Là où vont nos pères (The Arrival)

Note: 3.79/5
(3.79/5 pour 34 avis)

Angoulême 2008 : prix du meilleur album (Fauve d'or). Un jour, un homme fait sa valise. Il quitte sa femme et sa fille, puis il s’en va. Il prend le train et embarque à bord d’un navire sur lequel il va traverser l’océan. Destination la terre promise, vers un pays inconnu.


Angoulême : récapitulatif des séries primées BD à offrir BD muette Immigrants Les prix lecteurs BDTheque 2007

Un jour, un homme fait sa valise. Il quitte sa femme et sa fille, puis il s’en va. Il prend le train et embarque à bord d’un navire sur lequel il va traverser l’océan. Destination la terre promise, vers un pays inconnu. Cet homme est un émigrant. S’il laisse sa vie derrière lui, c’est parce qu’il espère en trouver une meilleure, ailleurs, loin de chez lui et loin des siens. Là-bas, dans ce pays nouveau et étrange où il doit réapprendre à vivre, il rencontrera d’autres gens, exilés comme lui, et comme lui perdus dans ce monde nouveau… Là où vont nos pères est un album d’une profonde originalité. Consacré à un thème plus que jamais d’actualité - l’émigration -, l’auteur a pris le parti d’un récit onirique qui acquiert la force d’une histoire universelle et intemporelle. Cette BD muette – et donc lisible par tous, partout dans le monde – tient à la fois du récit fantastique, du conte initiatique et du livre d’Histoire. Dessiné dans des teintes sépias, comme si l’histoire oscillait entre rêve et réalité mais aussi entre passé et présent, cet album traite d’un thème universel sans jamais tomber dans le pathos grâce au pouvoir d’évocation du graphisme et à la magie envoûtante de ses images.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Mars 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Là où vont nos pères © Dargaud 2007
Les notes
Note: 3.79/5
(3.79/5 pour 34 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

07/03/2007 | Ro
Modifier


Par Solo
Note: 4/5
L'avatar du posteur Solo

Une histoire où le surréalisme s’invite dans notre monde pour expliquer autrement les problématiques d’accueil des étrangers. On trouve un idéal de comportements, venant du peuple, mais nous ne sommes pas non plus sur une utopie du genre humain puisque le contexte et les péripéties sont aussi là pour montrer tous les travers de l’Humanité (guerres, répressions provoquant l’exil, travail à la chaîne, absence d’encadrement de l’immigration pour favoriser l’intégration sociale des étrangers…). De manière générale, les métaphores sont assez claires et bien trouvées. Le dessin réaliste permet aussi de comprendre les choses de manières concrètes, donc on n’entre pas dans un monde d’abstractions insolubles. Je n’ai pas su donner une interprétation sur tout, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier le scénario. Les animaux domestiques par exemple, chacun à le sien (ou doit avoir le sien?), mais je ne sais pas comment le traduire. BD muette, alors parlons du graphisme. La confrontation entre le réalisme et l’onirisme se retrouve dans le dessin, qui est vraiment très beau. Certaines pleines pages m'ont rendu contemplatif. J’ai lu en postface que l’auteur s’était appuyé sur des photographies par endroit pour réaliser ses dessins. Je l’avais en effet senti à la lecture car il y a très peu de dynamisme. Je ne veux pas en faire un reproche, ces arrêts sur image ajoutent un côté nostalgique et rêveur, comme quand on regarde des cartes postales ou des photos sépia. Je pousse à 4/5 pour l’originalité de l’œuvre, son approche sur un thème universel et pour la qualité du dessin. Je serai content de le lire à nouveau un jour, même si je n’irais pas jusqu’à la posséder.

