NOU3 (WE3) (WE3)
Trois bêtes, un chien, un chat et un lapin, ont été “recrutés” dans un programme militaire très spécial, qui en a fait d’efficaces machines à tuer.
Chats Chiens DC Comics Lapins Vertigo
Lorsque le projet est suspendu, la responsable du projet commet l’irréparable pour sauver la vie de ses protégés. S’ensuit une course-poursuite haletante où se joue la liberté – et la vie – des trois animaux. Voici l’album de Grant Morrison le plus touchant et le plus visuellement surprenant de ce début d’année, et à l’instar de Pride of Baghdad ses héros sont… des animaux ! Le format Graphic Novel a été choisi pour mettre en valeur les dessins de Frank Quitely.
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Date de parution | 11 Janvier 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un petit album sympathique, vite lu (l’histoire est vraiment très courte, il n’y a pas beaucoup de texte). Mais en peu de temps, l’intrigue arrive quand même à se développer, et à mettre en avant des thématiques intéressantes. En particulier l’utilisation des animaux de laboratoire (et les mauvais traitements qu’on leur inflige), l’utilisation d’animaux pour en faire des armes (ici deux chiens, un chat et un lapin, mais dans les années 1970 en pleine guerre froide, on avait bien dressé des dauphins pour placer des mines – et cela n’a sans doute jamais cessé). Une réflexion aussi sur les armes « non humaines » qui fait réfléchir à l’heure où l’intelligence artificielle est utilisée sans trop de filtre (voir ce qui se passe à Gaza). Mon seul reproche, c’est justement le manque de développement de l’histoire, des personnages (en particulier la « dresseuse », mais aussi les « méchants du gouvernement). On aurait assez facilement pu faire un diptyque sur la trame de départ. Mais ça reste une lecture agréable.
Grant Morrison & Frank Quitely s'éclatent. - Grant Morrison et Frank Quitely ont souvent collaboré ensemble pour des résultats plutôt enthousiasmant (New X-Men) ou plutôt moins enthousiasmant (All Star Superman). Grant Morrison a beaucoup écrit pour Vertigo, la branche mature de DC Comics, pour des résultats toujours originaux (Mystery Play, The Filth , The Invisibles, Seaguy). We3 est à la croisée de ces collaborations et à l'origine il s'agit d'une minisérie en 3 épisodes parue en 2004. Morrison et Quitely nous invite à suivre les luttes pour la survie de 3 animaux (un chien, un chat et un lapin) qui ont servi de cobayes pour l'armée américaine. Ils ont été dotés d'exosquelettes sous forme d'armure fortement armée et d'une capacité de paroles limitée. L'objectif pour l'armée est de créer des soldats plus puissants, sans mettre en péril d'êtres humains. Lors d'une inspection, un général met un terme au projet pour ne pas compromettre la carrière du sénateur Washington. La responsable du projet organise la fuite de ses 3 protégés qui vont devoir jouer à une dangereuse partie de cache-cache avec l'armée. Le scénario de Grant Morrison n'est pas un prétexte pour publier un pamphlet sur le droit des animaux ou une campagne de promotion de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals ). Cette histoire est avant tout une bande dessinée d'action, et de l'action il y en a. Le choix des personnages principaux oblige le lecteur à regarder avec un oeil neuf les différents scènes de guérilla : les blessures infligées aux soldats apparaissent sous un autre jour quand elles sont infligées par les animaux. De même la traque de l'ennemi par les militaires devient ridicule quand on pense qu'ils sont en train de pourchasser un chien, un chat et un lapin domestique. En fait, cette histoire est surtout l'occasion pour Frank Quitely de changer un peu de style et de peaufiner ses séquences d'actions par le biais de découpages en cases innovants et très efficaces. Enfin, Quitely abandonne l'idée d'être Moebius à la place de Jean Giraud et il consacre toute son intelligence et son savoir faire à rendre les scènes d'action les plus percutantes possibles. Et il est très fort. Grâce à quelques idées astucieuses, voire géniales, il rend parfaitement la violence des affrontements, l'horreur des blessures infligées et la cruauté des combattants. Il sait dessiner les animaux sans en faire des créatures angéliques martyrisées par les humains. Il garde une distance suffisante pour éviter de tirer les images vers un réquisitoire à la Brigitte Bardot. Morrison a l'intelligence de ne pas trop mettre d'idées dans son scénario (il n'en rajoute pas sur le mythe de Frankenstein, ce qui aurait été facile) et de laisser les images spectaculaires parler d'elles mêmes. Ce tome est une course poursuite haletante avec un point de vue très original qui n'est ni mièvre, ni bête.
