Figurec

Figurec est une société secrète dont l’activité consiste à louer les services de figurants professionnels pour apparaître dans les mariages, les supermarchés, les réunions de famille… Un jeune auteur de théâtre en mal d’inspiration apprend par hasard son existence. Il décide alors de recruter lui-même des figurants pour épater parents et amis et égayer une vie jusque là bien monotone.
Adaptations de romans en BD BD à offrir Fabcaro Les prix lecteurs BDTheque 2007 One-shots, le best-of Théâtre
Un jeune auteur de théâtre en mal d’inspiration apprend par hasard l'existence de Figurec, une société secrète dont l’activité consiste à louer les services de figurants professionnels. Il décide alors de recruter lui-même des figurants pour épater parents et amis et égayer une vie jusque là bien monotone. Il se retrouve alors enfermé dans son propre piège.
Scénario | |
Oeuvre originale | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 15 Février 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Comme l'ont souligné certains de mes devanciers, ce récit est d'une grande noirceur, d'une noirceur que l'on pourrait dire absolue, même. Car dans le monde de Figurec, rien n'est vrai. Chacun, même vos proches, joue un rôle. Au sens propre. L'histoire écrite par Fabrice Caro vous happe dans sa spirale, et ne vous lâche plus. C'est une implacable machine à broyer les âmes et les espoirs. Pourtant celui qui oeuvre sous le diminutif de Fabcaro a l'habitude de raconter des histoires plus légères. C'est son côté obscur qui parle à travers "Figurec". Vraiment, j'ai trouvé cette histoire très prenante, et sa conclusion... énorme ! D'origine je ne suis pas très fan du trait de Christian de Metter. Mais il a l'art de nous faire sonder l'âme humaine, que l'histoire soit de son fait ou non, pour en arracher ce qu'il y a de plus intime. Souvenez-vous du "Curé", d'Emma (à lire absolument), ou encore du Le Sang des Valentines. Ses héros ont tous en commun un destin tragique, mais une vie tragique également. Fortement conseillé.

Déprimant. Cet album est profondément déprimant, pour peu que l’on se laisse aller à considérer les relations humaines et le monde qui nous entoure, à la sauce Figurec. C’est un peu comme une variation sur le thème de The Truman show ; tout semble truqué, rien n’est gratuit, ni fortuit. Idée de départ assez originale, donc, et scénario bien ficelé, avec cependant une narration un peu molle. Le dessin quant à lui, m’a bluffé lors d’un premier feuilletage assez rapide, mais, après une lecture attentive, je suis plus mesurée. La qualité d’impression, remarquable, met en valeur le travail du dessinateur, on ressent le grain du papier, sa texture, on devine le coup de pinceau, et l’on sent les différences de traitement de la peinture (acrylique ?), tantôt peu diluée, semblable à de l’huile, tantôt saturée d’eau, aquarellée jusqu’à la transparence. C’est très agréable à regarder. Certaines représentations de rues assez soignées, notamment. Ce qui l’est moins, ce sont les visages : ils ont du caractère et de l’expressivité, certes, mais la ressemblance n’est pas constante, et -pire- sur certaines cases, Tania paraît avoir 20 ans, et sur d’autres, 40 ! Ca gâche un peu le plaisir visuel ! Pour conclure, si j’ai trouvé le scénario habile et bien mené jusqu’à la fin, je ressors de ma lecture de cet album, avec un sentiment de malaise qui n’est pas de nature à vous en conseiller l’achat.


J'ai lu cette bd une première fois il y a quelques temps. J'en avais gardé un bon souvenir mais sans plus. Je l'ai relue la semaine dernière (ce qui est déjà en soi assez rare que je relise quelque chose seulement quelques mois plus tard) et c'était comme une redécouverte. Je me rappelais de l'histoire en elle-même loufoque comme tout avec cette boîte de figuration du quotidien -- enterrements, supermarchés... -- mais même plus de la chute très inattendue et tout à fait bien ficelée. Le scénario est vraiment le point fort et me donne bien envie de lire le roman originel. Pourtant le dessin n'est pas en reste et vaut également le coup d'oeil avec ce très bel effet peinture de Christian de Metter.


