Rocky
Rocky est un adulescent suédois, dans toute sa splendeur, et toute sa décadence.
Animalier Auteurs nordiques Les petits éditeurs indépendants Pays scandinaves Strips
Viré de chez son meilleur ami et largué par sa copine (tout ça le même jour), Rocky (c'est son nom) entame une année maudite, une année de galères, de plans pourris en plan encore plus pourris, de jobs de merde, de nuits oubliables, et de premières fois qui seront les dernières (on l'espère pour lui)... Sans parler des gueules de bois (et en Suède on s'y connaît) et sans oublier un voyage mémorable (et cauchemardesque) à New York, une petite semaine à l'hôpital et quelques séjours au poste... Tout ça pour en sortir pas beaucoup plus malin, mais avec beaucoup plus de cicatrices... Peut-être que ça impressionnera les filles. Grâce à Rocky : - vous apprendrez à dire des choses sexy en Suèdois, - à faire du sport un lendemain de cuite, - à vous faire larguer et virer de chez vous le même jour, - à partir à New York pour ne pas avoir à retrouver d'appartement, - à exercer une répartie sans limite et d'une totale mauvaise foi. Alors maintenant, oubliez jusqu'au mot "Balboa", ce Rocky-là a du punch mais ne porte pas de short rouge, ni de gants de boxe et même s'il aurait plutôt tendance à courir si quelqu'un lui demande son portefeuille, vous n'êtes pas prêt de l'oublier. Ce n'est pas tous les jours que l'on croise un ours aussi désagréable...
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Date de parution | 02 Février 2007 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis
On peut parler de Rocky et ses amis en les qualifiant d'adultes immatures, de grands enfants ne pensant qu'à glander et faire la fête. Ils sont sans le sou, ils s'ennuient, ils ne bossent pas, galèrent pour se loger... mais pour moi ils sont plus que ça, pour moi ce sont des branleurs de première. Rocky, le héros à tête de chien est le pire ou le meilleur de cette bande de branleurs. J'ai beaucoup d'affection pour ce personnage malgré qu'il soit vulgaire, lâche, phallocrate, profiteur, veule, immoral et j'en passe. Rocky a du panache, il est un parasite haut de gamme, pas un des glands qu'il fréquente ne lui arrive à la cheville. Mais surtout Rocky a de l'humour. L'auteur aussi. Les strips se suivent plus ou moins, je les ai ingurgités sans lassitude et avec beaucoup de plaisir. Peut-être parce que j'ai trouvé beaucoup de point communs entre les situations vécues par Rocky et des points de ma propre vie. Peut-être parce que l'aspect générationnel joue un peu. Dans ce premier album : La Revanche, l'action se situe entre 1998 et 2000, Rocky a vingt cinq ans... j'avais 25 ans moi-même en 2000. Cet album de cent pages m'a vraiment fait rire, le descriptif des situations est juste. Toutes les teufs pourries, les moments de déprimes étalées sur le canapé des copains, les discussions foireuses au bistrot, les cuites... autant de moments montrés avec justesse, sans enjolivement malvenu, sans fard mais avec assez d’autodérision (Rocky est inspiré de la vie de l’auteur) pour que ce soit accrocheur et sonne vrai. De plus, les références populaires abondent... des références qui me parlent. Les dessins sont simples, la représentation des personnages sous forme d'animaux évite l'aspect drame humain ennuyeux et colle bien à l'esprit cabot des aventures de cette joyeuse petite bande de potes. J'ai beaucoup aimé, si un jour il y a une suite je la lirai avec plaisir... JJJ
Parmi toutes les séries à strips que j'ai lues jusqu'à présent, Rocky est celle qui m'a fait le plus rire. Il faut dire que cette série a un humour beaucoup plus adulte que Snoopy ou Garfield. Ici, le héros est un obsédé sexuel, un parasite et un adulte qui fuit souvent ses responsabilités. Malgré tous ses défauts, Rocky est un personnage vraiment attachant et j'ai eu du plaisir à lire ses aventures. Il y a tout de même une chose que je n'ai pas aimée. Souvent, Rocky va à une fête, essaie de draguer une fille et finit avec une gueule de bois le lendemain. C'est marrant une fois, mais après dix fois ce n'est plus réellement drôle. Heureusement qu'il y a d'excellents gags pour rattraper ça.