Le concept mis en place ici par Grant Morrison est indéniablement fort, mais je trouve que NOU3 ne lui fait pas suffisamment honneur. L'idée de mettre en scène trois animaux modifiés génétiquement qui essayent d'échapper à leurs créateurs humains est bonne, et donne lieu à un récit prenant, mais en même temps, je reste un peu sur ma faim. Même si celle-ci est parfois un peu gratuite, l'ultra-violence apporte une réelle plus-value à l'album, en lui donnant un côté impitoyable qui fonctionne bien. En cela, le dessin froid et réaliste de Frank Quitely renforce bien l'atmosphère recherchée par Grant Morrison. Donc visuellement, NOU3 est un bon album, qui se lit bien. Mais je n'ai pas réussi à accrocher jusqu'au bout, pour les mêmes raisons que la plupart des posteurs précédents. Particulièrement, les Dialogues des trois animaux principaux auraient mérité d'être développés. Le fait de ne leur faire dire que quelques mots ajoute certes en crédibilité à la situation initiale, mais limite trop le propos global qui est mis en place. D'ailleurs, le format one-shot de ce récit joue finalement contre lui, puisque logiquement, les auteurs sont obligés de dérouler leur récit en quatrième vitesse, sans avoir le temps de s'étendre sur leurs personnages. Et autant, on s'attache vite aux personnages animaux, joliment humanisés par le dessin, autant j'aurais aimé en savoir plus sur les personnages humains pour être en mesure de m'attacher tout autant à eux. Bref, donc ce comics fonctionne de manière tout-à-fait correcte, mais il lui manque ce petit quelque chose qui aurait pu en faire une BD incontournable. Là, je sens que ça ne va pas me marquer très longtemps...
Un album qui se lit rapidement. Les héros sont un chien, un chat et un lapin. Un trio improbable. Une histoire de science fiction intéressante, l'armée a expérimenté une nouvelle arme de guerre : des animaux robotisés. Ils doivent être éliminés, mais leur créatrice les libère et alors commence une chasse poursuite. Un scénario conventionnel qui aurait mérité d'être approfondi, ça reste superficiel. Dommage, l'idée de départ avait de quoi ouvrir d'autres pistes à explorer. Les planches avec toutes des fonds noirs sont superbes. Les animaux ont des gueules expressives. Un découpage dynamique et des couleurs sombres. Un vrai plaisir visuel. Et un cahier graphique de toute beauté. Un bon moment de lecture. Si vous en avez l'occasion.
Pas mal, mais que c'est court. J'ai eu l'impression de lire tout ça en deux temps, trois mouvements. Il y avait pourtant une idée de départ assez intéressante sur les manipulations génétiques liées aux animaux, mais finalement cela se résume à une longue, mais qui se lit vite, course poursuite. C'est d'autant plus dommage que les animaux auraient eu des choses à dire, nous n'avons en fait qu'une ébauche de dialogue et du coup je suis resté sur ma faim. Le dessin est lui plutôt pas mal, de beaux cadrages. Au final une BD hyper violente, oubliez le chat chat à sa mémère, qui va trop vite et dont le fond est juste effleuré. Je conseille cependant le coup d’œil.
