Le Loup de Hinata (Hinata no Okami)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Apprivoisez les codes des rônins...


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Gentosha Les petits éditeurs indépendants Samourai Seinen Séries avec un unique avis

1863, plus rien ne va à Kyoto : les fiefs de Chôshû et de Doshû attaquent depuis des années la population, prétextant une punition divine... puisque selon eux, le shogunat serait infidèle à l'Empereur ! Tous ceux qui tentent de les arrêter meurent les uns après les autres. Mais un shinsengumi, force policière spéciale composée de samouraïs et de paysans et loyale envers l'Empereur, décide alors d'aider le fief d'Aizu à arrêter ces massacres. Jusqu'au moment où ils découvrent que leur propre chef ne se bat pas réellement pour le Shogun, ni pour sauvegarder l'indépendance du pays, face aux invasions étrangères... Commence alors une lutte infernale pour nos héros.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2007
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série Le Loup de Hinata © Kami 2007
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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22/02/2007 | Spooky
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Par Spooky
Note: 2/5
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Bof... L'objectif de cette série est de nous replonger dans l'ambiance du Japon médiéval, enfin plutôt de la fin de cette période, puisque l'histoire se déroule en 1863. Une époque où les shoguns étaient encore les gardiens de la loi, mais qui faisaient régner une certaine terreur. Le monde des rônins est sans doute fascinant, mais la façon dont l'aborde l'auteur n'incite pas à s'y intéresser plus que ça. En effet l'histoire débute de façon très confuse, avec un jeune homme qu'on pense être un fugitif, qui se réfugie chez une prostituée de luxe. Et puis celui-ci s'en va rejoindre ses camarades rônins. Les remugles des vestiaires de guerriers sont sans doute plus intéressants, car la prostituée ne réapparaît plus. Et puis on nous présente des tas de personnages, sans qu'on comprenne vraiment ce qu'ils font là. On rentre de plain-pied dans les luttes de pouvoir et les enjeux entre shogûns, daimyos et rônins, et c'est un vrai bordel, parce que rien n'est expliqué. Enfin si, il y a une postface, mais presque aussi nébuleuse que le manga... Heureusement que le graphisme est assez sympa, raffiné, presque féminin. L'auteur le revendique, en plus. A noter que les esquisses et les ébauches de fin de volume sont assez jolies, presque plus que le dessin dans le manga... A lire si le Japon médiéval vous passionne, et que vous êtes déjà familiarisé(e) avec ses codes...

22/02/2007 (MAJ le 03/06/2008) (modifier)