Down
Nick River, agent des stup', infiltre le Milieu et disparaît. Cinq ans plus tard, il refait surface à la tête de toute l'organisation criminelle de la ville. Aujourd'hui, l'officier Deanna Ransome est infiltrée à son tour, avec pour mission de ramener son prédécesseur à la raison ou dans un sac mortuaire ! Mais plus Deanna s'enfonce dans les horreurs du Milieu, plus la tentation de passer de l'autre côté est grande.
Auteurs britanniques Gangsters Image Comics Trash Warren Ellis
Nick River, agent des stup', infiltre le Milieu et disparaît. Cinq ans plus tard, il refait surface à la tête de toute l'organisation criminelle de la ville. Aujourd'hui, l'officier Deanna Ransome est infiltrée à son tour, avec pour mission de ramener son prédécesseur à la raison ou dans un sac mortuaire ! Mais plus Deanna s'enfonce dans les horreurs du Milieu, plus la tentation de passer de l'autre côté est grande. Texte : Delcourt.
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Date de parution | 07 Mars 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L'abîme regarde aussi en toi. - Ce tome contient une histoire complète indépendante de toue autre, écrite par Waren Ellis , parue en 2005/2006. Les dessins sont de Tony Harris pour l'épisode 1, de Cully Hamner pour les épisodes 2 à 4, avec une mise en couleur de JD Mettler. Dans une grande métropole américaine (mais pas New York), Dee (une jeune femme portant des lunettes à verre teinté) se présente à la porte d'un bâtiment en apparence désaffecté, accompagnée par 2 types louches. Un gugusse finit par répondre à son coup de sonnette en lui demandant si elle est armée. Elle lui répond de haut en lui expliquant qu'elle ne risque pas de se pointer sans être armée. Elle vient prendre en charge sa livraison de crack. Donny finit par lui ouvrir et la conduit avec ses 2 acolytes vers le laboratoire. Ils passent devant une pièce où 3 hommes nus s'apprêtent à obliger une jeune femme sur un lit à prendre une dose de crack. Donny leur explique qu'elle n'a pas voulu se livrer aux actes sexuels attendus d'elle, et que les mecs emploient les moyens de persuasion à leur disposition. La jeune femme lance un regard muet mais désespéré à Dee. Cette dernière sort son flingue et déclare qu'elle est une inspectrice de police. Dee (de son vrai nom Deanna Ransome) tire dans le ventre de Donny, puis abat 2 des individus dans la chambre. Elle avance pour protéger la jeune femme et abat le troisième en tirant directement dans ses bijoux de famille. Il s'en suit un massacre quand les autres membres du gang rappliquent. Les 2 autres policiers meurent sous les balles. Au final, Deanna Ransome a abattu 8 individus, et elle se retrouve suspendue de ses fonctions. Alors qu'elle tue le temps chez elle en fumant, elle reçoit un appel du lieutenant Lou Price qui lui donne rendez-vous dans un parc sous la pluie. Une fois sur place, il lui explique qu'elle n'a aucune chance de réintégrer le service actif, même si elle a effectivement mis fin au gang Sakura. Il lui propose d'infiltrer le gang rival, les Mendoza, commandé par Nick River, un agent qu'il avait envoyé en infiltration il y a 5 ans et qui a viré sa cuti. À la fin du volume, le lecteur apprend que la genèse de cette histoire a été un peu compliquée. Effectivement, le premier épisode est dessiné par un artiste, remplacé dès le suivant par un autre. En outre, on apprend qu'initialement elle devait comprendre 6 épisodes, réduits à 4 pour des questions de délai, mais il est possible d'admirer les 6 couvertures réalisées à l'avance, en fin de volume. Pour le premier épisode, le lecteur retrouve l'équipe artistique de la série Ex Machina écrite par Brian K. Vaughan. Harris réalise des planches très fluides, avec un bon degré de détails, des personnages à l'allure marquante, et un bon coup de crayon pour les expressions des visages, y compris les plus marquées. Il réussit même l'exploit de rendre Deanna Ransome menaçante, y compris quand elle est coiffée avec des couettes. JD Mettler réalise une mise en couleurs assez sombre, qui complète bien les dessins et qui installe