Le Sommeil de Léo
Melvin Méricourt est le jeune patron (forcément dynamique) d'une société de meubles en carton. Bien qu'il s'apprête à signer un gros contrat avec la Finlande, les déboires s'accumulent.
Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs La Comédie Urbaine
Melvin Méricourt est le jeune patron (forcément dynamique) d'une société de meubles en carton. Bien qu'il s'apprête à signer un gros contrat avec la Finlande, les déboires s'accumulent. Les finances sont dans le rouge et la banque menace de fermer le compte. De plus, Kikka, une ravissante étudiante-traductrice finnoise reste totalement insensible à son charme (ce dont ce macho, séducteur impénitent n'a pas l'habitude). Il n'est même plus en état de se rendre compte que sa charmante assistante, Anita, en pince sérieusement pour lui… c’est dire. S’il y a une chose que Melvin déteste, c’est ne pas être maître de la situation. Un soir, il accepte (il ne sait pas pourquoi) d'accompagner Anita et sa copine Sophie au spectacle d'un hypnotiseur, le grand Jirinikof. Il emmène avec lui Léo, un vieux "pote" du lycée de Bordeaux. Léo qui vient de débarquer comme ça, sans crier gare, chez Melvin. Et puis voilà que le fameux Jirinikof a choisi le Léo pour une petite démonstration. Et le mage de music-hall commence son hypnose sur le pauvre Léo. On peut dire que cela marche bien sur Léo… Mais, il y a comme un problème. Léo, il n’en sort pas de l’hypnose. Le voici, les yeux grands ouverts en état de veille paradoxale ! Melvin se retrouve avec ce zombie loser qui tape l'incruste sur les bras. Et ça, ça l’énerve Melvin. D'autant plus que Kikka et Anita s’opposent à ce qu’il s’en débarrasse en l'abandonnant à l'hôpital. Manquerait plus que la police s'en mêle. Flûte, la voilà !
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Date de parution | 11 Janvier 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J. C. Denis réussit à développer une histoire qui se laisse lire agréablement, alors même qu’il ne se passe pas grand-chose, et qu’il n’y a pas forcément de conclusion. C’est une tranche de vie, un court moment dans la vie de quelques personnes, avec des situations presque banales, si ce n’est ce type qui ne sort pas de son hypnose. Type qui va servir de fil rouge, qui va dynamiser l’action, en tout cas qui va sortir certains personnages de leur zone de confort. Le personnage principal, Melvin, est un chef d’entreprise égoïste et dragueur (assez antipathique !), toujours sur la brèche, au moment où son entreprise peine à passer un cap. Sa secrétaire peine aussi à lui faire comprendre l’intérêt qu’elle lui porte. C'est alors qu'apparait, dans le rôle du sparadrap dont on n’arrive pas à se débarrasser, Léo, une vieille connaissance de Melvin qui refait surface et qui, suite à un spectacle d’hypnose, se comporte comme un zombie et colle à notre héros en lui pourrissant la vie, tel un boulet amorphe. Pour amateurs de roman graphique, mais dans le genre, c’est une lecture sympathique. A noter que J. C. Denis fait apparaitre sur plusieurs cases l’un de ses personnages fétiches, Luc Leroi, dans un bar, vers la fin. Note réelle 3,5/5.
Pas mal mais je dirais vite fait et ma note concerne essentiellement l’originalité du propos avec ce type sous hypnose. Par contre le propos sur cet homme pressé, chef d’entreprise moderne et autre m'a peu accroché. J'avoue que je me suis légèrement ennuyé à certains passages que j'ai trouvés un peu longuets. Le dessin, ligne claire, n'est pas mauvais mais à mon sens gâché par une colorisation qui rend l'ensemble assez terne. Le moins qu'on puisse dire est que cette BD ne me laissera pas un souvenir impérissable. Un peu déçu moi!
