Histoire couleur terre
La découverte de l'amour par une jeune fille au "pays du matin calme".
Corée Ecritures Manhwa
Elle est coréenne. Elle se prénomme Ihwa, ce qui signifie "fleur de poirier". Sa mère est veuve. Très jolie aussi. Elle gère une auberge dans un petit village de ce pays appelé "du matin calme"... Les jours passent et Ihwa grandit. Elle découvre la vie, et l'adolescence va la voir s'épanouir ; faire réagir son coeur qui -petit à petit- va vibrer aux piqûres de l'amour. Et ce récit va être celui d'une sorte d'initiation...
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Date de parution | 30 Septembre 2006 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Voilà un récit tout en simplicité touchante, empli de bon sens de la campagne et des traditions. Il raconte l'évolution d'une fille de la campagne coréenne, de sa jeunesse à son mariage, avec sa découverte de la vie et des sentiments. On s'attache très vite à la jeune Ihwa mais aussi à sa mère, jolie veuve très proche de sa fille. Et j'ai surtout été charmé par l'ambiance romantique et traditionnelle qui se dégage de ces planches. Les femmes sont des fleurs aux diverses qualités que les papillons approchent et sur lesquels ils viennent parfois à se poser. Tout est en beauté, en douceur et en poésie. Le récit permet en outre d'apprendre beaucoup de choses sur les traditions, les coutumes et les croyances populaires des campagnes de Corée. Le dessin des personnages est simple mais agréable. Il s'associe à des décors souvent épurés mais soignés malgré tout. Et certains dessins en une planche sont très beaux et envoutants. Le premier tome est le meilleur à mon avis. Il s'attache à la simple enfance de l'héroïne jusqu'à sa puberté. Je l'ai trouvé beau et charmant. Il peut en outre se suffire à lui-même si vous voulez goûter à ce récit sans vous engager sur la totalité. Les tomes suivants attireront les lecteurs qui veulent suivre encore davantage l'évolution de la jeune héroïne, l'adolescence puis le grand amour. Mais j'ai trouvé le tome 2 un peu plus cru et moins poétique le premier. Heureusement, la poésie revient dans le 3e et dernier tome et permet une fin attendue mais joyeuse.
Enfin du romantisme dans un manga d'abord destiné aux femmes mais pas que... selon la préface de l'auteur. On va s'attacher à suivre le destin sentimental d'une petite fille et de sa mère une veuve, tavernière dans une Corée très machiste de la première moitié du XXème siècle. Nous sommes en effet plongés dans une histoire se passant dans un milieu campagnard traditionnel avec ses coutumes et ses traditions où faire le commerce de l'alcool et de nourriture est jugé indigne. J'ai beaucoup aimé ce récit sensible et empli d'humanité qui allie également un zeste d'humour avec ce parcours initiatique féminin. Une histoire simple que la découverte de l'éveil mais intéressante car traitée avec ce qu'il faut pour éviter la niaiserie et le bonbon rose.
Une série de trois tomes un peu étrange. C'est la première fois que je lis un truc coréen et j'avoue avoir été un peu surpris que les personnages soient encore dans une vie digne du moyen age à une époque où il y a un train. Le dessin est un peu moche au début, mais on s'habitue vite. Je trouve toutefois qu'il manque un peu trop de décors, ce qui donne une sensation de vide. L'héroïne est attachante même si sa découverte de la sexualité est un peu trop stéréotypée, du genre 'Maman, pourquoi les garçons ils ont un truc entre les jambes qu'on a pas ?'. Le parallèle entre les filles et les fleurs, intéressant au début, devient vite répétitif et chiant. Malgré ses défauts, j'ai bien aimé lire cette histoire qui se lit tout de même assez vite malgré le nombre de pages.
Surprenant cet album. Ca a l'air niais, et, si on ne fait que feuilleter ce premier tome, on a l'impression d'un dessin un peu maladroit, très naïf, et d'histoires de filles un peu à l'eau de rose. Mais ce sont bien des histoires de filles. Et il y est question de roses. Ou plutôt de fleurs en général, puisque l'ensemble de ce tome est une sorte d'énorme métaphore filée entre les fleurs et l'amour, sous toutes ses formes. Ici cet amour est abordé de façon très poétique, assez imagée, et loin d'être nunuche, cette orientation nous permet d'en apprendre beaucoup sur la société traditionnelle coréenne. Le dessin est un peu en-deça de l'histoire, avec ses visages un peu irréguliers, ses traits "faciles". Mais cela n'entrave pas la lecture. Ce qui aurait tendance à l'entraver, ce seraient plutôt les bulles "transparentes", parfois difficiles à différencier du décor. Un décor qui est, lui, magnifique, Kim Dong-Hwa étant manifestement plus douée pour ça que pour les personnages. Un album tout en subtilité, à recommander à tous les romantiques.
Ma belle-fille m'a prêté cet "album". J'ai cru y avoir affaire à une histoire niaise, une histoire à l'eau de rose pour petites filles. Ben non !... Lecteur attentif, j'ai découvert des pages d'une délicatesse extrême ; un peu comme ces iconographies médiévales du Japon ancien. Un peu surpris quand même : les relations sexuelles ?... on parle ici de scarabées. C'est vrai que cette "méthode" narrative est coréenne. L'auteur joue ici avec une sorte de multiplicité des lieux, des styles. Il alterne un dessin au trait comique, à l'érotisme esquissé, à des scènes du genre "paysages éternels" de cartes postales. Surpris aussi : ce qui pouvait être une "farce" adolescente m'a également imprégné l'esprit -au fil des pages- de rencontres gourmandes. Joli. Je n'attends pas la suite avec une réelle impatience, mais la lirai volontiers.
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