Le Voyage en Occident
Adaptation en bande dessinée du plus populaire des romans chinois : Xi You Ji. Connu également comme "Le roi des singes" ou "La pérégrination vers l'Ouest", il nous raconte l'histoire d'un singe aux origines divines, chargé d'accompagné un moine à la recherche des sources du bouddhisme.
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Adaptation en bande dessinée du plus populaire des romans chinois : Xi You Ji. Connu également comme "Le roi des singes" ou "La pérégrination vers l'Ouest", il nous raconte l'histoire d'un singe aux origines divines, chargé d'accompagné un moine à la recherche des sources du bouddhisme. Le roi des singes ne craint rien ni personne ! Impertinent, batailleur, ripailleur, Singet n'est jamais satisfait du sort que lui réservent les dieux. Il bafoue les charges les unes après les autres, allant même jusqu'à dévorer toutes les pêches d'immortalité ! Jusqu'au jour où les Dieux n'en peuvent vraiment plus et on recours à une divinité invincible, chargée de punir cet animal turbulent.
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Date de parution | 26 Janvier 2007 |
Statut histoire | Série abandonnée (20 tomes en VO) 5 tomes parus |
Les avis
Encore un exemple de série arrêté trop tôt selon moi. L'idée de faire une adaptation en BD du fameux roman "Le voyage en Occident" n'est pas nouvelle, et déjà souvent faite. Mais j'ai beaucoup aimé la façon dont les auteurs se l'accaparaient ici, en faisant quelque chose d'un peu plus moderne et mordant. Les personnages sont représentés de manière plus coulantes, et Singet est parfois moins châtié dans son langage que ce que l'on pourrait attendre d'un classique de la littérature chinoise. Cela dit, les auteurs semblaient avoir un peu de mal à doser entre l'humour et le sérieux du livre originel, donnant parfois des scènes qui basculaient trop vit de l'un à l'autre. Mais l'ensemble se laissait lire et était plaisant. Le dessin n'était pas en reste, lisible et clair, avec des représentations sympathiques des personnages. Je regrette juste que le format ne permette pas d'avoir de plus grandes cases dans certaines planches. Mais la série fut arrêté bien avant sa conclusion, et je ne peux clairement pas vous la conseiller du coup. Penchez-vous sur les autres adaptations, qui sont complètes au moins. Dommage !
"Le voyage en occident", ou l'histoire du Roi des Singes confronté aux divinités Chinoises, voilà un récit antique qu'il me tardait de voir brillamment adapté en bande-dessinée. Il s'agit là en effet d'une légende célèbre dont je ne connaissais que des bribes et dont j'avais d'autant plus entendu parler qu'elle a largement inspiré les aventures de SanGoku dans les débuts de Dragon Ball. L'adaptation en manhua de Chen Weidong et Peng Chao est à mes yeux une vraie réussite. La légende est retranscrite dans son intégralité, modernisée dans sa narration, ses dialogues et le comportement de ses personnages, mais fidèle, à ce qu'il me semble, à sa complexité et à son contenu authentique. Ce récit est complexe car il met en scène les divinités de la religion chinoise au 16e siècle, or celle-ci étant un joyeux mélange de Taoïsme, Confucianisme et Bouddhisme : les dragons côtoient donc les bouddhas, les empereurs du ciel et les saints immortels dans un panthéon aussi varié que confus aux yeux d'un néophyte. Et le Roi Singe, au milieu de tout cela, n'est ni tout à fait une divinité ni tout à fait un mortel, création presque accidentelle du Ciel et de la Terre. Ingénu et turbulent, rappelant les personnages de Peter Pan ou de SanGoku, il est également arrogant et très imbu de son pouvoir qui parait sans limite. A tel point qu'il tient tête à tous les dieux et seul le grand Bouddha originel est en mesure de lui dicter ses sages ordres. Ce manhua bénéficie d'un dessin excellent. Typé manga, il est maîtrisé, clair, dynamique et agréable à lire comme à regarder. Les couvertures contrastent un peu avec le contenu des albums. Elles représentent en effet un Roi Singe aux allures presque démoniaques et brutales. Brutal, il peut l'être, oui, mais il n'a d'un démon que le désordre qu'il crée avec le sourire autour de lui. Le récit est fluide et plutôt prenant. Le Roi Singe y est à la fois attachant par son ingénuité et la façon dont il bouscule la stricte société divine, mais aussi énervant par sa suffisance, sa hargne et sa réussite. Le scénario m'a semblé un petit peu trop guerrier lors des deux premiers tomes sortis actuellement, mais à ma connaissance, c'est fidèle à la légende originelle. Cet aspect combatif pourrait rebuter les allergiques aux mangas shonens, mais quand on y regarde bien, la plupart des récits divins comportent leurs lots de combats titanesques. Ceux-ci passent plutôt bien et s'intègrent tout à fait dans l'ambiance mythologique. J'ai lu ce manhua avec tout l'intérêt que je peux porter à une légende ancienne adaptée avec brio et modernisme en BD. L'intrigue un peu échevelée me fait cependant craindre une certaine lassitude au fil des tomes, la série étant sensée en comporter 20. Mais pour le moment, c'est une réussite et il me tarde de voir le turbulent Roi Singe confronté aux principes sages et posés du Bouddhisme.
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