02/11/2022 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ju

"Là où vont nos pères" est une très bonne bd muette, elle remplit toutes les cases qui font que j'aime particulièrement ce genre de bus quand elles sont bien faites : histoire simple mais touchante, développement fluide, et dessins magnifiques. Cette bd-ci est donc sur le thème de l'immigration. Un homme quitte sa famille pour trouver une meilleure vie loin, très loin. Il arrive par ferry pour quitter son pays natal ou un fléau le persécute, lui et sa famille. Il découvre donc d'autres coutumes, d'autres manières de vivre, une langue inconnue, des aliments qui lui semblent totalement farfelus. C'est là que réside l'originalité de la bd. La façon de vivre de tous ces gens nous est inconnue à nous, lecteurs : transport en cabine-ballon, animaux de compagnies inconnus, alphabet totalement différent de ce que l'on peut connaitre, etc. Shaun Tan, en utilisant ce procédé, en donnant à ces habitants des habitudes que nous lecteurs ne connaissons pas, qu'il a inventé, réussit à nous mettre à la place de ces migrants qui arrivent et débarquent dans un nouveau monde où tout leur parait surnaturel, tout comme nous parait surnaturel l'univers que nous avons sous les yeux. En effet, habituellement, on retrouve ce genre d'univers et de graphisme dans des séries de SF ou de Fantasy, alors qu'ici on est vraiment dans du roman graphique et que le propos de la bande dessinée est véritablement la façon dont le héros s'acclimate, les gens qu'il rencontre et les histoires respectives de ces gens-là. L'univers n'est là que pour rendre l'impression de débarquer dans un nouveau monde, comme le personnage principal. Cette trouvaille de Tan est particulièrement efficace et réussie. On est embarqué avec cet homme et on découvre et on s'acclimate petit à petit à ces coutumes et ces façons de vivre, notamment les aliments dans les boites, etc. On reste dans cet univers un peu fantastique avec les histoires des différents protagonistes, qui ont tous vécus des situations atroces, mais toujours dépeintes de façon originale. Au final, même si ce n'est pas vraiment dit, on arrive à retranscrire à peu près ces histoires à des situations réelles. Personnellement, j'ai instinctivement pensé aux Etats-Unis, avec l'arrivée en bateau, et à une période qui se situerait entre les deux guerres mondiales, voire juste après la deuxième. Peut-être l'auteur a-t-il pensé à autre chose en faisant ces planches, ou pas, mais ce n'est au final pas bien important. En tout cas, j'ai vraiment été transporté. Je disais que cette bd comportait les ingrédients indispensables selon moi pour une bonne bd muette, mais je serais presque tenté d'en ajouter un, plus complexe à définir. Pour qu'une bd muette marche sur moi, il fait qu'elle ait un truc en plus, qu'il y ait de l'exagération par exemple, ou une originalité particulière. Dans toutes les bas muettes que j'ai appréciées, j'ai trouvé ce petit truc qui faisait, outre le dessin, que la lecture était remarquable. En ce qui concerne le dessin, il a un style propre et très réaliste qui n'est pas forcément celui que je préfère, mais il faut reconnaitre qu'il est très très bien maitrisé et certaines planches sont très belles. Le choix de colorisation est très bon, et contribue à la beauté un peu froide du dessin. S'il fallait trouver un petit défaut, c'est peut-être l'aspect un peu optimiste de la bd, comme d'autres ont pu le noter. Il n'est pas total, car les difficultés du héros à trouver un emploi constituent une grande partie du récit, et il se retrouve à faire un métier rébarbatif et épuisant en usine, et les histoires des gens qu'il rencontre sont très dures. Mais effectivement, il ne rencontre aucune personne qui lui est vraiment hostile, il se fait des amis et semble réussir à ne pas être si isolé, sort que peuvent connaitre beaucoup de personnes dans ce cas. Mais Tan semble avoir voulu se concentrer sur les moments positifs (les scènes où l'on refuse de lui donner du travail sont au final assez peu développées) et, vu la poésie du produit fini, on ne peut pas lui en vouloir.

26/01/2022 (modifier)
Par Titanick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Titanick

Beaucoup d'avis déjà sur cette série, et beaucoup d'éloges. Pour ma part, elle les mérite amplement. J'ai tout simplement été envoutée par le traitement de ce sujet si sensible. Tout a été dit déjà. Un dessin magnifique qui sert l'histoire universelle des exilés dans ce monde. Une colorisation douce et chaude qui appuie admirablement le côté onirique des images. Comme beaucoup, j'ai apprécié l'idée de ce monde imaginaire qui permet au lecteur de comprendre ce qu'il y a de déroutant lorsqu'on en arrive à devoir vivre et s'adapter dans une contrée où aucun code ne nous est familier, l'écriture, la nourriture, les habitudes... et en cela le côté muet de cette bd s'y prête, pas de langage auquel se raccrocher, très bien vu de la part de l'auteur. La terre d'acceuil décrite ici est idéalisée par rapport à ce que doivent vivre beaucoup de migrants dans la réalité. Ce père de famille fait des rencontres bienveillantes, qui l'aident à s'approprier cette nouvelle vie et lui permettent d'accueillir à son tour ses proches. On est, je le crains, bien loin de ce que subissent beaucoup d'entre eux. Une belle vision d'utopie quand on constate la dure réalité des débats d'idées actuels sur ce sujet.

