Captain America - L'intégrale
Un maigrichon va se transformer en super-héros suite à l'injection d'un sérum...
Captain America Les débuts des Super-Héros célèbres Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel
Nous sommes en 1941... (à noter que la série débute cette même année). Les Etats-Unis vont bientôt entrer en guerre... Steve Rogers veut être incorporé dans l'armée. Pas de chance : il est renvoyé à cause de sa faible constitution. Mais le gouvernement US a besoin de "cobayes" pour les essais d'une expérience secrète. Steve se porte volontaire. Un sérum lui est alors injecté... L'action de ce dernier va développer le corps et l'esprit de notre maigrichon. Et Steve, sous l'action de ce produit, va bientôt se transformer en un redoutable super-héros. Il va se vêtir d'une tunique aux couleurs du drapeau américain et prendre le surnom de "Captain America". Il rencontrera le jeune Bucky Barnes qui va alors l'accompagner pour combattre les ennemis de l'Amérique. Et il y en a !...
Scénario | |
Dessin |
Bald (Ken)
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Bell (Fred)
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Binder (Otto)
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Buscema (Sal)
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Colan (Gene)
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Crandall (Reed)
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Davison (Al)
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Fisk (Harry)
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Gabriele (Al)
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Grothkopf (Chad)
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Kane (Gil)
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Kirby (Jack)
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Morrow (Gray)
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Nicholas (Charles)
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Rico (Don)
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Robbins (Frank)
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Romita (John Sr)
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Schwab (Fred)
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Sekowsky (Mike)
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Simon (Joe)
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Sparling (Jack)
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Steranko (Jim)
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Tuska (George)
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Weiss (Alan)
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Couleurs |
All Thumbs Creative
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Cohen (Janice)
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Goldberg (Petra)
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Heroic Age
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Howell (Richard)
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Jerron Quality Color
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Kato (Sam)
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Kelleher (Michael)
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Kellustration
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Lessmann (Linda)
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Mullin (Tom)
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Oliver-Wein (Glynis)
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Paley (Hugh)
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Rachelson (Phil)
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Roussos (George)
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Sharen (Bob)
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Smith (Laurie E.)
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Wolfman (Michele)
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Wong (Wesley)
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Yomtov (Nelson)
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Traduction | |
Editeur
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Collection
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | Janvier 1979 |
Statut histoire | Histoires courtes (+ 3 hors-série) 15 tomes parus |
Les avis
