L'Ange & le Dragon
Une jeune femme au nom qui chante comme un ruisseau... Hanaé Rose. Un amant de retour des guerres... Des rumeurs et des légendes qui courent sur les terres de Bruynes...
BD numérique Dragons École européenne supérieure de l'image
Une jeune femme au nom qui chante comme un ruisseau... Hanaé Rose. Un amant de retour des guerres... Des rumeurs et des légendes qui courent sur les terres de Bruynes... Des ossements millénaires oubliés au fin fond des mers... Une promesse. Une malédiction. Et la mort qui ne veut qu'embrasser. Alors.. Grandes s'ouvriront les portes du monde des mélancolies. Infographiste, Lalie porte en elle un univers rare, riche et foisonnant. A mille lieues d'être désincarnées, ses images de synthèse sont empreintes de magie et d'une rare féminité. Téhy, scénariste de " Yiu " et de " Fée et tendres automates ", a écrit pour Lalie une grande histoire d'amour, romanesque et empoisonnée. Emplie de vie et du fracas des sentiments. Un conte simple, vibrant et émouvant.
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Date de parution | 24 Janvier 2007 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Contrairement à certains puristes, je suis ouvert en techniques graphiques et je suis blindé en matières de couleurs à l'ancienne que beaucoup de posteurs plus jeunes que ma génération dénoncent dans ces colonnes assez souvent. Alors quand il s'agit d'images de synthèse, ça ne me dérange pas, à condition que le résultat en vaille la peine. Et ici, je ne trouve pas entièrement satisfaction. Pas nécessairement à cause du dessin d'ailleurs. Ces images de synthèse c'est bien joli, mais l'ennui c'est que ça génère soit des images franchement belles, soit des images franchement laides ; ici, il y a un peu des 2, c'est le premier point qui ne me fait pas décerner 3 étoiles. Ce qui me gêne légèrement, c'est certaines images sombres (déjà que le sujet est sombre et peu gai) et aussi certains visages qui ne sont pas toujours réussis, ils paraissent artificiels par leur côté plastique. C'est comme au cinéma avec des films comme l'Age de glace ou les films Pixar, les visages ont la même froideur. C'est bizarre quand on voit les progrès ahurissants atteint par cette technique, sur l'eau ou le gazon, et même certains détails de peau humaine. Ceci n'est pas reproduit ici. L'autre raison qui me laisse plutôt indifférent, c'est l'histoire ; certes, c'est peut-être une belle romance, un beau poème d'amour, un romanesque un peu atypique, mais je la trouve sans grande originalité parce que j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part soit en BD soit à l'écran ; les amours contrariés ou impossible, c'est pas nouveau. Au-dela de l'émotion, j'ai apprécié la richesse du dialogue très littéraire, et le mélange d'univers intemporels, mais ce diptyque ne m'a pas vraiment emballé dans l'ensemble. Je met quand même l'option d'achat car la découverte est intéressante.
Bon, tout a été un peu déjà dit à propos de cette BD, ou série infographique. Si l'on s'en tient au visuel je crois qu'il n'y a rien à dire: magnifiques images, joli travail sur les détails, couleurs flamboyantes, le seul bémol déjà noté concerne bien évidemment les visages qui ont tendance à être très figés. L'histoire est ce qu'elle est, le ton emphatique de certains dialogues ou voix off peut j'imagine en rebuter plus d'un. Alors oui, j'applaudis au travail, il est magnifique, mais I'm sorry, je préférerais toujours la bonne vieille plume ou les crayons de Messieurs A. Alice, M. Lauffray et consorts (désolé pour ceux que j'oublie, mais au vu de mes commentaires vous verrez de qui je parle).