16/11/2021 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
L'avatar du posteur McClure

Complètement passé à côté de ma lecture. Je vais la relire un de ces 4 mais là ? Tout ça pour ça ? Alors oui le dessin est joli, manquerait plus que ça pour une bd muette !! Mais je n'y ai trouvé que de l'ennui. La thématique de l'immigration est bien travaillée, le dessin, le crayonné tout cela est de bonne facture, mais voilà, ça ne m'a pas dégagé d'émotion, pas de sentiment sinon celui de l'ennui. Il est des bouquins que l'on découvre par le biais de leur réputation. Parfois ça fonctionne, d'autres fois non. Je conseille vivement donc de lire cette oeuvre avant l'achat. En relisant les avis, pour certains c'est magnifique et je ne vais pas contre cette évidence. Mais pour moi il doit y avoir plus qu'un tableau, une histoire, une profondeur, que je n'ai pas ici.

06/06/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le titre original, « The arrival », en faisant référence à la figure de l’immigré autour duquel va tourner tout l’album me parait bien plus adapté que le titre français « Là où vont nos pères », qui semble lui mettre l’accent sur ceux qui sont restés (et qui pensent à ceux qui sont partis). En effet, si l’immigré pense ici à ce qu’il a laissé derrière lui (famille, amis, pays, mœurs), c’est bien lui et pas ses regrets qui forme l’ossature de ce très bel album. C’est un immigré et une immigration impersonnels qui traversent cet album, et Shaun Tan n’a pas cherché à « situer » précisément, dans le temps et dans l’espace, l’errance ici présentée. Même si l’on peut y reconnaître certains motifs « historiques » de départ (la guerre, les pogroms, l’hydre fasciste, etc…) et certains lieux de passage plus ou moins tristement célèbres de l’immigration (avec quelques planches inspirées d’Ellis Island). C’est un album assez épais, mais qui se lit très bien et assez vite. Pas si vite en fait, quand on pense qu’il est entièrement muet. En effet, on est happé par l’histoire, et surtout par son traitement, très doux, non pas humaniste (je n’aime pas ce terme), mais à la recherche d’hommes ou de femmes, de relations humaines : Shaun Tan a su avec cet album toucher quelque chose d’universel. C’est aussi – mais il aurait peut-être fallu commencer par là, une grande réussite graphique ! Sur des tons sépias, des dégradés du marron au vert, la colorisation est à la fois très belle, et en plus en adéquation avec les couleurs des vieilles photos associées au passé, aux ancêtres, ces photos que les immigrés ont emportées avec eux dans leur grand voyage ou leurs souvenirs. Le dessin quant à lui est excellent, très expressif, ce qui rend la lecture de cette bande dessinée muette très fluide. Enfin, ultime qualité, c’est un album d’ambiance très onirique. Le dessin et la colorisation font un peu « phase de réveil », et les décors réalistes se mélangent à des architectures imaginaires, un bestiaire fantastique, eux aussi en parfaite harmonie avec le reste de l’album. Une grande réussite donc, à côté de laquelle il serait vraiment dommage de passer ! A lire absolument !

12/11/2014 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Blue Boy

Subjuguant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit pour parler de cette œuvre très originale. Tout d’abord par la beauté du dessin extrêmement soigné dans des tons monochromes allant du gris sale à un sépia très lumineux. L’imagination et les trouvailles de l’auteur font le reste. Celui-ci confère une portée universelle au mythe de la terre promise, avec une dimension onirique tout à fait étonnante qui peut dérouter à la première lecture. L’histoire commence en effet de manière plutôt sombre et réaliste (la patrie) pour évoluer dans un univers merveilleux et quasi surréaliste (la terre d’accueil), truffé d’objets et de créatures extraordinaires, ainsi que de symboles mystérieux. De cette façon, l’auteur a parfaitement su représenter comment un monde nouveau pouvait être d’une étrangeté absolue aux yeux d’un immigrant. L’absence de textes n’est absolument pas gênante, au contraire, cela aurait presque paru redondant dans cette histoire avant tout visuelle. Elle comporte d’ailleurs une telle richesse qu’à mon avis on peut la relire plusieurs fois sans problème et y découvrir de nouveaux éléments qui n’auraient pas sauté aux yeux à la première lecture. D’une certaine façon, ce magnifique ouvrage redonne de la dignité à tous les expatriés de la Terre, ceux qui ont quitté leur pays par nécessité, avec peut-être un sentiment diffus de honte (laisser ses proches derrière soi n’est certainement pas chose facile). Certes, la représentation de la Terre promise est très idéalisée, mais le but ici n’a pas été de produire une histoire réaliste. D’après moi, l’auteur a voulu d’abord montrer les raisons qui conduisaient à quitter son pays natal, en mettant en scène la vision rêvée, si déformée soit-elle, de ces hommes rêvant d’un ailleurs où la vie serait plus douce.

