Le Cycle d'Ostruce
Uchronique ou pas, steampunk ou non, la Russie du Cycle d'Ostruce vient de connaître sa révolution prolétarienne !
Dragons Guerrières
A croire que certaines choses ne changent jamais. Empereur depuis des siècles, le Grand Dragon a progressivement sombré dans la folie, jusqu'à devenir un tyran à la violence aveugle. Cette ère vient de s'achever dans le sang, mais des questions subsistent. Qu'adviendra-t-il du pays ? Qui donc a eu la force de tuer le vieux tsar ? Et surtout, ses o eufs ont-ils été tous détruits ? Ajjer, une mystérieuse guerrière écarlate, possède sans doute quelques réponses.
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Date de parution | 19 Janvier 2007 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Je suis mitigé face à cette série. D'un coté, l'univers est original, j'ai bien aimé qu'on utilise la Russie comme décors d'une série de fantasy au lieu de l'Europe médiévale ou du Japon comme c'est le cas dans pleins de séries du même genre. Il y a une galerie de personnage mémorable, ne serait-ce qu'à cause de leur tête et il y a des idées géniales et originales. Sauf que voilà la trame générale elle-même manque d'originalité, surtout dans le premier tome 1. Ça s'améliore dans les tomes suivants, mais à aucun moment j'ai trouvé le récit prenant. C'est le genre de série où je trouve que des éléments sont géniaux, mais que globalement la série n'est pas génial. Cela reste tout de même à lire au moins une fois dans sa vie de bédéphile. Le dessin est bon quoique je ne sois pas fan de la couleur qui semble faite par ordinateur. Sinon, j'avoue que je suis surpris de voir que ça été publié par Le Lombard, c'est plus le genre de série que je verrais chez Delcourt.
Cela faisait quelques années que j'allais sur le site de bdtheque pour y dénicher quelques bonnes infos. Puis en ce début d'année j'ai franchi le pas, je me suis inscrit. Et là, deux problèmes à résoudre. Trouver un pseudo, mais pas n'importe quoi, un truc qui en "jette" et c'est venu naturellement : Cacal69 (on ne rit pas). Et ensuite, une image de profil, et comme une évidence j'ai pensé à Ajjer. Oui une femme, sûrement mon côté féminin qui ressort ;-) Je suis tombé en amour de cette série que je relis avec toujours autant de plaisir. Je vais reprendre le mot de Miranda et Sloane : JOUISSIF. Pona nous livre un scénario foisonnant d'idées et fourmillant de personnages hétéroclites. C'est comme prendre les restes du frigo et en faire un mets de choix. Nous avons ici de la fantasy, de la magie, du steampunk et de l'uchronie sur fond de révolution Russe. Loin d'être un bordel sans nom, ce délicieux mélange nous offre un plat cinq étoiles. Pas de héros mais deux magnifiques héroïnes. Ajjer, l'amazone drack qui aime fumer de temps en temps son petit cigarillos et Katiana, sorcière à ses heures, qui ne dit pas non à un verre de vodka. Un dragon empereur, un commissaire du peuple créant la glace, un ogre, une lamie, une déesse/ballon dirigeable, un hôpital psychiatrique peuplé de sylves .... Malgré tout ce petit monde le récit est fluide, on se laisse porter jusqu'au dénouement final et sa petite surprise. Pour sa première bande dessinée, Dubois a fait très fort, un mélange de Andreae et de Bourgeon. Un univers riche, inventif et grouillant de détails. Un dessin reconnaissable au premier coup d'œil. La force des grands. De très belles couleurs où le rouge et le blanc prédominent. C'est très très beau. En espérant vous donner l'envie de découvrir ce Cycle d'Ostruce trop peu connu. Coup de cœur depuis 2007.
Je me permets de reprendre le mot de Miranda : jouissif et même inventif, foisonnant. Un mélange des genres parfaitement réussi. Et pourtant tout cela pouvait faire peur. Comment la coexistence entre du steampunk, de la fantasy, de la magie, un empire russe un brin uchronique allait elle pouvoir se faire sans que l'on tombe sur un gros boxon ? C'est toute l'astuce du scénario qui par une histoire de vol d'oeufs sacrés en passant par un zeppelin dirigé par une déesse et un séjour dans une clinique que ne renierait pas S. King, nous embarque mais sans nous perdre un seul instant. Chapeau ! Un scénario plus qu'inventif mais parfaitement maîtrisé. Le dessin et la colorisation sont à l'avenant et répondent parfaitement aux ambiances évoquées.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce récit et j'ai trouvé cela ennuyeux, "fourre-tout". Les personnages m'ont semblé très artificiels, surtout dans le premier volume. Le graphisme quant à lui est relativement bon, surtout qu'il s'améliore au fil des quatre tomes de cette série. La colorisation est bonne. Je n'ai donc pas réussi à m'intéresser à l'histoire. Beaucoup d'idées semblent avoir été prises dans cette série mais leur articulation et le rythme qui en découle n'ont pas réussi à me convaincre. Dommage, je passe à autre chose...
