Légendes de la Table Ronde
Séries de petites histoires courtes sur le thème de la Table Ronde...
Collectif La BD au féminin Mythes arthuriens Mythologie celtique Soleil Celtic
Le mythe n’est qu’un éternel retour… Tout le monde se souvient d’Arthur qui conquit la merveilleuse épée Excalibur, la belle Guenièvre et la prestigieuse couronne de Bretagne…. Mais que sait-on encore de ces chevaliers qui servaient le plus grand roi de tous les temps et siégeaient à la Table Ronde ? Qui se souvient des exploits de ces grands héros qu’étaient l’intrépide Lancelot, le mystique Perceval, ou l’invincible Gauvain ? Cette série vous propose donc de renouer avec la mémoire et la légende du peuple celte, de raviver la fabuleuse « Matière de Bretagne » qui inspira le premier romancier de France : Chrétien de Troyes…
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Date de parution | 25 Mai 2005 |
Statut histoire | Histoires courtes 3 tomes parus |
Les avis
L'intérêt est relatif en fonction des différentes histoires, on accroche à certaines et pas à d'autres, on préfère un dessin ou un autre, c'est selon ; c'est souvent le cas sur les séries à plusieurs dessinateurs. Mais ce qui est intéressant dans cette relecture de Lancelot, Guenièvre, Gauvain, Perceval et compagnie, c'est l'ambiance de mythologie celtique que Le Breton et ses dessinateurs ont parfaitement réussi à faire passer, mais vue sous un angle médiéval plus historique que merveilleux, tel que ça a été décrit par Chrétien de Troyes, et non dans la geste arthurienne initiée par Geoffrey de Monmouth ou Robert Wace. Le visuel, même si je préfère tel ou tel dessin, reste attractif, les graphismes sont beaux dans l'ensemble, et la narration agréable. Etant très attiré par l'envoûtante atmosphère des forêts bretonnes (et notamment Brocéliande), j'ai sûrement un faible pour A. Briclot qui parvient à retranscrire ce ton mystérieux dans son dessin. Sinon, les histoires un peu courtes ne sont pas toujours assez développées ; le tome 1 reprend les principaux épisodes de la saga arthurienne, mais pour le récit de la Dame du lac, j'ai trouvé le dessin pas terrible, ce thème étant probablement celui qui conditionne tout le reste, aurait dû bénéficier d'un dessin à la hauteur. J'ai moins aimé le tome 3 qui fait intervenir Arawn dessiné par Sébastien Grenier (qui comme dans sa série est d'un graphisme très rugueux et musclé), et qui dérive légèrement vers la dark fantasy avec trop de fantastique, mais de ces 3 albums (aux couvertures magnifiques), l'ensemble est bon et ça reste une lecture intéressante..
Très belles couvertures pour les 3 tomes de cette série. La lecture est assez séquentielle avec des intérêts très variés en fonction des histoires ou du dessinateur (avec une moyenne de 3 dessinateurs différents par tome). Impression finale très mitigée, avec des hauts et des bas. Et en moyenne ... bof, sans plus ...
C'est bien la première BD pour laquelle je ne lis pas une page sans être capable de m'empêcher de hurler à la médiocrité ! Les dialogues sont d'une niaiserie dont pâlirait même un élève de 5e ! Si bien que l'on s'ennuie profondément, et qu'on peine à s'attacher ne serait-ce qu'un peu à l'histoire et à ses personnages (qui n'ont déjà pas grand chose pour eux dans le traitement qui leur est offert !). Précisons que, malgré le grand nombre de dessinateurs et de coloristes pour les quelques 12 histoires (4 par tomes, avec un changement dans le dessin chaque fois), il n'y a qu'un seul scénariste, Le Breton, qui - en faisant moins bien qu'habituellement - nous offre ici, malgré tout, un scénario qui reste globalement cohérent bien que naïf et enfantin. Cette cohérence qui manque dans le dessin est un parti pris assez étrange (commercial ? - faire au plus vite une BD qui de toute façon sera achetée par des passionnés de légendes arthuriennes ?), qui nuit fortement à l'intérêt du lecteur. De toute façon, nous restons sur notre faim quand se termine chacune des 12 histoires. C'est navrant... et en même temps salvateur, puisqu'on ne cesse de se demander si on va avoir le courage de poursuivre ! Je n'en recommande même pas l'emprunt en bibliothèque municipale ! Hélas. Après avoir eu la patience d'achever la BD, je nuancerais finalement l'ensemble de ce propos : le tome 1 est tel que je viens de le décrire, mais Le Breton affine son scénario (notamment les dialogues et les transitions entre les différentes historiettes) au fur et à mesure, à tel point que le tome 3 mériterait presque un 2 / 5.