A lire les différents avis sur cette BD, je crois que j'en attendais trop. Et au final, je réalise que ce n'est pas vraiment mon genre de BD, du moins le genre d'histoire que j'apprécie. Déjà, je n'accroche pas au dessin. Il a de la personnalité, c'est certain, notamment au niveau de la couleur, faite à la peinture ou à l'encre mais de telle manière que les couleurs bavent, s'échappent des traits du dessin. Ca aurait pu donner quelque chose de joli, quelque chose d'un peu impressionniste, mais là, tel quel, je n'aime pas même si ça ne gâche pas vraiment le plaisir de lecture. Quant au récit, je trouve que le postulat de base est une bonne idée et qu'il y avait là du potentiel. L'auteur en exploite d'ailleurs une petite partie. Mais il va également trop loin dans le délire, rendant soudainement tout le monde ou presque impliqué, tout le monde complice. Cela réduit nettement l'impact et rend le récit inutilement fouillis. Et puis il y a le personnage principal auquel je n'accroche pas et dont je n'apprécie pas de voir avec quelle facilité il perd pied et se raconte à lui-même des histoires. Je trouve cette partie du scénario trop facile, le fait que l'esprit du héros soit embrouillé et qu'il en ait même oublié qui il était et quel était la réalité. Pas crédible pour moi... Bref, un peu déçu même si la BD reste pas mal dans son ensemble.

Tout pareil que les deux aviseurs précédents ! Je ne connais pas le roman dont cette bd est adaptée, mais la qualité du résultat amène à penser qu'il s'agit d'une bonne adaptation. Le récit est plein d'esprit, prenant et mélancolique à la fois. Le dessin très pictural de De Metter met en scène les personnages de manière très vivante. Attention, ce n'est pas non plus d'une beauté graphique abyssale, il faut accepter le caractère "expressionniste" du dessin de De Metter.

Cette adaptation du roman de Fabrice Caro est vraiment une belle réussite. Le personnage principal ressemble à monsieur tout le monde avec ce petit côté looser dont il voudrait bien se débarrasser et essaie de trouver une raison d’exister dans cette société ou beaucoup semblent avoir trouvé leur place. Pour ne pas décevoir son entourage, il fait appel à une société de figuration dont l’existence lui a été révélée par hasard. Grâce à elle, il se construit une vie sur mesure… L’idée de départ est vraiment originale et le scénario très cohérent. Au niveau graphique, vous ne serez pas déçus avec ces superbes dessins réalisés en couleurs directes et ces faciès aux expressions vraiment très réussies. Les émotions sont palpables. Une Bd à se procurer sans hésitation.

Figurec est une société secrète dont l’activité consiste à louer les services de figurants professionnels pour apparaître dans les mariages, les supermarchés, les réunions de famille… Un jeune auteur de théâtre en mal d’inspiration apprend par hasard son existence. Il décide alors de recruter lui-même des figurants pour épater parents et amis et égayer une vie jusque là bien monotone. Qui n’a pas rêvé un jour d’une vie sur mesure, de pouvoir choisir ses amis, ses relations de travail, d’organiser son propre enterrement ? Si tout cela était possible, que feriez-vous ? On connaissait Fabrice Caro auteur de BD (Le Steak Haché de Damoclès, Talijanska…). On le découvre ici écrivain puisque « Figurec » est l’adaptation d’un roman éponyme sorti chez Gallimard en 2006. Cet album nous propose plusieurs niveaux de lecture. Certains y verront une description sans concession de la solitude, du besoin de reconnaissance, de la superficialité des relations humaines. D’autres, plus paranoïaques, y trouveront une illustration parfaite d’une société où chaque individu est manipulé. Le découpage de Christian De Metter est tout simplement exceptionnel. La narration est lente et monte en puissance jusqu’au dénouement final. Son style très particulier d’aquarelles en couleur directe rend les personnages très expressifs et semble les saisir dans leur intimité. Les deux auteurs nous livrent ici un thriller haletant, une peinture tragique de notre société individualiste. Bref, un album de très grande qualité.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2025 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site