J'ai lu les trois intégrales et je trouve que les histoires sont inégales. Certaines sont bonnes alors que d'autres m'ont laissé un peu indifférent. Il faut dire que Captain America est un super-héros qui ne m'attire pas trop la plupart du temps. Les histoires datent des années 60 donc elles ont souvent un coté kitch, surtout lorsqu'il y a des éléments de science-fiction, mais elles ont un coté sympathique aussi. J'aime surtout lorsqu'une histoire dure sur plusieurs numéros car cela permet de la développer d'avantage surtout en comparaison avec les histoires qui ne faisaient que 10 pages (Captain America a partagé durant un moment la même série qu'Iron Man et donc leurs histoires étaient courtes). Parmis les méchants, j'aime bien Crane Rouge (même si parfois il est un peu trop caricatural comme méchant qui semble vivre uniquement pour répandre la haine) et Batroc, un méchant français qui n'est pas trop insultant vu qu'il a un code d'honneur et qu'il est courageux. Les autres me laissent malheureusement indifférent. Au final, si on aime les vieilles histoires de super-héros, je recommande la lecture de ces intégrales, mais pas nécessairement un achat. Les autres qui aiment la bd plus moderne risquent de s'ennuyer. xxx Je remonte mon avis après avoir lu deux importants run des années 70: celui de Steve Englehart et celui qui vit le retour de Jack Kirby sur le titre. Le run d'Englehart est important et va plusieurs des moments les plus connus de Captain America, notamment la saga de l'Empire du secret. J'aime bien le style d'Englehart même si je ne trouve pas que toutes ses idées sont géniales. Il y a une bonne connaissance de l'histoire de Marvel ce qui fait qu'on revoit souvent des personnages oubliés. L'auteur n'a pas peur de traiter de sujets politiques (on est en plein Watergate et guerre du Vietnam, une bonne partie de la population est donc désabusée) et j'aime ça. Cela reste tout de même du récit de super-héros avec les défauts du genre (des ficelles parfois un peu trop grosses, des fins un peu précipitées). On est dans une période où on traite de sujets sociaux, mais cela s'adressait aux enfants-jeunes ados et il n'y a pas encore la maturité et la complexité qu'on retrouvera dans les meilleurs comics des années 80-90. Sinon, le dessinateur de la plupart des numéros est Sal Buscema qui a le bon vieux style de comics que j'aime. Ensuite, Jack Kirby fait son dernier retour sur le titre et mon dieu que tout semble daté. Je sais que Kirby a beaucoup apporté aux comics et que c'est un grand du comics, mais bon voilà je ne suis pas fan de son dessin et je trouve que lorsqu'il est laissé à lui-même on se retrouve avec certes des nouveaux personnages avec du potentiel et des concepts pas mal, mais ça part dans tous les sens, c'est très naïf et je ne suis pas fan du style de science-fiction que Kirby affectionnait. En plus, son premier arc ressemble trop à celui de l'Empire secret d'Englehart et d'ailleurs lorsqu'on compare, on voit qui était le plus moderne entre les deux scénaristes. Pour couronner le tout on est en plein dans le bicentenaire américain et Kirby aime bien le bon coté des États-Unis et disons que son patriotisme devient vite lourd pour un non-américain qui n'est pas fan absolument de ce pays. Le bon coté est qu'au moins il utilise bien le Faucon qui sous Englehart est trop souvent relégué comme un sidekick qui a toujours besoin de Captain America pour vaincre les méchants. On sent que Kirby aimait le personnage même s'il ne l'a pas créé. Disons que ces deux intégrales sont pour les fans absolus de Kirby.
Je lisais les exploits de Cap dans le fascicule Titans édité par Lug, ainsi que dans son propre pocket édité par Arédit; je n'ai pas vu les épisodes de cette intégrale, mais je suppose qu'il doit s'agir des reprises que je lisais dans les années 70, des épisodes à l'ancienne comme je les aime. Crée en mars 1941 par Jack Kirby et Joe Simon pour Timely (ancêtre de Marvel), ce personnage emblématique de la nation américaine qui aura dès ses débuts son propre comic book, va devenir le champion de l'Amérique triomphante dans ce contexte de Seconde guerre mondiale, luttant farouchement contre l'Allemagne nazie. Lorsque le jeune Steve Rogers est le sujet d'un sérum expérimental, il voit son corps et son esprit se transformer, et endosse un costume à sa mesure, une tunique symbolisant la bannière étoilée, pour devenir Captain America, le défenseur des Etats-Unis. Pour glorifier la puissance ricaine, on pouvait pas mieux choisir comme concept. Comme Batman, il est finalement dénué de pouvoirs extraordinaires, ne pouvant compter que sur sa force physique et sur son bouclier impénétrable aux balles, lui aussi aux couleurs de l'Oncle Sam. La fin de la guerre stoppe le succès fulgurant de la bande qui était très militariste et patriote. Pour relancer l'intérêt, les auteurs qui ont succédé à Kirby et Simon, lui ont donné pour partenaire Golden Girl, mais ça ne marche plus, la bande cesse en 1949. Il faut attendre 1964 pour que son créateur d'origine, Jack