Voilà une bande dessinée bien étrange qui mélange énormément de genres pour un résultat ma foi, fort surprenant. Ayant pour habitude de me cantonner à des genres uniques comme la fantasy, la science-fiction ou autre, il m'est assez difficile de me prononcer devant cette BD que je ne connaissais pas et qui m'a un peu pris au dépourvu. Effectivement, le cycle d'Ostruce est une série de 4 tomes qui mélange de la fantasy avec un empereur dragon et des créatures magiques, du steampunk avec des objets ou des tenues rétrogrades par rapport à l'avancée technologique de certains objets, de la politique avec une histoire de révolution et de prise de pouvoir ou encore de l'uchronie puisque nous nous plaçons dans la Russie de 1894! Bref, un mélange plus que surprenant puisqu'il faut aussi rajouter de la magie, différents peuples et des divinités capricieuses. Loin de moi de croire que c'est un joyeux bordel, car le scénariste a bien les idées en place et on n'est pas perdu dans cette masse alliant superstition, magie et divinité. Pour le scénario, nous suivons l'évolution de cette Russie après la mort du dragon tyran par une drack (sorte d'amazone qui, normalement doivent obéissance au dragon) et qui lui vole son dernier œuf pour priver ce roi d'une descendance complètement dégénérée. De prime abord, cela est très surprenant, car le dragon est vraiment un dragon dominant un peuple humain. Ensuite, on se place dans une Russie contemporaine mais comprenant magie et technologie avancée, du coup on est assez vite perdu et étonné. Néanmoins, il s'agit là d'une histoire vraiment novatrice et jamais je n'ai rencontré un scénario comme celui-ci. Bien évidemment, au cours des tomes, on connaitra un peu mieux les religions de cette Russie, la jeunesse de notre héroïne et de celle qui l'accompagne, on rencontrera des personnages plus ou moins sympathiques. Bref, une palette de personnages là aussi ultra novatrice et qui reste à mon sens assez réussie. Les dessins sont eux aussi réussis, mais j'émets quand même quelques réticences. Par exemple, Iron l'ogre fait une taille assez normale dans les deux premiers tomes alors que dans le quatrième il mesure au moins trois mètres. Ensuite, certains visages sont assez disgracieux et il faut un certains temps pour s'y habituer. Par contre, la colorisation est vraiment excellente et le froid est très bien rendu. Mais ce qui m'a le plus plu, c'est sans aucun doute le troisième tome avec son sanatorium glauque, froid et ses habitants plus que mystérieux. Les dessins y sont excellents et les couleurs sont franchement en total adéquation avec l'ambiance voulue. Par contre, on peut voir une certaine évolution entre les tomes et pour moi, le plus réussi est le troisième. Au final, chaque tome vaut son petit pesant de cacahuètes malgré une fin qui prend l'eau et qui laisse le lecteur dubitatif. Le premier tome vaut le coup pour la découverte de cet univers surprenant. Le deuxième tome vaut pour le zeppelin dirigé par un automate qui est en fait une divinité. Le troisième vaut pour le sanatorium et le docteur complètement barjot. Quant au quatrième tome, il est intéressant pour les différents dénouements qui arrivent. Le cycle d'Ostruce est une série intéressante, surprenante et vraiment novatrice. Par contre, le dessin peut rebuter certaines personnes et le scénario fourre-tout peut aussi désabuser quelques lecteurs.
Le Cycle d'Ostruce est un mélange des genres très original, très équilibré et très beau de surcroît. Une base de révolution russe à laquelle a été ajoutée de la fantasy, du fantastique, du conte, du steampunk et du suspense à haute dose, c'est totalement jouissif. Les couvertures sont magnifiques. Le dessin splendide en couleurs directes, c'est important de le préciser car il y a de plus en plus de bds informatisées qui manquent d'âme, ce qui n'est pas le cas ici où tout est si vivant, une pure merveille. Je lui trouve un petit côté Andreae et dans les visages des héroïnes un peu de Déthan. Dubois va venir s'ajouter à ma liste de dessinateurs indispensables à posséder et Pona à celle des scénaristes. Tomes 3 et 4 Tout d'abord le dessin change sensiblement, la colorisation prend un aspect un peu artificiel, comme une impression de retouches informatiques, je préfère le visuel du premier tome, même si le trait des suivants s'affine, le graphisme y est plus chaleureux et plus naturel. Une infime bémol pour le dernier tome, à mes yeux un peu moins peaufiné. Cela dit c'est très beau dans l'ensemble. Le scénario des deux derniers tomes est à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer, l'intrigue est toujours aussi prenante. L'avantage c'est que ne sachant pas du tout où nous mène Pona, la surprise est au rendez-vous, d'ailleurs le final en réserve une belle. Le visuel légèrement changeant m'empêche de mettre la note maximale et même si je l'ai énormément apprécié, j'aime lorsque le style graphique d'une série reste stable.