C'est une série pas mal mais sur un sujet déjà maintes fois traité dans le monde de la Bd. Automatiquement, il n'y a rien d'innovant et pas d'effet de surprise. Les dessins sont tout à fait enchanteurs. De plus, la narration est plutôt agréable car les histoires sont assez bien compartimentés. Cependant, il n'y a guère d'effet de surprise car tout le monde ou presque connaît les légendes de la table ronde. La chasse de l'animal légendaire est très souvent évoqués dans les légendes et mythologie. Elle glorifie et consacre le héros. L'animal légendaire incarne " L'Autre Monde ". Il est inaccessible au profane et seul l'élu mérite de le rencontrer et de le chasser. Cette bd est tout simplement victime du fait qu'elle traite toutefois très correctement un sujet déjà depuis longtemps épuisé. Réservé au public qui n'a encore rien lu sur Merlin ou le roi Arthur, ni même sur Lancelot, et qui ne regarde pas Kaamelott. Le traitement graphique m'a fait pensé d'abord à l'univers d'un jeu vidéo. Renseignement pris, l'auteur Aleksi s'est également illustré dans ce domaine d'activité. L'illustration ne relève t'elle pas du travail de synthèse?
L'avantage de ces projets collectifs, c'est que l'on découvre de nombreux styles en peu de tomes. L'inconvénient, c'est qu'il est impossible de ne pas comparer les dessins en terme de qualité. Sur les 2 premiers tomes, je retiens surtout ceux de Briclot, également responsable des belles couvertures. Ce n'est pas le seul défaut de cette série: les histoires sont trop courtes et trop peu développées. On a pas le temps de s'attacher aux personnages qu'il disparaissent déjà et leur portrait n'est jamais qu'esquissé. Du coup on lit cela rapidement et ça ne laisse pas de traces. Dautant plus que les dialogues ne sonnent pas justes. Ils sont trop explicites. Les dessins aussi souffrent de défauts. Si les décors charment, les protagonistes sont moyennement réussis: le trait est un peu rapide et les postures physiques improbales sont fréquentes. Mais les atouts et tares changent considérablement selon les dessinateurs, c'est donc difficile à évaluer. Si le premier tome est peu excitant le second possède une trame plus solide, avec un fil conducteur appréciable entre les courts récits. Je lirais par curiosité le dernier et modifierais ma note s'il s'avère du même tonneau que Le cerf blanc.
Une série de plus chez Soleil Celtic scénarisée par Lebreton et formée de plusieurs petites histoires pas vraiment indépendantes. Pour chaque tome, le scénariste s’associe avec quatre dessinateurs pour nous conter les hauts faits des 3 plus grands chevaliers d’Arthur ; Lancelot, Perceval et Gauvin. On a donc un dessinateur pour chaque chevalier plus un pour Viviane qui raconte les histoires à un p’tit oiseau (comme c’est mignon). Donc forcément avec 8 dessinateurs en 3 tomes, la qualité graphique est inégale. Sur le lot, on retiendra Demare et Pacurariu (seul présent dans les 3 tomes) et on oubliera surtout Bautista. Mais bon, malgré le talent de certains de ces artistes, c’est toujours chiant de passer d’un style graphique à un autre ; les visages et les décors changent, ça rend la lecture un peu chaotique. Mention spéciale tout de même pour les couvertures qui sont vraiment magnifiques. Sinon les histoires ne sont pas inintéressantes, certaines ont déjà été vues dans d’autres série comme Arthur. Ca se suit et forme une petite histoire mine de rien. Enfin, encore une fois, seulement pour les gros inconditionnels du genre.
Je ne sais trop quoi penser de cette série qui alterne le bon et le moins bon. Le graphisme est très inégal par exemple. Généralement, je n'aime pas les albums collectifs qui alternent les dessinateurs chaque chapitre. Et ici, c'est le cas et les défauts de ce type d'initiative sont bien présents à mes yeux : styles très différents, personnages à l'aspect changeant d'un dessin à l'autre, ambiances visuelles dissemblables... Non seulement ces changements de dessinateurs brisent le rythme et l'atmosphère de la lecture, mais ils mettent en évidence les différences de talent de chacun. Les techniques de dessins n'ont en effet parfois rien à voir les unes avec les autres, certains usant avec brio d'une colorisation classique tandis que d'autres masquent leurs défauts sous une colorisation informatique froide et plate. Et pourtant le niveau général du dessin est plutôt bon, voire très bon pour un ou deux dessinateurs du groupe. Mais j'aurais vraiment préféré un unique dessinateur pour l'ensemble. Quant au récit, il est lui aussi inégal. Il a l'avantage d'aborder les légendes de la table ronde d'une manière relativement proche des récits moyenâgeux. La façon dont les histoires sont racontées me rappellent en effet un peu les récits de Chrétien de Troyes, avec la part de "naïveté" et de fatalité qu'elles impliquent. S'y mêle également avec intérêt comme dans la plupart des récits Arthuriens la confrontation, symbolique ou non, entre la religion chrétienne et le druidisme celtique. Cependant, je n'ai guère été convaincu par ces récits qui restent un peu trop terre à terre, ou trop heroic-fantasy, pour aiguiser mon intérêt. Les personnages n'ont aucune profondeur, les situations sont fades, les dialogues insignifiants. Bref, cette BD n'apporte pas pour moi de nouveauté aux adaptations en BD des légendes Arthuriennes, ni originalité ni récit captivant. Je lui préfère nettement une série moins aventuresque mais plus fidèle au mythe celtique telle que Arthur.
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