La Dernière Prophétie
« Septembre 394. L'Antiquité touche à son crépuscule. Menacé sur toutes ses frontières, le vieil empire romain semble plus absorbé par ses déchirements internes que par le péril barbare. L'empereur chrétien Théodose et son maître de la cavalerie Stilico pénètrent dans le diocèse d'Italie à la tête d'une armée bien peu romaine... Autour de ses vieilles légions caracolent les bandes de Goths fraîchement baptisées d'Alaric, des Alains, des contingents d'Arméniens, des Mèdes, des Arabes et même des Huns ! »
Au temps de Rome et de l'Empire Romain La Loge noire Rome
« Septembre 394. L'Antiquité touche à son crépuscule. Menacé sur toutes ses frontières, le vieil empire romain semble plus absorbé par ses déchirements internes que par le péril barbare. L'empereur chrétien Théodose et son maître de la cavalerie Stilico pénètrent dans le diocèse d'Italie à la tête d'une armée bien peu romaine... Autour de ses vieilles légions caracolent les bandes de Goths fraîchement baptisées d'Alaric, des Alains, des contingents d'Arméniens, des Mèdes, des Arabes et même des Huns ! » Les chrétiens investissent Rome, annonçant la chute du paganisme. Et c'est alors le début de conflits aussi bien guerriers que religieux, qui plongent Rome dans la tourmente. Au milieu de ces troubles, se débat tant bien que mal Flavien, jusqu'au jour où sa famille est assassinée. Initié presque par hasard au culte sibyllin, Flavien va littéralement descendre aux Enfers pour revoir sa défunte aimée. Mais, derrière la porte des Enfers, il va surtout devenir l'Elu, celui à qui il appartient de découvrir le dessein des dieux, un dessein scellé par sept prophéties, dont six ont déjà été révélées... Et rien ne dit que la dernière prophétie sera le prélude à une ère de bonheur...
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Date de parution | 08 Janvier 2002 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Passionnant scénario sur fond de déliquescence de l’empire romain en proie aux doutes, aux invasions et à l’arrivée d’une nouvelle religion, celle des chrétiens. Historiquement, ce n’est pas une période simple et le scénario construit avec des flash-backs, n’est pas simple non plus. Mais avec un peu d’attention, ça passe bien. Le scénario teinté de fantastique est prétexte à raconter la dynastie des Sévère et en particulier le règne pour le moins original d’Elagabal ainsi que les ambitions des trois Julia, les célèbres femmes d’Emèse. C’est intelligent, hyper bien documenté et le scénario retombe sur ses pieds à la fin. Gilles Chaillet connaît Rome et l’histoire de Rome comme sa poche. C’est un régal de précision et les dessins montrant la Ville avec ses monuments, son organisation politique et religieuse, ses traditions auxquelles s’accrochent désespérément ce qui reste des grandes familles sénatoriales sont bluffants ! A lire sans hésiter pour tous les amateurs de la Rome antique.
Voila la grande série de Chaillet, celle où il franchit le pas en se débarrassant des codes martiniens. Avec cette création en 2002, dans la collection Loge Noire de chez Glénat, Chaillet entreprend probablement sa série la plus ambitieuse, très différente de Vasco. Cette collection dédiée à l'ésotérisme, entrecoupé de fantastique, d'aventure et de philosophie, semble connaître un joli succès chez cet éditeur, et "la Dernière prophétie" sous ses apparences de fresque sur l'Antiquité romaine, en est l'un des plus beaux fleurons. Derrière ce paravent de contexte historique où Rome, investie par les Chrétiens au IVème siècle, est plongée dans une tourmente religieuse et politique, se dessinent des troubles mêlés de fantastique, puisque le personnage de Flavien va connaître une épreuve douloureuse et surprenante. Chaillet se complaît dans cette bande aux ramifications complexes en mettant au service de ce récit réservé à un public cultivé, toute sa passion de l'Histoire qu'il a acquise avec ses autres séries, d'autant plus qu'il traite d'une époque de fin d'Empire romain, à l'aube du Christianisme, peu vue en bande dessinée. Graphiquement, il trouve enfin son style avec un trait précis et rigoureux, éliminant peu à peu son influence reçue auprès de Jacques Martin. Malgré toutes ces qualités que je reconnais, je dois avouer que je n'ai guère apprécié cette série que j'ai lue avec difficulté en raison de la trop grande complexité du récit et du contenu un peu trop ésotérique, c'est pourquoi je ne la recommande pas à l'achat pour ces raisons, plutôt à découvrir en bibliothèque; cependant, ma note reste positive pour le très grand soin de Chaillet et le respect que je lui porte, c'est un gars avec qui j'ai toujours pris plaisir à discuter en dédicace.
