Tartine
Les aventures comiques d'une mémé et d'un petit roi.
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Les petits éditeurs indépendants
Tartine ?... c'est une petite vieille, centenaire, dotée d'une force assez phénoménale. Son physique est ingrat, son nez est proéminent, son menton en galoche. Mais bien que nantie d'un tempérament volcanique, elle a surtout un coeur... en or. Rapidement, Tartine va faire la connaissance -et recueillir- un malheureux gamin qui se révèlera en réalité être Toto 1er, le roi de Fantasia. Et ce duo ainsi formé va vivre de trépidantes aventures au cours d'une carrière qui va se poursuivre pendant quasi 30 ans.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 1970 |
Statut histoire | Série terminée 8 tomes parus |
Les avis
Cette bande italienne créée en 1955 par Giovan Battista Carpi dans le magazine Volpetto fera vite son apparition en France dans Bimbo, puis aura son propre fascicule édité par la SFPI (Société Française de Presse illustrée) dès 1957. On la verra aussi dans Tartinet. Je me souviens très bien de cette série très enfantine, on la trouvait en petit format, et j'ignorais qu'il y avait eu des éditions en albums dans les années 70; d'autres pockets italiens de Bd d'aventure auraient selon moi mérité cent fois plus l'édition en albums, car franchement j'avoue que j'en lisais un peu mais sans conviction ni plaisir, je trouvais cette série vraiment stupide. Gros succès transalpin et français pourtant des 2 décennies 50 et 60, la bande sera reprise par de nombreux dessinateurs jusqu'en 1981, assurant ainsi une belle longévité à cette mamie dynamique, vêtue à la mode rétro, coiffée d'un chignon et dotée d'une force herculéenne. Le personnage est pittoresque mais assez laid, les personnages secondaires rigolos et truculents, même si je n'ai plus aucun souvenir de Toto Ier. Le dessin au trait simple, les décors minimalistes, l'humour quelque peu naïf sont typiques des Bd populaires humoristiques de cette époque.
Vague souvenir d’enfance, je me rappelle avoir lu deux ou trois des albums de la série. Une lecture suffisamment marquante pour que je me remémore encore à l’heure actuelle certains passages de « Un froid de Canard ». Comme quoi, la mémoire reste un des grands mystères de l’humanité. Les histoires n’avaient ni queue, ni tête, et pas vraiment d’intrigue centrale non plus. Tartine (une mamy au coeur tendre mais au caractère de cochon) était forte comme 10 turcs tandis que Totor 1er restait plutôt flegmatique et casse-pieds. Des personnages loufoques aux physiques marquants. Un mur traversé ou un arbre arraché ou un méchant assommé à chaque page. Un dessin simple et sans fioriture, très lisible mais sans envergure (décors sommaires, paysages rudimentaires). Dans le style, je pense que c’était fait avec un certain talent. En tous les cas, à l’époque, je préférais ces histoires aux aventures de Donald ou de l’Oncle Picsou (qui, pour moi, officiaient dans la même catégorie). Pas mal, quoi, pour l’époque (et une belle pièce de musée à l’heure actuelle).
Tartine ?... elle débute en Italie, en 1953, dans le fascicule "Trottolino". Elle s'appelle alors "Nonna Abelarda" (Grand-Mère Abélarde). Gros succès transalpin où le jeune lectorat s'amuse bien de ses frasques. C'est en 1956 qu'elle fait son entrée en France. Les histoires ?... aucune prétention, aucune crédibilité : c'est de l'humour assez explosif (pour les plus jeunes) qui se dispute à l'absurde le plus pur, mais quand même gentillet. Mais ça marche !... Je me souviens, gamin, aller chercher MON "Tartine" (en petit format) hebdomadaire qui -alors- coûtait l'équivalent de 7 Eurocents. Et j'en ai lu, des "Tartine", des "Tartine Mariol" et autres "Tartinet" ; car les aventures de cette mémé ont été déclinées en plusieurs appellations. Le graphisme ?... les histoires sont rapidement dessinées par un collectif. Mais le trait sera toujours simple, bien lisible, mettant "en avant" les personnages par rapport aux décors qui -souvent- sont rares ou inexistants. Tartine ?... aisément trouvables en Belgique, surtout en format poche ; ce bien que sa "production" se soit arrêtée en 1982. Je dois en posséder quelque 300 exemplaires (honte à moi : dans deux cartons). Je ne les lis plus, c'est vrai ; mais c'est un (petit) pan de ma jeunesse dont je ne veux absolument pas me débarrasser. Les albums : Editions M.C.L. : 8 tomes de 1970 à 1978. Mais c'est aussi, aux éditions SNPI : 448 "petits formats" de 1956 à 1982, 74 "grands formats", sous le nom "Festival Tartine", de 1961 à 1973, 198 "Tartinet", de 1959 à 1970
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site