J'ai trouvé cette bd absolument magnifique, à l'image de sa couverture. Je sais que l'utilisation de l'informatique en bande dessinée est très mal ressentie par les puristes du genre. Je pense qu'il faut vivre avec son temps et que le résultat lié à cette nouvelle technologie d'image de synthèse dépasse l'entendement. Avec un peu de recul, on peut affirmer que cette bd a été largement mésestimée lors de sa sortie. On accepte mieux de nos jours ces techniques lorsqu'elles produisent un résultat de qualité ce qui est le cas. On a l'impression que les dragons sont en 3D ce qui les rend plus réalistes et effrayants. A l'heure où cette technologie est utilisée dans le cinéma, je me dis que ce diptyque avait un peu d'avance sur son temps. Six ans après la sortie du premier tome, on ne peut qu'applaudir et rétablir les faits. Sur le fond, il s'agit d'une belle histoire d'amour sur le thème de l'acceptation de la mort. Lorsqu'un des amants meurt brutalement, sa compagne ne l'accepte pas. C'est déchirant par moment dans une ambiance romantique et gothique. Un conte simple, vibrant et bouleversant avec un superbe esthétisme.
Soleil et Téhy se lancent dans des albums innovants mettant en avant l’utilisation de nouvelles techniques de réalisation. Ici, ils font appel à Lalie pour réaliser un album tout en images de synthèses. Je ne suis pas vraiment réfractaire à leur utilisation en BD mais je trouve qu’en général, on perd tout ce qui fait leur point fort : c'est-à-dire la possibilité de se déplacer dans un univers en 3 dimensions alors que la BD ne présente que des images « arrêtées ». Un dessinateur parvient à mettre de l’animation dans une case en trompant l’œil du lecteur, en lui faisant croire qu’il y a du mouvement, c’est ce qui est, je pense, très difficile à faire en utilisant des images de synthèses. Je dois avouer que cet album m’a surpris car j’ai trouvé que l’ensemble était assez vivant. Au-delà des visages qui sont souvent figés et qui ont des expressions qui ne sont pas naturelles, j’ai trouvé qu’il y avait du mouvement dans les cases : des positions corporelles très réalistes, des feuilles d’arbres qui tombent, le vent dans les champs, les déplacements des dragons. Un très gros travail a été fait et les auteurs ont réussis à faire vivre les personnages. Tout ceci est complété avec des décors souvent très impressionnants, très détaillés, avec des ambiances colorées magnifiques. Les perspectives offertes par la 3D sont vraiment très bien reproduites sur les cases en 2D, et on obtient de très belles vues. Cette réussite graphique sert un scénario auquel je n’apporterais pas les mêmes louanges. On pourrait croire au début à une BD qui va nous présenter un univers en guerre avec d’immenses batailles à dos de dragons, mais finalement il n’en est rien. On va être spectateur d’un drame romantique qui aurait pu être prenant, poignant, mais je n’ai pas trouvé cette dimension dans la narration. Je l’ai en fait trouvé un peu plat, trop convenu, seule la fin a étayé ma curiosité. Mes yeux ont été ravis par le feuilletage, mais ma lecture a été ennuyeuse. Je lirai quand même la fin de ce diptyque car une bonne surprise est encore possible.
Belle ouvrage. J'avoue avoir été attiré par cette BD dès sa sortie en librairie, mais j'ai eu des hésitations à la vue du "dessin", même s'il serait plus juste de dire infographie dans le cas présent, et par l'histoire elle même. D'abord, je n'ai pas d'a priori vis à vis des auteurs, enfin surtout de Téhy puisqu'il s'agit pour Lalie de sa première histoire. En ce qui concerne Téhy, je n'ai lu que Yiu dans son oeuvre, donc je ne chercherai pas à faire la comparaison avec d'autres histoires qu'il a pu écrire. D'abord le dessin... L'infographie elle même, rend plutôt pas mal, les visages ont des expressions très réalistes, mais le rendu fait très plastique, rien n'est fait pour chercher à masquer que c'est un rendu fait par ordinateur. Je crois que c'est plutôt une habitude à prendre, car finalement ce rendu est plus proche d'une certaine réalité que ne peuvent l'être n'importe quelle bande dessinée, et que ce rendu d'une telle qualité nous rend exigeants, au point de demander à ce que le rendu soit encore plus "vrai", reproche qui ne me viendrait pas a l'esprit de faire pour un dessinateur plus "traditionnel" qui fait ses propres choix artistiques. Laissons là ces digressions sur l'infographie, pour parler de l'autre aspect important des choses, l'histoire et la narration. C'est là que l'on revient au scénario de type "amours contrariées" (en même temps, je doute de l'intérêt de traiter de l'amour sans nuage), avec un côté fantastique, une belle histoire, mais qui me laisse pour le moment un peu sur ma faim. Je n'ai cependant pas trop de doute que le second tome donnera tout son intérêt à l'histoire, et que c'est l'ensemble de la série qui vaudra à la fin. Je recommande l'histoire, avec une petite réserve, relative à l'attente du second tome.