Kirby, allié à Stan Lee relancent le champion chez Marvel dans un combat contre le crime, avec un look pratiquement identique. Il est alors découvert congelé dans l'Arctique par les Vengeurs que Lee et Kirby venaient de créer l'année précédente, groupe qu'il intègre et dont il devient un temps le leader. Dans cette nouvelle orientation, Cap est plus tonique, il est assisté par un nouvel équipier, Rick Jones, côtoie Nick Fury du S.H.I.E.L.D., s'allie au Faucon, se frotte à Hulk, aux X-Men, au nouveau Captain Marvel, et ses aventures frôlent parfois la science-fiction. Comme la plupart des héros lancés par Stan Lee, Cap est un personnage tourmenté par ses souvenirs, en proie au doute. Parmi ses ennemis, il en est un qui fut d'envergure et digne de lui : Red Skull (Crâne Ecarlate ou Crâne Rouge, selon les traductions), alias Johann Schmidt qui durant la guerre, symbolisa l'Allemagne gestapiste et la suprématie nazie, et avec qui le héros eut de rudes empoignades. Ce personnage féroce et cruel, mais aussi tacticien de génie, considère Captain America comme le symbole des Etats-Unis, et par conséquent comme son ennemi idéologique, qu'il cherche par tous les moyens à détruire. Lors du retour de Cap en 1964, Crâne Rouge qui lui aussi a été placé en sommeil, retrouve un monde qui a bien changé, mais se réclame l'héritier du Fuhrer et veut instaurer un 4ème Reich; les combats entre les 2 bélligérants prennent alors un tour plus personnel. Mais la bande reste attractive, en dépit de récits inégaux, d'un ultra patriotisme très ricain et de pas mal de clichés qu'on retrouve dans la plupart des comics de super-héros. En 1979, une première tentative d'adaptation cinéma est tentée, mais se révèle un beau nanar constitué d'un montage d'épisodes télévisés; il faut attendre 2011 pour apprécier le film de Joe Johnston (réalisateur de Jumanji, Jurassic Park III) où Chris Evans (vu déja en Torche Humaine dans les 4 Fantastiques) campe un bon justicier de l'Amérique, et reprend du service dans l'adaptation des Avengers en 2012, avec ses copains Iron Man, Hulk, Thor et les autres.
Captain America débute sa carrière mouvementée dans son propre comic book, n° 1, édité en Mars 1941. Le succès est immédiat : ce nouvel héros est le reflet et le porte-drapeau (c'est le cas de le dire) de l'Amérique battante et victorieuse. Pourtant, en 1942... boum !... exit son copain Bucky ; lequel est remplacé par la bien nommée "Golden Girl". Captain America ?... Une bien bonne série qui passera vite aux mains d'autres scénaristes tels Stan Lee, Bill Finger, Otto Binder et autres... Une série, pourtant, qui aura des hauts et des bas. Elle est suspendue en Janvier 1950, reprend de 1953 à 1954. Nouvelle éclipse jusqu'en 1964. Alors présumé disparu depuis 14 ans, il est retrouvé -pétrifié dans un bloc de glace- par des super-héros en mission en Arctique. Dégelé, il repart de plus belle dans divers périodiques pour de nouvelles aventures... En 1968, il effectue son retour dans SON comic book. Autres scénaristes, autres dessinateurs (Gil Kane, Roy Thomas, James Steranko... du vrai beau monde !). Et il continue toujours sa vie, ce brave Captain, ce "bouclier de l'Amérique". On va ainsi le retrouver sous de nombreuses formes : BD, dessins animés, séries télévisée, long métrage, figurines, etc... Et en France ?... C'est surtout chez Artima et Marvel que -comme moi- vous pouvez trouver ses aventures. Curieusement, on ne le découvre -comme je l'ai découvert- qu'à partir du début de 1979, dans des parutions Artima (qui deviendra Arédit, puis Semic). Le premier album de cette longue saga a pour titre "Un héros de légende". Le début d'une chouette série, croyez-m'en !... Il y aura une quarantaine d'albums, paru chez Artima et Marvel France. J'ai quand même noté une belle intégrale (par Waid et Garney) parue chez Maxi-Livres en 2005. Une bonne "brique" de 268 pages. Qu'en dire ?... "Captain America" est la transposition "sur papier" de l'Amérique fière, gagnante, victorieuse, qui se relève(ra) toujours des coups durs encaissés et des "mauvais" qui veulent lui nuire. Il y aura plusieurs styles graphiques ; mais tous sont bien réalistes, dans des mises en pages souvent explosives et qui font la part belle à l'action. Mais pour ce qui est de la psychologie des personnages, il faudra repasser ; Captain America n'est pas le Surfer d'Argent... C'est vrai que cette série sera dédaignée par certains car Captain America (c'est-à-dire l'Amérique) NE PEUT PAS perdre !... Et ça, ça en fait toujours jaser plus d'un ! Oui, bien sûr, mais tout cela n'est qu'une histoire sur papier... Non ?...
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