Otogi Matsuri
Un mélange des genres, entre Parasite, Spirale (pour le côté fantastique/horreur) et Love Hina (pour le côté adolescent).
Folklore asiatique L'horreur en bande dessinée Nekketsu Seinen Wani Magazine
Après avoir malencontreusement détruit un petit autel dans l'enceinte du sanctuaire Rokujo, Suruga Yosuke découvre avec stupeur qu'il héberge une arme mystique : l'arc du phénix rouge. Il devra en faire usage pour s'opposer à un mystérieux chat cannibale, capable de passer à travers les murs, qui menace de dévorer Yomogi. Quelle sera l'issue de ce terrifiant combat ? Texte : Bamboo .
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Date de parution | 11 Octobre 2006 |
Statut histoire | Série terminée 12 tomes parus |
Les avis
Otogi Matsuri est une série mettant en scène un groupe d'ados et leur prof d'histoire qui défendent leur ville et ses habitants contre des monstres surgis de nulle part, à l’aide d’armes sacrées dont ils sont fortuitement entrés en possession. L’histoire ne fait pas dans la dentelle, on a droit à des monstres sanguinaires, des massacres, des morts violentes, le tout servi par avec un graphisme assez impressionnant par moments. Globalement, j'ai été très moyennement emballée par le scénario ; pour tout dire, je me suis un peu ennuyée et je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Le dessin par contre est vraiment très bon : précis, détaillé et très lisible même dans les scènes d’action, c'est dynamique, entraînant, il y a beaucoup de mouvement. Les monstres imaginés par l’auteur sont vraiment… monstrueux ! Ce récit est franchement cauchemardesque de ce point de vue, aucun doute là dessus. Il y a même parfois dans les premiers tomes des ambiances franchement oppressantes. Malheureusement, ça pèche vraiment du côté de la psychologie des personnages : on est un peu mis devant le fait accompli et on ne revient que très peu sur les origines de tout ça… De plus, la fin est hyper stéréotypée, le dessinateur a œuvré auparavant dans les jeux vidéo, et ça se sent : on a droit au traditionnel boss de fin de niveau super gros, super fort et qui sera vraiment à deux doigts de gagner. En conclusion : « Otogi Matsuri » est un manga au dessin très réussi, avec des bastons contre d’impressionnants monstres vraiment pas beaux, la mise en scène est efficace, on a droit à beaucoup d’action, mais il est un peu faible du côté des personnages auxquels on ne s'attache pas vraiment, c’est dommage. L’auteur explique en fin d’ouvrage qu’il a écrit et dessiné ce que son lectorat voulait lire, je pense que le problème est là : on est souvent impressionné par les dessins, mais rarement surpris par le scénario…
J’ai abordé le lecture de ce manga un peu par hasard… parce que j’étais attiré par le dessin assez détaillé et la narration assez claire (ce qui me gène parfois le plus dans pas mal de manga shojo ou shonen, c’est l’économie de décor et la mise en page trop chargée et mouvementée). Otogi Matsuri est un seinen sur la forme (son dessin soigné et l’attention portée aux décors), un shonen sur le fond, car il semble tout de même s’adresser avant tout aux ados. Le premier tome m’a amusé mais pas totalement convaincu. Je voyais surtout ce tome comme « une histoire de gamin armé de super pouvoir combattant des démons » de plus. J’étais un peu intrigué par la manière dont le déroulement des combats m’évoquait la logique d’un jeu vidéo. Vous savez, quand vous devez combattre le boss et qu’il faut le toucher à un endroit précis et que vous n’avez que trois flèches dans votre arc magique… Otogi Matsuri est bourré de challenges narratifs de la sorte et on ne s’étonnera pas d’apprendre que l’auteur, avant de réaliser ce premier manga a travaillé pour le jeu vidéo. Le deuxième tome et troisième tome m’ont nettement plus enthousiasmé. Les personnages et leurs caractères s’installent, le rythme narratif est très bon, la gestion du suspense assez magistrale. Le fond de l’intrigue reste très basique, ne vous attendez pas à des trésors d’originalité, c’est des ados qui combattent des démons. Ca reste de la série B., dans l’esprit comme sur le fond. Mais le rythme et la gestion du suspense sont assez étonnants. L’humour est bien présent, y’a même des éléments plus kawaïï (les petits renardeaux magiques) qui tranchent avec le caractère gore de certaines scènes. Quelque part entre Spirale, Parasite et la comédie façon Love Hina… je sais, c’est large, mais j’ai pensé à tout ça à lisant les trois premiers tome de ce manga que je suivrai avec assiduité.
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