Fanfan la Tulipe

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Les aventures bondissantes d'un redresseur de torts.


Les petits éditeurs indépendants Pif Gadget Séries avec un unique avis

Nous sommes au 18ème siècle... Un jeune homme se trouve enrôlé de force dans le régiment d'Aquitaine des armées françaises. Fanfan la Tulipe, c'est ainsi qu'on l'appelle, se rend vite compte de l'inutilité de la guerre et déserte. Il va alors devenir une sorte de Robin des Bois moderne et va se mettre au service des plus démunis.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1975
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Fanfan la Tulipe © Editions du Kangourou/Temps Forts 1975
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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12/02/2007 | L'Ymagier
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Par L'Ymagier
Note: 3/5

Curieuse cette BD, car elle est née d'un film. C'est en effet en 1952 que sort sur les écrans "Fanfan la Tulipe", réalisé par Christian-Jaque. La vedette masculine en est Gérard Philippe. Immense succès. Ce long-métrage est vite adapté et "Fanfan" dessiné fait sa première apparition dans l'hebdo "L'Intrépide" n° 129 du 24 Avril 1952. L'histoire s'y termine dans le n° 337 du 12 Avril 1956. Scénarisée par Jean PRADO et dessinée par le très talentueux Etienne LE RALLIC, elle ne sera pourtant JAMAIS éditée. C'est en 1971 que l'on découvre à nouveau Fanfan, dans "Pif Gadget" n° 1359 du 17 Juin 1971. Ses aventures y paraîtront jusqu'en 1980. Le scénariste en est Jean Sanitas, les dessinateurs Christian Gaty et Lucien Notier. C'est cette série qui fera l'objet de deux albums. Qu'en dire ?... bien que transposée au 18ème siècle, la gestion graphique et la mise en pages me fait penser à ces bons vieux comics des années 30-50. Les auteurs font preuve d'imagination et, bien que gardant la ligne générale de l'histoire de 1952, s'en démarquent néanmoins. Le dessin ?... Chouette ! Un beau trait réaliste, énergique, bien lisible, qui fait la part belle à la gestuelle pendant les coups de mains et bagarres diverses. La noblesse y est -avec art- tournée en ridicule. Et c'est ce qui a plu au lectorat : un "petit" français, venu de nulle part, qui flanque raclée sur raclée aux nantis, se moque de l'ordre établi. Je l'aime bien, cette sorte de Zorro sans masque, car il sait être vu ou lu sous deux aspects différents : celui d'une sorte de chevalier qui défend la veuve et l'orphelin, ou comme la représentation type de la racaille qui sévissait en ce temps-là... Une bonne série -oubliée quand même- pour un héros qui, lui, est encore dans de très nombreuses mémoires.

12/02/2007 (modifier)