Nina - Au coeur de la favela
Nina vit dans un monde terrible : celui de l'extrême pauvreté, une favela proche d'un champ d'ordures, sans limites, seule avec sa mère. Heureusement qu'il y a Oso, un nounours drôlement intelligent qui marche, pense, vit et donne tout l'amour qui manque à Nina.
Ours et nounours
Mais Oso a un énorme secret. Nina sera-t-elle assez forte pour se protéger des puissances qui vont se déchaîner contre eux ?
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Date de parution | 17 Janvier 2007 |
Statut histoire | Une histoire par tome (One shot?) 1 tome paru |
Les avis
Une BD de SF jeunesse qui se lit sans passion. Le dessin est dynamique et la colorisation est pro. Par contre, je ne goûte guère à ce style de dessin qui me fait penser à de l'animation médiocre vaguement typée Disney. Les visages des personnages et surtout du nounours ne me plaisent pas, les décors me paraissent grossiers et réduits au strict minimum, comme pour faire illusion. Quant au scénario, il est convenu et sans surprise. J'ai tenté de le lire avec des yeux d'enfant ou de jeune ado puisque c'est le public cible et que j'aime souvent à lire des BDs jeunesse, mais même ainsi ça n'est pas passé. Même si la petite Nina est assez attachante, rien de ce qui l'entoure et lui arrive n'est crédible et encore moins captivant car cela donne l'impression d'avoir déjà lu ça de nombreuses fois auparavant. En outre, la fin de l'album est tellement abrupte, facile et faiblarde que je m'attendais à voir une suite pour tirer peut-être enfin quelque chose de ce récit trop plat pour que cet album unique se suffise à lui-même. Ca se lit, ça s'oublie.
Etrange politique éditoriale tout de même chez Albin Michel ! Arrêter une série comme Freaks Agency avant le troisième et dernier tome, c’est une chose, mais si c’est pour publier des trucs aussi inadaptés et creux que ce « Nina au cœur de la favela », ça devient directement autrement plus désobligeant. Le trait de Loïc Sergeat, très rond, et le côté carrément rose bonbon des couleurs peuvent encore attirer la sympathie, disons que pour nous raconter une histoire de gentille princesse ou de jeune ado un peu nunuche, ce serait passé sans problème… Pour nous narrer l’histoire d’une gamine vivant dans une favela et passant sa vie à trier des immondices, c’est de suite un peu moins crédible. J’aime être surpris, j’aime le contraste et les nouvelles choses, mais les bisounours au bidonville, j’ai du mal… Et puis cette histoire d’ours en peluche qui parle qui est-en-fait-une-arme-de-guerre-extrêmement-dangereuse… c’est pas passé, désolé… J’espère sérieusement avoir l’occasion de lire un jour un album de Loïc Sergeat avec un scénario qui ressemble à autre chose qu’un machin informe écrit en dix minutes…
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