Je ne suis pas fan de strip, j'ai parfois du mal à accrocher à tous les types d'humour. Mais Rocky j'adore. Alors peut-être que je suis dans la cible de ce genre d'humour, le personnage me ressemble par certains côtés. Je suis à peu près dans la même tranche de vie et je pense que ces strips plairont moins à un quadra qu'à un jeune adulte. Rocky a environ 25 ans, vit à Stockholm, pas de boulot, pas de toit, il squatte à droite à gauche chez les potes, et va de petite amie sérieuse à coup d'un soir. Il gribouille 2-3 dessins pour quelques revues under-underground. On suit ces petites aventures d'un homme qui ne pense vraiment pas au lendemain mais surtout à faire la teuf. Quand il part aux Etats-Unis par exemple, il claque toute sa tune en fringues sans penser s'il pourra se faire un peu de tune pour payer son billet d'avion de retour, et il vient de se faire virer de son magazine. On vit les débuts du succès de son présent strip dans le journal Métro, ses réactions face à ses premières groupies. Martin Kellerman raconte que ses propres potes riaient des situations de ce strip ne sachant pas qu'ils en étaient les inspirateurs, et sans savoir au début qu'il était l'auteur de Rocky (ce qui a dû se savoir assez vite, car chaque strip est signé, aussi on trouve souvent l'email de l'auteur, sujet d'un gag d'ailleurs). J'aime aussi beaucoup le dessin et ses personnages à tête animalière. Rocky est un chien type bulldog, dans ses potes on trouve un oiseau, un chat etc. J'ai mis plusieurs jours à lire cet album assez dense. Il est vrai que je peux concéder toutefois une petite lassitude sur la fin, ou peut-on dire une moins grande régularité dans l'éclat de rire. Mais globalement les gags sont bien retranscrits et percutants même après la traduction française et malgré les références à la culture suédoise qui entoure Rocky. Allez hop 5 étoiles pour une fois, je n'en ai pas mis du tout en 2007, il n'est pas trop tard pour mettre la note max bien méritée sur cette parution du mois de février dernier.
J'ai découvert Rocky au festival d'Angoulême 2007, il y avait quelques strips dans un magazine du festival. Ces quelques images ont suffi pour que je fonce tête baissée sur cette BD. Et grand bien m'en a pris... Je crois que je n'ai jamais autant rigolé en lisant une BD. Les dessins sont simples mais efficaces, la majorité des gags sont excellents, les dialogues magiques (merci aux traducteurs) et la mise en page très aérée; et l'ensemble est franchement volumineux. Pour une excellente série qui commence (malgré les nombreux volumes sortis en suède); j'attends le prochain avec impatience !!!
Tiens, ça doit être une habitude chez les auteurs scandinaves, de représenter les humains par des animaux... Après Jason, voici donc Martin Kellermann, qui déboule avec son "Rocky", sorte d'autobiographie désabusée et un peu romancée. Rocky est un chien (ou un ours ?) qui va de petits boulots pour survivre en contrats foireux pour ses strips qui racontent la société qui l'entoure. C'est transparent, et assumé dans la préface, Rocky, c'est Kellermann, à l'époque où il galérait à mort. Et puis un jour ses strips ont été pris par le quotidien gratuit Métro (le même qu'en France, mais en suédois). Et le succès a été immense dans son pays et même sur l'ensemble de la Scandinavie. "Rocky" a même été publié par le 20 minutes suisse, concurrent direct de... Métro. L'histoire ? celle d'un jeune qui n'arrive pas à grandir, qui vole de relations semi-sérieuses à des thons rencontrés un soir de biture, de plans de boulot foireux à des apparts sous-loués. Rocky a presque 25 ans, mais n'arrive pas à se stabiliser. Pourtant il en a envie. Mais il a envie aussi de se faire un max de meufs, de s'éclater, de se bourrer la gueule. C'est un portrait sans concession de cet âge d'"adulescent", celui qui n'est plus en âge d'être étudiant oisif, mais qui n'arrive pas encore à se stabiliser sur le plan personnel et le plan professionnel. C'est très sympa, fort révélateur d'une société suédoise pas si éloignée de la nôtre. Il y a beaucoup de références à la pop culture, et un certain nombre aux traditions locales suédoises, "défaut" que les traducteurs ont tenté d'atténuer sans dénaturer le propos général des strips. C'est vraiment sympa, et j'ai ri à de nombreuses reprises pour des répliques à hurler ou des situations tellement authentiques. Cela devrait plaire à pas mal de jeunes trentenaires... Je réserve ma note finale pour les tomes suivants.
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