Yossel
Un gamin dessine le quotidien vécu dans le ghetto de Varsovie...
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La Seconde Guerre mondiale... L'horreur du ghetto de Varsovie... On y découvre un jeune adolescent pétri de talent pour le dessin. Sa famille se retrouve enfermée dans ce ghetto sous la botte des soldats allemands. Yossel, pour "s'évader", s'arme d'un crayon et d'un morceau de papier. Il dessine, croque le quotidien de cette misère, de cette déchéance humaine. Il a un talent fou. Et ce talent, les bourreaux ne vont pas tarder à la repérer. Ce talent lui sauvera la vie, mais il ne pourra rien faire pour les siens. C'est la vie du ghetto. La mort quasi inéluctable. Les brimades. Les rafles organisées et puis, soudain, l'espoir fou. Mais vain...
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Date de parution | Janvier 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Joe Kubert conclue sa préface autobiographique par cette phrase : « C’est une œuvre de fiction basée sur un cauchemar qui a réellement eu lieu. » Il a hélas raison sur ce dernier point… Fils de parents juifs polonais ayant réussi à émigrer vers les Etats-Unis à la fin des années 1920, Kubert se demande dans l’introduction ce qui se serait passé si sa famille était restée en Pologne. Un peu comme les survivants des camps– à un degré moindre évidemment -, il se demande pourquoi il a échappé, lui, à cette horreur, au contraire de tant d’autres innocents. L’essentiel de l’album retrace la révolte héroïque et sans issue des derniers survivants du ghetto de Varsovie lorsque les Allemands ont décidé de le liquider. La seule parenthèse durant la montée de la tension n’apporte aucun air salvateur, puisque c’est un Juif échappé d’Auschwitz qui révèle l’horreur des camps de la mort à Yossel, le gamin personnage principal du récit. C’est en effet une fiction, mais sur le cauchemar qu’a été la Shoah, c’est sans doute la bande dessinée qui m’a le plus bouleversé. Bien plus que Maus par exemple. Kubert explique pourquoi il a volontairement pris le parti de n’utiliser que des esquisses, des crayonnés, en se privant de couleur. Son choix est justifié, car le résultat est vraiment plus que réussi et, même si ce n’est pas la priorité ici, cela met en valeur son joli coup de crayon. A lire, à méditer. Un coup de cœur pour un haut le cœur…
Etonnant. Vraiment... Un opus à lire "à fleur de peau"... Avec son crayon gras, le père de "Sergent Rock" -une mégastar de la bande dessinée aux Etats-Unis- m'a littéralement plongé dans l'horreur du ghetto de Varsovie. Une oeuvre en noir et blanc aussi poignante qu'efficace. Ici, pas de voyeurisme ni de misérabilisme : juste un récit fort et juste. Edifiant même, pour la "jeune génération" qui -doucement- oublie (bien involontairement parfois) les véritables massacres organisés dont ont été victimes les Juifs au cours de la dernière guerre mondiale. Joe Kubert n'a vraiment plus rien à prouver et pourtant il parvient à atteindre un niveau graphique que je ne lui soupçonnais pas. Et là, c'est quelque chose qui dépasse les limites de la BD. C'est de l'Art. Je mets un 4,5/5. Très rare de ma part...
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