Je suis un peu mitigée sur cette série. Certes le dessin, qui par moment me rappelle à la fois Bilal et Pratt - oui-oui c'est possible - est plutôt beau et enlevé. Je me suis régalée avec les deux premiers tomes avec un plaisir particulier pour le passage en aérostat dans le deuxième avec sa proue automate. Les touches steampunk sont légères mais présentes et appréciables. Toutefois je trouve que sur les deux derniers l'histoire stagne un peu. Le troisième très fantastique ne nous apporte pas grand chose sur le personnage principal : une succession de liches et autre savant fou qui n'ont d'intérêt que l'atmosphère d'étrangeté qu'ils dégagent, mais sans plus. Pourtant il y avait sûrement de quoi développer à la fois sur l'ambivalence et la psychologie de l'héroïne, que sur son passé. Du coup on arrive vite à la fin, une fin un peu attendue, abrupte qui laisse frustré le lecteur. Est-il prévu une suite ? Je ne sais pas, mais une chose est sûre, le scénario n'est pas assez abouti. Je ne conseille de l'acheter que pour le magnifique graphisme et les couleurs. Mais sans un 5e volet pour rattraper les imperfections des deux derniers, je crois qu'on peut faire l'impasse.
Un univers intéressant et très riche (mélange de steam punk et de magie dans une Russie fantasmée). Le scénario est accrocheur et bien mené. Ces histoires sont très classiques mais suffisamment mouvementées pour capter mon attention. Le couple central est complémentaire et dispose de quelques zones d’ombre qui leur donnent une certaine profondeur. Le dessin est très bon dès le début … et ne cesse de progresser. Les deux derniers tomes sont vraiment agréables à l’œil depuis la couverture jusqu’à la planche finale. Ce trait est lisible et riche dans ses décors, les personnages sont agréablement variés. L’ensemble est dynamique et expressif. Ajoutons à cela quelques bonnes trouvailles (comme l’architecture de l’hôpital psychiatrique) et nous découvrons une très bonne série. Vraiment plaisant et distrayant.
Il y a incontestablement de l'originalité dans cette série qui décrit une Russie un peu différente de celle qui est née après la chute du Tsar. On peut y croiser également des ogres dans les campagnes. Il est également question de dragon et de sorcières. Bref, c'est un mélange d'histoire fiction avec de la fantasy. On se rend compte que la fantasy peut se décliner en plusieurs sous-genre par exemple la catholic fantasy. Dans le cas présent, on ne peut qu'être séduit par cette nouvelle vision aux frontières de l'Histoire. J'ai également été touché par le dessin précis de Dubois qui semble bien maîtriser les couleurs directes. Cela donne vraiment une bonne ambiance au service de l'histoire. Le contraste de l'aquarelle entre le rouge et le blanc est par exemple une vraie réussite visuelle. Bien que toutes ces qualités soient présentes, je n'ai pas plus accroché que cela entre poésie et action dans cet univers bien particulier. Le scénario est bien rythmé mais il manque ce quelque chose d'indéfinissable qui ferait qu'on apprécierait cette oeuvre à sa juste valeur. Le troisième tome semble marquer une rupture en nous entraînant dans d'étranges contrées. C'est clair que cela étonne mais au risque de briser une certaine cohérence du scénario. Le dessin a même encore évolué par rapport au premier tome ce qui surprend également. Le dernier tome laisse penser qu'un nouveau cycle suivra. Cette conclusion est en tout cas mi-figue, mi-raisin.
Après la lecture du tome 1 Une bonne BD fraiche et agréable pour la vue. Le scénario n'est pas franchement original contrairement son univers cohérent et dépaysant. J'aurai bien vu cette série dans le catalogue Delcourt. Le dessin est un point fort également, surtout la mise en couleur avec ses rouges et gris omniprésents. Le trait est parfois trop gras mais il est sûr et vif. Ce dessinateur sera à suivre. Je lirai avec plaisir la suite si je mets la main dessus et si le niveau se maintient, j'investirai.
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