une ambiance à couper au couteau. Les aplats de noir sont massifs avec des formes travaillées, rendant compte de la noirceur du récit, mais aussi de la texture des matériaux. Tony Harris se montre un très bon metteur en scène pour la séquence de la tuerie. Il souffre un peu plus lors du dialogue final entre Deanna Ransome et le lieutenant Lou Price, Warren Ellis lui imposant des phylactères volumineux dont il a le secret. Tony Harris s'en est allé et Cully Hamner est appelé à la rescousse. Il avait déjà collaboré avec Warren Ellis pour une histoire très rapide en 3 épisodes Red (2003) qui avait eu les honneurs d'une adaptation en film Red (2010) de Robert Schwentke avec Bruce Willis, Morgan Freeman, John Malkovich, Mary-Louise Parker, Helen Mirren et Karl Urban. Le temps des 3 premières pages de l'épisode 2, le lecteur ne fait pas la différence avec les pages de Tony Harris, le nouvel artiste réalisant une transition tout en douceur, encore adoucie par JD Mettler qui ne change pas son schéma de mise en couleurs. Puis au cours de la demi-douzaine de pages qui suivent, le lecteur se rend compte qu'Hamner s'éloigne des jolis arrondis d'Harris, pour revenir à des contours plus tracés au burin, plus durs. De la même manière, les textures des surfaces des décors ou des tenues vestimentaires disparaissent progressivement pour des arrière-plans présentant la même densité visuelle d'informations que ceux d'Harris, mais sans finition les rendant plus agréables à l'œil. Cully Hamner propose une vision de la réalité plus tranchée, plus sèche. S'il a lu Red, le lecteur s'y attend, mais cela ne diminue en rien son plaisir de retrouver la narration visuelle efficace et sans fioriture de Cully Hamner. Ses planches comprennent le plus souvent 4 ou 5 cases par page, avec une économie de moyen étudiée qui garantit une lecture rapide. Ce rythme soutenu dans la lecture souligne la rapidité du déroulement de certaines actions. Cet artiste a l'art et la manière de faire ressortir les liens de cause à effet dans les couples action & réaction, soulignant le mouvement, la violence brute et définitive. Ce n'est qu'en prenant un peu de recul après avoir fini l'histoire que le lecteur se rend compte de son intensité immersive et qu'il n'a pas pu lâcher ce recueil avant de l'avoir fini. S'il ne le sait pas par avance, le lecteur ne se rend pas compte que le récit ait pu initialement être conçu en 6 épisodes. À l'évidence, la réduction de pagination a contraint Warren Ellis à aller à l'essentiel, sans que le scénario n'en pâtisse ou que les personnages ne perdent en consistance. Il n'y a bien sûr qu'un seul personnage (Deanna Ransome) réellement étoffé, et le scénariste lui fait prendre de l'épaisseur par ses actes plus que par ses propos, et il n'y a pas de bulles de pensée. À la fin du premier épisode, lors de cette discussion copieuse, le lecteur apprend pour quelle raison Deanna Ransome a cessé de jouer la comédie d'acheteuse de crack et s'est mise à défourailler à tout va. Le lecteur se rend bien compte de la finesse de cette motivation, en même temps que de son intégration organique au récit. Il ne doute pas un instant que ce même traumatisme personnel va resurgir au bon moment dans la suite de l'histoire, et, sans surprise, c'est bien ce qui se produit. Comme à son habitude, Ellis écrit des séquences de 2 types bien distincts : celles où les personnages discutent, celles où ils agissent. À part celle du premier épisode, les scènes d'exposition sont rapides avec une quantité de texte maîtrisée dans les phylactères. Hamner s'en tient alors à des mises en scène simple, mais montrant bien qui a le dessus dans la discussion. Pour les scènes d'action, le lecteur retrouve la bonne coordination entre scénariste et dessinateur, de telle sorte qu'elles puissent être spectaculaires, sans être impossibles, sans nécessiter une suspension consentie d'incrédulité supérieure pour pouvoir croire ce que font les personnages. Warren Ellis raconte un thriller reposant sur l'action avec le risque encouru à infiltrer un gang de criminels. Il a donc donné une motivation