2,5 Un album que j'ai lu sans déplaisir, mais que je trouve moyen. J'ai surtout aimé les trois animaux que je trouve attachants, mais les humains m'ont laissé de marbre. Et puis je trouve le scénario léger et pas vraiment développé. Ce n'est pratiquement qu'une course poursuite entre les animaux et l'armée. Et puis il y a un truc qui m'embête, c'est pourquoi exactement des scientifiques voudraient faire des animaux des soldats. Cela me semble un peu trop dangereux étant donné que les animaux ont un comportement imprévisible et qu'ils peuvent se retourner contre les humains. J'aime bien quand les scientifiques font des projets dangereux. C'est vraiment crédible.
J’ai du mal à exprimer un avis sur cette petite BD. D’un coté je lui reconnais des qualités : l’histoire est bien menée, bien mise en image (le découpage est parfois bien vu, voir planche dans la galerie) et pousse à la réflexion. Mais l’omniprésence des scènes d’action violentes et les dialogues limités ont fait que je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dans l’histoire, et je n’en suis pas ressorti marqué. J’ai juste passé un bon moment de lecture, j’ai fini la BD sans me forcer, mais je n’en retiens pas grand-chose. Dommage.
Heu, alors soit je n'étais pas en forme quand j'ai lu cette BD, soit je suis passée à côté de quelque chose, soit les deux... L'idée de base de manipuler des animaux pour en faire des soldats tueurs, la réaction de la scientifique à l'annonce de l'abandon du projet et ses conséquences : pourquoi pas, en plus le dessin et les couleurs sont vraiment sympathiques. Malheureusement j'ai commencé à décrocher quand les 3 compères se sont mis à parler... La première fois j'ai trouvé ça original et bien trouvé, mais ça m'a finalement très vite lassée et c'est rapidement devenu insupportable, occultant le reste de l'histoire que je me suis contentée de survoler... Du coup je n'ai pas capté grand chose et je me suis retrouvée à la dernière page sans bien comprendre comment on était arrivé là... Pas pour moi !
Une expérience sur des animaux à savoir un chien, un chat et un lapin tourne mal et les transforme en robot-tueurs. Ce n'est pas très subtil mais diablement efficace. Bref, un bon moment de lecture à réserver aux amateurs de science-fiction ! Les auteurs font la critique des expériences animales à des fins militaires qui ne sont pas maîtrisées. Rien de vraiment nouveau dans ces applications scientifiques. Cependant, les images sont d'une extrême violence. Ce lapin là n'a rien à voir avec Eusèbe ! Il faut dire également que le graphisme est hyper réaliste ce qui nous glace d'effroi. On ne ressentira pas vraiment de compassion pour ces boules de poils qui veulent retrouver leur maison. A souligner également quelques trouvailles graphiques intéressantes notamment au début avec ce visionnage à la caméra de la base où va se jouer le drame. Une belle mise en scène pour un scénario parfaitement maîtrisé. Bref, un divertissement violent qui pousse à la réflexion.
Pas mal ... C'est bien dynamique, le dessin est bon mais le photoshopage fait quand même bien mal aux yeux. Le scénario est sympa dans l'ensemble. Mais j'ai eu en fait beaucoup de mal à rentrer dedans, sans doute parce que ca manque de profondeur. Et pourtant il y avait matière. Il y a une certaine logique qui est juste : seuls les animaux développent réellement une présence, on ne se soucie donc pas des humains. Mais en suivants les dits animaux ... ca reste quand même limité : On a un apprivoisé, un sauvage, et un qui pense qu'à bouffer ... Assez peu d'interrogations donc puisque les comportement sont ceux de l'instinct uniquement (et figés) Les dialogues très limités sont justifiés, mais le souci c'est que la narration amène de l'action mais pas vraiment de comportement qui permettraient de leur donner une vraie parole. Pas non plus de situation de réflexion qui auraient permis d'affiner ce qui se passe dans leur tête. Du coup on ne s'attache pas vraiment, et le tout passe très vite. On se diverti mais on se demande un peu ce qui pousse a traiter un tel sujet en se concentrant uniquement sur l'action.
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