Passé l'effet de surprise, cette Bd se savoure d'abord pour son étrangeté, son sujet pas banal, ensuite pour la richesse de ses personnages, et enfin pour cette tranche de vie toute simple, une véritable comédie urbaine très réussie, pleine d'humanisme et d'humour en demi-teinte. La scène de la sortie au théâtre avec Melvin, Anita, Sophie et Léo est excellente, je crois qu'on a tous plus ou moins connu ça, des importuns ou des gens qui ne cessent de râler ; j'ai vécu ce genre de situation avec un casse-burnes imposé par un autre pote et qui vous pourrit une soirée par ses réflexions désagréables et son humeur de chacal.. le ton est donc très proche de la réalité. Quand en plus, c'est dessiné par J.C. Denis avec son trait Ligne Claire un peu plus travaillé que d'habitude, le résultat ne peut qu'être satisfaisant. J'ai bien aimé le petit clin d'oeil au personnage fétiche de Denis, Luc Leroi qui apparaît dans le bar à une table voisine des héros, page 72. Esthétiquement, l'ensemble est plus joli, et niveau histoire, c'est très attachant, ça me plait beaucoup plus dans son approche que L'Ombre aux tableaux ; seule la fin présente une légère faiblesse, la dernière page est un peu trop rapide, sinon la lecture se révèle des plus agréable.
Plutôt marrante cette BD ! Un jeune chef d’entreprise prétentieux et suffisant voit sa vie virer au cauchemar par le retour impromptu d’un ancien camarade du lycée, un peu looser. Certes, ce n’est pas d’une folle originalité le coup du grain de sable qui vient enrayer la belle mécanique de réussite du personnage principal mais ici ça fonctionne plutôt bien. Les différentes situations s’enchainent bien, la narration est fluide et les persos plutôt sympas malgré leur côté stéréotypé. Les dessins de J. C. Denis sont académiques mais ils ne manquent pas de charme. Une lecture plaisante et sans prétention que je conseille.
J'ai trouvé ce one-shot très bon. Au début, j'étais un peu perplexe car il ne se passait pas grand chose, mais petit à petit j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire. On suit des personnages complexes ayant des qualités et des défauts. Je pense d'ailleurs que c'est ce qui m'a plu dans ce récit. Les personnages sont terriblement humains et pourraient réellement exister. Finalement, leur histoire n'est qu'un moment de leur vie, mais c'est tellement bien écrit et raconté que ça m'a littéralement passionné alors qu'avec d'autres auteurs je me serais ennuyé.
Décidément, j'aime bien le dessin de JC Denis. Son style proche de la ligne claire et ses couleurs me plaisent et c'est le genre de planches que j'aime autant à lire qu'à regarder. L'ambiance parisienne de la majorité de ses scénarios me parle cependant nettement moins. Heureusement, j'ai trouvé les personnages de cet album plutôt attachants et c'est sans déplaisir que j'ai suivi leurs petites aventures. Le scénario n'est certes pas très original, mettant en scène la classique remise en cause d'un beau gosse/winner à qui tout réussissait jusqu'à ce qu'un évènement hors du commun change la donne. Cet évènement, ici, l'hypnose de Léo, m'a paru un peu trop artificiel et ni suffisamment drôle ni suffisamment crédible pour que je trouve cette idée vraiment bonne. Mais l'intrigue suit son cours avec une bonne fluidité et je ne m'y suis pas ennuyé. Ce n'est pas une BD qui marquera ma mémoire ni par son impact ni par son originalité, mais elle n'est pas désagréable.