claire et basique à son personnage principal. Le récit est mené à tambour battant. Sans être renversante, la fin ne correspond pas forcément à ce qu'attendait le lecteur et comporte donc un certain degré de surprise. En tant que récit d'action, Down est bien construit efficace à souhait et sans gras. Le lecteur peut aussi être sensible au regard porté sur l'humanité au travers des différentes actions. Ellis n'est pas un auteur très optimiste et le parcours de Deanna Ransome l'oblige à appliquer le principe de réalité face aux crimes dont elle est témoin, mais également face à son efficacité à tuer. Contrairement au héros d'action qui triomphe de tous les périls inchangé, Deanna Ransome se rend compte que ses actes ont des conséquences sur son état d'esprit et qu'elle en paye le prix. Si le lecteur le souhaite, il peut donc aussi y voir un commentaire sur la nature humaine et l'inéluctabilité de devoir se confronter à sa véritable nature. Ce récit auto-contenu et assez court ne renouvelle pas le genre du polar mâtiné d'action, mais ses auteurs sont des professionnels avec un haut niveau de compétence. Malgré le changement d'artiste en cours de route, l'histoire présente une réelle unité, et un rythme rapide, avec des visuels débarrassés du superflu, sans être inconsistants. 4 étoiles pour une histoire noire et droit au but.
Voilà encore un bon one shot bien sanguinolent où la violence est bien présente tout au long de l’album avec surtout pas une seule once de moralité. L’officier de police Deanna Ransome - qui opère en agent infiltrée - abandonne ses sentiments les plus vertueux au placard, grisée sans doute par une sorte d’invulnérabilité. Elle transgresse allégrement les lois pour punir à sa façon ceux qui ne méritent plus de vivre. Warren Ellis nous entraine dans un univers noir et ultra violant. Le lecteur n’est pas épargné ! Oui aucun ménagement ! Les coups pleuvent, les balles fusent et les morts se comptent par dizaines. Il est vrai que le scénario n’est pas des plus épais. Pas de rebondissements incroyables à attendre. C’est du bing bang boum, mais que c’est bon ! Un peu comme une série B avec Steven Seagal. Déçu de ne pas trouver une suite à cet album.
Ben au final pas vraiment, ça bourine, ça envoie de l’hémoglobine, y a de l'action, mais au final voilà un truc qui se lit en 20 minutes chrono et à l'issue de celles-ci on se dit que d'ici deux à trois semaines il n'en restera pas grand chose. L'héroïne principale, Deanna, se faufile au sein de la mafia de telle manière qu'elle devrait écrire un bouquin au profit des "forces spéciales "du monde entier. Aucun des malfrats ne la voit venir. Le grand méchant, ancien flic et qui a gardé des antennes dans tous les services n'est même pas au courant qu'elle est sur le coup. Alors certes son commanditaire dont on ne sait trop s'il est flic ou ancien flic, genre, le black sombre et ténébreux dans les films, lui a dégotté la mission sans en référer à la hiérarchie, etc.., etc.. Bon ce qui est remarquable c'est que ça passe, car il y a de l'action, ça ne réfléchit pas trop contrairement à ce que nous annonce la quatrième de couverture, comme quoi cette immersion dans la mafia va bouleverser la vie de notre fliquette, vie dont on ne sait et voit rien. Au final petite BD bien construite mais sans aucune surprise ni originalité, crédibilité zéro, ça détend un après midi pluvieux ou un matin ou on s'est réveillé trop tôt.
"Down" est basique, linéaire et rapide à lire. Ellis va à l'essentiel dans ce one shot, il s'appuie sur quelques bases et charge en action et en hémoglogine le reste du récit. C'est plaisant, l'histoire suit sa propre logique et reste cohérente avec elle-même. Le final est bien amené par le scénario sans compromis. J'aurais aimé un développement plus conséquent et moins prévisible. Graphiquement, c'est correct, la colorisation informatique est froide. "Down" est une bonne petite distraction qui pourra choquer plus d'un. Il ne faut pas trop attendre de cette lecture mais si le gore ne vous rebute pas, il y a cependant tout ce qu'il faut pour passer un bon moment.