05/05/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

Cette BD est très déroutante : pendant assez longtemps, on ne sait pas vraiment où l'auteur veut en venir. Et en même temps, cela fait écho au côté déroutant qu'a son nouveau pays pour le migrant, représenté ici par des visions fantastiques et oniriques. Tout comme lui, nous avançons en pays inconnu, ignorant que nous sommes des causes, des effets, du sens. Peu de bandes dessinées ont fait ce pari de ne pas contenir aucune parole, une rare exception étant Capricorne tome 12 d'Andreas, fort opportunément intitulé "" et fort réussi lui aussi. Cela oblige à une démarche plus active du lecteur, qu'on peut apprécier ou pas. Ici, je trouve que cela contribue à générer cette ambiance onirique et mystérieuse, tout en rendant les possibles difficultés linguistiques d'un migrant, sans pour autant nuire à la compréhension finale. Graphiquement, c'est magnifique. Je ne trouve pas les personnages statiques, bien au contraire. Et ce, même en restant quelques secondes sur chaque image, qui mérite effectivement qu'on s'y attarde.

11/01/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

« Là où vont nos pères » est un album d’ordinaire adulé par la critique et Bdthèque. Au risque de me faire tirer dessus, j’ose le demander : Pourquoi donc ? Le thème de ce one shot est universel : l’immigration. Un père de famille quitte sa famille et son pays pour rejoindre une grande ville étrangère au-delà de l’océan. Petits boulots, langue locale non maîtrisée, logement exigu et culture différente, notre père de famille rencontre toutes les difficultés classiques de l’immigré avant son intégration dans son nouvel environnement. Le choix d’une bande dessinée muette renforce cette universalité à la manière d’un « No comment » sur Euronews. Chacun pourra retirer de cet album le message qu’il veut et l’interpréter à sa façon. Le dessin est très réussi et expressif, tantôt chaleureux lors des scènes familiales, tantôt froid et distant lorsque notre père de famille part à l’inconnu de cette grande ville où tout semble si différent. Pourtant, quand on y réfléchit, il ne se passe presque rien dans cet album. Trois phrases suffiraient à en résumer le scénario. J’ai également eu de la peine à comprendre l’intérêt des animaux fantastiques dans l’histoire. Cette ode à l’intégration est finalement une coquille vide dont les quelques métaphores (la meilleure étant cette du monstre menaçant la ville d’origine du père de famille), parfois bien trouvées, ne me permettent pas de crier au chef d’œuvre. Au contraire, je me dois de vous avertir : « Là où vont nos pères » est doté d’une réputation que les plus terre à terre d’entre vous peinerons à apprécier.

12/02/2011 (modifier)
Par Plouf68
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Une bd qui pour moi doit être lue par toutes les personnes qui ont eu de près ou de loin un rapport avec une histoire d'immigration ou de déportation. La métaphore est omniprésente et très prenante. Une qualité de dessin très agréable, ou la recherche du décor arrive à mettre le lecteur en situation vécue ou entendue. Les bulles auraient été superflue, chacun peut construire l'histoire avec ses propres mots. J'ai fait lire cette bande dessinée à des personnes âgées ayant vécue une situation similaire, les larmes sont apparue.

29/01/2011 (modifier)
Par Superjé
Note: 4/5

J'étais, en même attiré, mais aussi un peu repoussé par la couverture calme et tout en sobriété, de cette belle BD assez conséquente. Tout d'abord il y a une très grande maitrise du dessin dans cette BD, déroutante de part son absence de parole. La narration ? Chaque planche est découpées en pas mal de cases (ou soit en dessins pleine page), ce qui permet de pas mal s'attarder sur chaque action, de découper chaque mouvement, ce qui donne une ambiance un peu manga au récit. Dans les mangas, tout comme dans ce livre, on prend son temps. Donc je disais, le dessin est très réaliste, parfaitement réalisé ; tout en finesse. Les cases sont saturées et l'auteur joue sur les ombres. Le style fait figé, mais ça ne dessert pas le récit, qui possède du coup un graphisme d'une grande sobriété. L'auteur excelle autant dans les personnages, que dans les animaux où les décors de rêve. Les couleurs dans les tontes marrons/grises (et pourtant QUI aurait penser au marron esthétiquement parlant ;) ), rendent une très bonne atmosphère à la lecture de l'album. Par contre, j'ai étais moins convaincu par le scénario. En fait, j'ai du lire la 4ème de couverture pour comprendre que le récit parlait d'immigration. Oui, le récit est assez fort (avec des passages poignant), et lorsqu'elle est contemplatif, l'histoire est poétique. Mais je retiendrais vraiment cette oeuvre pour son dessin. Une très bonne BD poétique, qui met du temps à se lire, si on veut savourer toute la beauté de chaque page.

26/01/2011 (modifier)