« Le sommeil de Léo » est le deuxième album réalisé par Jean-Claude Denis que j’ai lu (après « Nouvelles du monde invisible »), je m’attendais à lire une bd plaisante à feuilleter… sur ce plan, je n’ai pas été déçu même si le scénario aurait –à mon avis- pu gagner à être un peu plus développé (surtout le dénouement)… « Le sommeil de Léo » débute par la rencontre avec Melvin Méricourt, c’est un jeune pdg dynamique d’une entreprise de meubles en carton en plein essor. Mais, Melvin Méricourt, c’est aussi un homme prétentieux, fier et volage. Ce pdg a pour secrétaire Anita qui rêve de le séduire. Un jour, Melvin Méricourt est « accroché » par un de ses amis d’enfance, Léo, qui l’a reconnu après qu’il soit passé sur un plateau de télévision… cette rencontre sera le début des déboires pour Melvin Méricourt lorsqu’il acceptera le soir même d’accompagner Léo, Anita et une de ses copines à un spectacle d’hypnotiseur… Ce qui fait la force de cet album, c’est le fait que Jean-Claude Denis a particulièrement « travaillé » ses personnages. Le résultat donne une bd dont les personnages me sont apparus attachants… Même Melvin Méricourt s’avère de plus en plus sympathique au fil de la lecture. Quant à l’histoire proprement dite, j’avoue qu’elle n’est pas si inoubliable que ça mais j’y ai passé un agréable moment de lecture car « Le sommeil de Léo » réunit tous les ingrédients qui font un bon petit roman graphique : un peu d’humour, quelques situations demandant un minimum de réflexions sur ce qu’on aurait fait à la place des protagonistes, quelques scènes touchantes et bien entendu des personnages assez captivants. Il est à noter que ce scénario comporte une zone d’ombre concernant Léo : a-t-il fait exprès d’être ainsi ou non ? A vous d’en faire une idée ! Le graphisme et la mise en couleurs de Jean-Claude Denis me sont apparus également très plaisants à contempler. Agréable à lire mais pas inoubliable, voilà en gros ce que j’ai retenu de ce roman graphique. « Le sommeil de Léo » présente l’inconvénient de ne pas présenter des séquences très émouvantes, elle propose aussi un dénouement que je trouve trop vite expédié. Néanmoins, « Le sommeil de Léo » est –à mon avis- une bd à lire tranquillement installé dans un bon fauteuil lors d’une soirée d’hiver (ça tombe bien, c’est le moment !)…
Au vue de la qualité des productions Futuropolis, je lis tout ce qui me tombe sous la main. Ce one shot n'est pas celui que j'ai préféré. L'histoire est agréable mais un peu lente au niveau rythme. Les personnages sont bien travaillés et sans concessions. Il y a une libre interprétation quant à l'état dans lequel se trouve Léo. Mais cette histoire sert surtout à mettre en avant les personnages, leurs qualités, leurs défauts et les interactions qui en découlent. Le dessin est correct mais j'ai trouvé les couleurs trop neutres. A lire, mais pas forcément à acheter.
J'ai découvert Jean-Claude Denis grâce à Quelques Mois à l'Amélie. J'avais beaucoup aimé ce one-shot et en lisant Le Sommeil de Léo, j'ai retrouvé les mêmes qualités qui m'avaient séduit dans cet album. Cet auteur attache beaucoup d'importance à la densité des personnages, ce qui donne du réalisme au scénario. Le récit est très agréable à lire et on suit les péripéties de nos quatre protagonistes avec un réel plaisir. Après avoir fermé, l'album j'ai eu un réel sentiment de plénitude, un peu comme après avoir goûté à un bon repas. Le Sommeil de Léo est pour moi, une bd à posséder et je la recommande vivement.
Le Sommeil de Léo est le type même de bandes dessinées qui sont super intéressantes au début et qui n'arrive malheureusement pas à captiver jusqu'à la fin. Melvin Méricourt est certes un businessman talentueux, mais il est prétentieux, macho, égoïste, chasseur de jupons, bref un bon personnage odieux à souhait. Il va retrouver sur son chemin Léo, un ancien copain de lycée que Melvin considère comme un parfait loser. Ce Léo va devenir le grain de sable qui va enrailler la mécanique parfaite qu'était la vie de Melvin jusque-là. Cette histoire fort sympathique est servie par un dessin simple et efficace avec une petite touche surannée qui m'a bien plu. Je ne lui reproche que quelques postures de personnages un peu trop statiques. Mais hélas, il y a de nombreux passages lents où l'histoire piétine. Par exemple, on comprend assez vite que Melvin est odieux, il est alors superflu de répéter sans cesse des situations qui le démontrent. D'une lecture intéressée, je suis passé à une lecture un peu fastidieuse et impatiente qu'il me tardait de finir. Et justement, la fin est bizarrement assez rapide et brutale ce qui tranche avec le rythme du reste de l'histoire. Bref, curiosité à lire comme ça si vous n'avez rien d'autre à lire.
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