J’ai emprunté cet album en ne reconnaissant que le nom de Warren Ellis. Or, d’après les avis précédents, ‘Down’ n’est pas représentatif de son travail habituel. C’est en tout cas ce que je lui souhaite ! Premièrement, l’héroïne n’est absolument pas attachante. Ensuite, le scénario est léger (il doit tenir en trois lignes à peine), irréaliste (tant les bavures policières sont flagrantes, publiques et répétées) et prévisible (comment ne pas deviner la chute ???). Le dessin est, quant à lui, finalement très quelconque. Heureusement que c’est rythmé et violent, sans quoi ce comic book n’aurait vraiment rien pour lui ! Bref, à réserver aux lecteurs qui chercheraient un one shot facile, vite lu et très certainement encore plus vite oublié…
Down est un amuse-gueule, une petite diversion de la part de Warren Ellis qui garde tout son talent pour son Transmetropolitan. Il n'y a rien dans Down qui puisse le faire sortir du lot, c'est bourrin, exagéré, sanglant et certainement pas novateur, malgré tout sa lecture reste très agréable et intrigante. Cette histoire on la connaît déjà et de plus elle est vraiment prévisible, mais là où d'autres se seraient arrêtés là, Warren Ellis, lui, à la toute dernière page nous surprend, car si on entrevoit la chute du récit ce n'est pas pour les raisons auxquelles on avait pensé, l'expression "tout ça pour ça" qui peut s'appliquer tout au long de la lecture est finalement prise à contre-pied et se révèle vraiment excellente. Deanna, le personnage principal, m'a fait penser à ceux de Yiu et Carmen Mc Callum, non seulement physiquement mais surtout à cause de son caractère bien trempé. Graphiquement j'ai beaucoup apprécié, le dessin est très lisible, les couleurs assez belles et chaudes, les expressions souvent drôles et la couverture est franchement excellente.
Histoire de flics agissant en sous-marin, Down est une des BD mineures qu'a écrite Warren Ellis. Down est un polar bien réalisé mais les ficelles sont trop grosses. On est à mille lieux d'un Fell du même auteur. Dans cette histoire Deanna Ransome infiltre la pègre afin de « récupérer » un de ses collègues flic devenu le parrain de la ville. Ce collègue était lui même un agent infiltré auparavant. Présenté comme cela ça à l'air plutôt simpliste, n'oublions pas cependant le talent de l'auteur qui sait donner une vraie personnalité à Deanna, on sent un passé trouble chez ce personnage, on la sent sur le fil du rasoir... sa mission n'en sera que plus dangereuse. On pourra regretter un petit côté un peu trop "Polar cool" ou il y a vraiment abus de séances de gunfight, ça pète, ça tire, ça éclabousse mais ça ne vaut pas l'ambiance sobre et maîtrisée d'un titre comme Criminal. Les dessins sont plutôt réussis, les personnages sont expressifs, il y a un vrai style graphique. Certains points sont perfectibles, dommage par exemple que les effets gore virent au cartoon barbouillé de ketchup tant ils sont exagérément sophistiqués... Une fausse note. Down est à lire à si l'occasion se présente, sans plus. JJJ
Je crois que cela fait une paie que j’avais rien lu d’aussi bourrin. Et c’est vrai qu’en la matière, il y a outre atlantique quelques experts en la matière. Down commence dans l’ultra violence et se termine dans l’ultra violence. Entre les deux… de l’ultra violence. Forcément, à forte dose, ça anesthésie quelque peu le jugement et on a vite fait de considérer ce scénario comme une succession de tueries sans grande cohérence. Pourtant, il y a de l’idée, un véritable argument narratif, le dessin est très chouette, ça se laisse lire car on a pas le temps de s’ennuyer, le rythme est trépidant (le principal de l’action se déroule pendant quelques heures), mais qu’est-ce que c’est bourrin ! J’ai rien contre le genre, mais quand ça manque d’humour à ce point… Dans le genre, lisez plutôt Body bags.
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