peuvent paraître trop courtes, autant ici elle aurait gagné à ne s'étaler que sur deux voire trois tomes maximum. Le dessin est bien adapté à l'histoire, tout ces dégradés de gris sont agréables à regarder, Efix va à l'essentiel et c'est très bien, dommage que question scénario il n'ait pas fait pareil.
Je voulais vraiment aimer cette BD car Efix, son auteur, est très sympa, vraiment. Mais non, ca ne passe pas. Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas de reproche particulier. Le scenario n’est pas trop mal, et le dessin est chouette dans son genre (moi j’aime bien en tout cas). Mais comme le dit ThePat plus bas, je n’ai vraiment pas accroché à l’histoire, et la lecture a été fastidieuse. La mayonnaise ne prend pas je trouve. Je ne me suis pas attaché aux personnages, j’oubliais qui il était d’un chapitre à l’autre. Bon certain d’entre vous ont aimé, donc à vous de voir. Mais pour moi, ca s’arrête au tome 1. PS: Par contre lisez K une jolie comète, dessiné par ce même Efix le sympa. Ca, c’est vraiment bien !
Lorsque j'ai refermé le dernier tome de la série, je me suis dit "Voilà, ça c'est une vraie bd". Sans me lancer dans une analyse « à casser le charme » du pourquoi ce ressenti, je dirai simplement : - que le dessin est agréable avec des jolies courbes, - un album noir & blanc ni minimaliste ni austère mais clair et ludique, - un bon découpage et un bon rythme de l'intrigue, - des personnages attachants et pleins d'énergie, - beaucoup de traits d'humour et de facéties graphiques .... .... on sent que l'auteur s'est fait plaisir et c'est communicatif, c'est très plaisant à lire. Note 3.5/5 Ne pas manquer Putain d'usine et K une jolie comète du même auteur à créditer tous deux d'un 4/5.
En effet, je pense que cette BD peut provoquer des réactions contradictoires. Faire une BD sur une actrice porno et un de ses collègues homosexuel, il fallait y penser. Après, décider d'en faire une bluette ultra-branchée, c'est un choix artistique qui se discute, mais peut se comprendre. Et pour finir, exploser le récit, exploser les cadrages, chambouler toute règle, eh bien c'est un beau bordel. Je dis beau parce que j'apprécie le trait d'Efix, mais je trouve qu'en se lâchant comme il le fait là cela n'arrange pas grand chose à l'affaire. Je le préfère sur Lieutenant Kate, sympathique petite série dont je désespère de lire un jour la suite. Pour le coup, j'ai quasiment détesté "Mon amie la Poof", que je ne recommande qu'aux amateurs de récits éclatés, et aux fans hardcore de l'auteur.
J'avais beaucoup aimé Lieutenant Kate grâce à une histoire solide et rondement menée et grâce au dessin très agréable, dynamique, tout en rondeur. Mais pour "Mon amie la Poof", après la lecture des 3 premiers tomes, j'ai jeté l'éponge. Trop alambiqué, trop chargé, trop de dialogues incompréhensibles, trop psychédélique, trop sous l'influence de psychotropes... trop lourd ! Dommage.
Ca fait un moment que j’avais remarqué cette série sans qu’elle m’attire spécialement. Et puis je me suis décidé à la feuilleter. Le dessin m’a plu alors je l’ai emprunté en me demandant sur quoi j’allais tomber. Commençons par les points positifs : Le dessin. J’ai vraiment bien aimé ce style avec ces formes arrondis. Ca fait un peu cartoon et ça donne un coté sympathique et rigolo aux personnages. C’est vrai que c’est un peu en décalage avec l’histoire assez noire, mais ça ne m’a pas gêné. J’ai trouvé le premier tome pas trop mal. L’histoire d’une jeune fille, Liv, qui s’installe à Paris et qui va se retrouver dans un milieu bien pourri, entre la drogue et la prostitution. Et c’est à peu près tout, malheureusement. On fait des bons dans le temps mais Liv a exactement la même tête à 20 ans et à 50. Un peu dur pour situer quand se passe une scène J’ai eu du mal à apprécié également à cause de la narration trop dure à suivre : le narrateur change d’une page à l’autre. A partir du second tome trop de personnages secondaires ont été ajoutés. Impossible de tous les mémorisés et surtout de se rappeler où et pourquoi on les a déjà vus quand ils réapparaissent 50 pages plus loin. Enfin l’histoire avance trop lentement, pour ne pas dire n’avance pas du tout. Liv est en prison durant tout le tome 3, elle ne dit pratiquement pas un mot. Seul son avocate et le flic essaye de faire bouger les choses depuis l’extérieur mais ça traîne tellement en longueur, je n’y voit plus aucun intérêt et je n’ai plus aucun plaisir à lire ça. A la fin je lis une bulle sur 2. La lecture de mon amie la poof s’arrête là pour moi. Je ne comprends pas pourquoi autant de pages pour ne rien dire, alors qu’il y avait un potentiel pour faire une série sympa.
Ce qui me dérange dans cette BD, c'est la rupture, le décalage qui existe entre d'une part un dessin très rond, très énergique à la limite du comique, d'une part, et un scénario très sombre, souvent désespéré et cynique, de l'autre. Le fond comme la forme sont réussis (le dessin est très efficace et talentueux et l'histoire est digne d'un bon polar) mais ils ne se conjuguent pas. J'ai donc eu du mal à accrocher, ne parvenant pas à trancher sur la façon dont on doit approcher cette BD.
Et bien je vais aller à l'encontre de tout ce qui a été dit sur cette série qui est, à mon avis, pleine de richesses. Tout d'abord cela fait plaisir de voir un dessin en noir et blanc aussi bien maîtrisé. Cela nous change de certaines couleurs aseptisées et hyper classiques que nous servent à outrance certains gros éditeurs... Je pense que tout le monde verra de qui je veux parler... En outre le dessin très rond et cartoonesque colle parfaitement à l'histoire. En effet celle ci n’est pas dénuée d’humour noir. Le style graphique répond à cet état d’esprit. En effet Liv se trouve plongée dans le monde de la "mafia" mais toujours elle garde un certain humour (que certain appelleront cynisme). Elle et Yvan ont à mon sens la nostalgie d’une époque où ils étaient étrangers à toute cette pègre. Le dessin à l’esprit enfantin traduit ceci. Il voudrait garder un esprit "pur" mais se trouve à raconter une histoire glauque et noire. Bref vous l’aurez compris je suis absolument fan. Et comme le dit Natacha (je crois savoir qui tu es...) : "Série absolument géniale !!!!!" Courrez donc chez votre libraire vous la procurer au plus vite !!!!
C'est le dessin qui me plaît le plus dans cette bd. Vraiment, j'adore quand le noir et blanc est maîtrisé comme ici. Dommage que le scénario ne tienne pas la route. En fait, Efix, aux travers des tribulations de son héroïne, donne dans la critique sociale, de façon assez brillante par moments. Mais le ton oscille entre l'ironie et le cynisme, à la longue, c'est un peu lassant, surtout quand on finit par tomber dans la caricature facile. Le rythme en souffre, et je me suis souvent surpris à sauter plusieurs pages pour voir si l'action repartait bientôt. Bon, c'est pas mal quand même, hein, le tome deux mériterait même un 4/5, et je le répète, rien que pour le dessin, ça vaut le coup.
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