Soyons clair : pour apprécier cette série, il faut apprécier l'esthétique et le style scénaristique de Chaillet (Vasco), ou de Jacques Martin avec ses Alix. De plus, je n’écris cette critique qu’après avoir lu le premier tome qui m’a été offert. De plus, il faut être un tant soit peu intéressé par l’Histoire et aimer une BD qui se LIT et non pas seulement se REGARDE. L’intrigue se déroule en 395 à la vieille de la dislocation de l’empire romain et de la victoire définitive du christianisme. Le héros est un sénateur païen victime d’une étrange conspiration… On est donc transporté dans une Rome méconnue et annonciatrice du Moyen Age, avec des décors et des costumes très travaillés et très bien rendus par l’auteur. Les visages et les personnages sont un peu moins bien rendus, mais (pour ceux qui s’y connaissent) on appréciera le fait que Chaillet ait eu le courage de rendre les traits des protagonistes les plus célèbres (l’empereur Théodose, Ambroise de Milan, Stilico…) de manière fidèle à l’iconographie d’époque. Le scénario est bien documenté (et pour certains « lourd »). Cependant on aime ou l’on n’aimera pas la complexité de l’intrigue qui se déroule par flash back, le tout saupoudré d’une dose d’ésotérisme (dans le cadre de la lutte polythéisme/monothéisme). En bref une BD méconnue mais qui mérite d’être au moins lue par les amateurs de récits historiques, ceci notamment en raison du fait qu’on a bien peu d’auteurs qui ont l’idée (et le courage) de s’attaquer à cette période très riche de notre histoire…
D’abord –précision- je suis un fan de Chaillet, surtout de « son » Vasco. Mais ici j’ai découvert un autre Chaillet avec cette une série originale. A sa façon, l’auteur refait une partie de l’Histoire antique : les chrétiens ne sont plus des martyrs de Rome mais persécutent ses habitants dans une sorte d’ivresse de l’intolérance. Nos « pauvres » Romains tentent de faire survivre leurs dieux face à celui –unique- des nouveaux maîtres et, pour ce faire, mènent une lutte désespérée. J’ai lu une histoire générale assez iconoclaste, mais surtout apprécié la force du graphisme de l’auteur, son trait réaliste vraiment efficace. Sans oublier, quand même, le scénario. Ce dernier est une sorte de révisionnisme de l’Histoire politiquement incorrect et pourrait même heurter certaines âmes. N’empêche : cela ne manque pas de pertinence. Le problème –car il y en a un- : le récit général est fort ésotérique et le contenu de chaque tome est à lire VRAIMENT à son aise car le postulat de départ et ses développements ont de quoi faire rebuter plus d’un lecteur. Mais si l’on se prête au « jeu » de Chaillet, ce que j’ai fait, on se retrouve plongé dans l’ambiance des bons vieux péplums avec l’antique Rome, « ses » combats, ses rues, ses nombreuses descriptions… une Rome prise entre deux mondes. C’est vrai : faut aimer. Je l’ai fait.
C'est vrai que le dessin et le style de Chaillet sont différents, et même meilleurs que ceux de Jacques Martin, avec lequel il a collaboré durant plus de 20 ans... Mais lorsque Chaillet se lance tout seul dans une BD historique, c'est vraiment pas bon ! Son dessin part dans tous les sens, la narration est très hachée, et malgré le sujet (la fin de l'Empire romain d'Occident), on n'a pas envie d'en lire plus...
Enfin une BD sur une époque méconnue de la Rome Antique, celle de la revanche ou de la domination des chrétiens. Un dessin parfait de Chaillet, doublé, pour ceux qui ont opté pour le coffret, du magnifique cahier d'esquisses. Oubliez Alix et rejoignez cet univers mi-réaliste mi- mythologique.
Il y a des fois, faudrait pouvoir ne pas mettre d'étoiles du tout... Même dessin que Chevalier Ardent, mais encore plus chiant à lire. C'est dire. Je n’ai même pas réussi à tout lire tellement c'est mauvais à tous les niveaux.
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