Je ne suis pas amateur, voire j'ai tendance à détester l'utilisation de 3D et images digitalisées dans une BD. Mais force m'est d'admettre que les graphismes de L'Ange et le Dragon sont impressionnants de travail et de beauté. De grandes et belles cases, toutes travaillées avec un soin constant. Une très belle utilisation de la lumière et des compositions pour rendre un bel esthétisme. De beaux décors, de très beaux dragons, de belles couleurs. C'est un album qu'on regarde autant qu'on le lit. Et, même si le rythme est parfois un peu brisé par l'envie d'admirer certains cases ou d'en inspecter les détails, la lecture reste fluide comme pour une BD au graphisme habituel. Seuls les personnages ne me convainquent pas vraiment. Comme trop souvent en images 3D, ils ont des poses un peu figées et des expressions pas vraiment naturelles. De même, l'origine "construction 3D" du dessin ressort parfois un peu trop. L'utilisation de la 3D force en effet la comparaison avec des jeux vidéos pour lesquels des studios entiers se sont attelés à la tâche, et dans une telle comparaison, il faut admettre que des graphismes de grands jeux comme Oblivion paraissent nettement plus réalistes et l'aspect 3D moins visible. Mais il n'y a ici que deux auteurs qui se sont mis seuls à l'ouvrage, cela force donc le respect. L'ambiance de ce récit est manifestement tournée vers le romantisme. J'y note d'ailleurs un hommage peut-être inconscient au peintre romantique Friedrich puisque la seconde image de la galerie par exemple me rappelle fortement son tableau "Cloister Cemetery in the Snow". Cette ambiance romantique, chère à Téhy, est proche de celle de Fée et tendres Automates. C'est donc un peu grandiloquent ou théâtral par moment mais c'est un style et il est loin d'être désagréable. Le scénario est bon, pas tout à fait ma tasse de thé mais il n'a rien de trop léger ou de trop banal. Je ne suis pas encore vraiment convaincu car le premier tome actuellement paru n'y suffit pas à mes yeux, mais je demande à voir la suite, second tome qui aura en outre l'avantage d'achever le diptyque.
Les images de synthèse, dans l’absolu, je suis plutôt amateur, dans un jeu vidéo ou au cinéma, je suis assez facilement conquis par du bel ouvrage et stupéfait par la rapidité avec laquelle la qualité et la précision de ces images ont évolués en l’espace de quelques années. En bd, je trouve d’emblée toujours cela moins impressionnant, car on perd une des particularités absolument essentielle de l’image de synthèse : le mouvement. Car une vraie image de synthèse, ce n’est pas une image, mais un potentiel d’image, calculé en permanence par un ordi, c’est une espèce d’image en trois dimensions, avec une profondeur inédite. Figer cet image, et elle perd aussitôt un de ses plus beau atouts. Vous avez déjà remarqué à quel point une image figée d’un jeu vidéo, au dos d’une pochette ou dans un magazine, ne vous donne qu’une très vague idée de la qualité visuelle d’un jeu. C’est en vous déplaçant dans le jeu que vous pourrez seulement avoir une véritable appréciation sur sa qualité visuelle. Donc, dans un premier temps, l’image de synthèse en bd, c’est un peu vain. Cela représente beaucoup de travail sur un objet dont on n’utilisera jamais qu’une faible partie des potentialités. Et pourtant, malgré toutes ses réserves, je dois dire, qu’après Freaks Agency, malheureusement sabordée par son éditeur, j’ai trouvé une deuxième bd qui arrive à me convaincre qu’il y a un avenir possible pour l’image de synthèse en bd. Chose rare, parce que des bd lourdement assistée par ordi, j’en ai déjà lues pas mal, et l’ensemble était souvent soit tout simplement lamentable ("L’empreinte