Quatre
Quatre saisons. Quatre lieux. Quatre nouvelles. Autant de récits nous contant les blessures de l’enfance et ses cicatrices indélébiles.
Format carré Les petits éditeurs indépendants
« Je suis mort ». C’est par ces mots que s’ouvre la première nouvelle de « Quatre ». Un adolescent, assis sur un banc, se remémore les traumatismes liés à son enfance. C’est le fil conducteur de cet album.
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Date de parution | 13 Février 2007 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Un peu étrange ce petit album... Un personnage mort qui semble retourner sur des lieux de son passé... J'ai l'impression de ne pas avoir compris grand chose, alors que pourtant ça se lit de façon assez naturelle... Le texte est tout de même assez beau, aussi poétique qu'évocateur... Il se dégage un certaine charme de cet album, surtout grâce au dessin d'Anton, dans un style moderne ma foi très agréable...
Quatre est un drôle de petit ouvrage. Il paraît très structuré dans son principe. Chaque chapitre correspond à une saison particulière. Le dessin épouse d’ailleurs merveilleusement bien les 4 saisons. J’ai bien aimé l’entrée de cette histoire. On se rend compte qu’on a affaire à un jeune garçon qui est mort et qui erre sur un banc public. Il n’est plus qu’un fantôme qui observe l’entourage. Les objets se mettent à parler ce qui confère un caractère un peu étrange à l’ensemble. Le second chapitre enchaîne sur une autre scène. On a du mal à suivre le fil de l’histoire. Arrivée au 4ème chapitre, on se demande où l’auteur voulait en venir. Et puis, il y a une grosse frustration de ne pas savoir comment ce garçon est mort. Est-ce en voulant récupérer le ballon dans la rivière ? Cela serait en tout cas un indice laissé par l’auteur. Un peu plus d’explications aurait été souhaitable pour une meilleure lisibilité de l’ensemble.
Quatre saisons. Quatre lieux. Quatre nouvelles. Autant de récits nous contant les blessures de l’enfance et ses cicatrices indélébiles. « Je suis mort ». C’est par ces mots que s’ouvre la première nouvelle de « Quatre ». Un adolescent, assis sur un banc, se remémore les traumatismes liés à son enfance. C’est le fil conducteur de cet album. Le sujet, grave et oh combien sensible, est traité de façon tout à fait singulière par Bramardi. En effet, tout est suggéré ; les non-dits et les interprétations sont nombreuses. On pense forcément à l’inceste ou à la perte d’un être cher mais rien dans la narration ne permet d’infirmer ou de confirmer ces hypothèses. Cette liberté permet de conserver une certaine distance par rapport au récit. Néanmoins, elle peut laisser le lecteur perplexe et frustré. Le dessin en noir et blanc d’Anton, très expressif, sied parfaitement à l’ambiance noire de l’histoire. Aucun sourire mais des regards pénétrants qui en disent long sur les souffrances des personnages. Cet opus est en définitive très déroutant. On ressent à sa lecture une sensation de mal-être sans vraiment toucher du doigt son origine. Il peut plaire, toucher, émouvoir ou laisser complètement indifférent.
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