de satan"), soit au mieux très peu convainquant ("Les quartiers de l’étrange"). Cet album est la démonstration que peu importe l’outil, encre et papier ou ordinateur, s’il y a du talent derrière, le reste suivra. Que l’on travaille de manière traditionnelle ou avec les derniers outils graphiques numériques, il faut donner de la vie à ses personnages, raconter une histoire en image, et non pas se contenter d’aligner les vignettes à coup d’esbroufe visuelle. Ici, la particularité, c’est que l’esbroufe visuelle est là, tout est très esthétique, très travaillé, et pourtant, cela ne nuit jamais à la narration, on suit sans peine le découpage, et on arrive à donner corps aux personnages, malgré le caractère très léché du graphisme. Lalie a bien du talent. Pourquoi n’attribuer que trois étoiles, dès lors, alors qu’il s’agit d’une réussite assez incontestable sur ce plan-là ? Parce que l’intrigue de Téhy rappelle tout de même furieusement Fée et tendres Automates. Même si ce n’est pas la même histoire qui nous est contée, son intrigue semble faire appel exactement aux mêmes sentiments que ceux auxquels faisait appel Fée et tendres Automates. Comme si Shakespeare nous avait raconté, après Roméo et Juliette, une autre histoire avec un grand amour impossible. C’est typiquement le genre de sujet qu’on ne devrait aborder qu’une seule fois sinon le risque de se répéter à trop flagrant. Et puis, l’usage des récitatifs, très abondant, et d’une langage très « précieux », une espèce de néo-romantisme un peu pompeux, du Victor Hugo hyper maniéré, ça m’a un peu lourdé, comme s’il y avait là aussi, une débauche de moyen un peu trop démonstrative. Mais ça, c’est une pure question de sensibilité personnelle, moi, je suis plutôt admiratif des artistes qui jouent sur l’économie de moyens plutôt que de ceux qui font dans la surcharge (je préfère Magritte à Dali, les Clash à Queen), j’image que d’autres peuvent complètement adhérer à cette esthétique flamboyante. A vous de tenter, donc, surtout si vous êtes un passionné d'image de synthèse, car c'est, sur ce plan-là, une bd qui fera date, je pense.
Bon, essayons d'être impartial... moi qui adore Téhy et ma passion étant l'infographie ... Alors... cette BD est ... magnifique! On est évidement, au premier coup d’œil, attiré par la superbe couverture de Lalie… à vous de juger. Pour moi je n’aurai pas acheté cette BD uniquement sur la couverture s’il n’y avait pas eu le nom d’un des meilleurs scénariste : Téhy Comme d’habitude, Téhy arrive à faire passer tant d’émotions en si peu de pages. Attention, L’Ange & le Dragon se rapproche plus de Fée et tendres Automates que de Yiu ! On retrouve donc le thème de l’amour éternel où, là encore, le prix à payer sera … une malédiction. Pauvre Hanaé Rose. Coté « coup de crayon » … est bien … y a pas de crayon. Tout le projet est de sortir les deux BD entièrement réalisées en image de synthèse. Bien sur il y en à qui écriront au scandale ! Je répondrais à ces personnes : prenez 2 minutes et ouvrez cet album. C’est simplement une merveille : le cadrage, le mouvement, les ombres. Qu’Hanaé Rose est belle ! C’est simple je pense que les 2 planches centrales dans la serre aux roses sont les plus belles que j’ai pu voir depuis bien longtemps. Alors pourquoi pas 5/5 pour ce chef d’œuvre. Simplement je veux voir le deuxième album avant de juger ! Que l’on ait pas la même déconvenue qu’avec le tome 3 de Fée et tendres Automates et de son changement de dessinateur ou du style de Freaks Agency et le s’abordage de la série. Sans réserve, achetez, lisez et appréciez. Dépêchez vous vous n’avez que 6 minutes ! Jam
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