Castaka
Il y a eu Avant l’Incal, il y a maintenant « Avant » La Caste des Méta-Barons. Dayal de Castaka est là pour tous ceux qui rêvent d’une suite à La Caste des Méta-Barons.
A travers les âges Jodorowsky L'univers de l'Incal Prequel
Une suite qui se place AVANT et dessinée par un autre virtuose dans la lignée de Gimenez, Das Pastoras, mais qui n’en partage pas moins les mêmes caractéristiques. La Caste des Méta-Barons racontait la formidable saga des aïeuls du guerrier ultime de la galaxie. A travers les parricides successifs et les antagonismes générationnels, on comprenait que le Méta-Baron était l’ultime héritier d’une longue lignée de douleurs et de sang, où la condition même de la victoire et de la survie était la mort de tout ce à quoi l’homme tient – l’amour, ses parents, ses enfants… Mais ces aïeuls avaient eux-mêmes des ancêtres. Et loin d’être de nobles guerriers au code inflexible, on découvrira qu’il s’agit de pirates sans foi ni loi.
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Date de parution | 21 Mars 2007 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Après l'échec des Armes du méta-baron j'avais quelques réticences sur la création d'une nouvelle série surfant une fois de plus sur le succès de La caste des méta-barons. Et bien je suis ravi d'avoir été détrompé. C'est une belle réussite. L'histoire des ancêtres des ancêtres du méta-barons est bien menée et des plus intéressantes et le dessin est superbe (pas facile pourtant de succéder au génial Gimenez). J'ai hâte de lire le second tome, Les jumelles rivales. Décidément Jodorowsky est vraiment le plus grand scénariste de bande-dessinée de tous les temps et le seul à parvenir à écrire avec succès la série dérivée d'une série dérivée. Edit: j'ai lu le deuxième tome Les jumelles rivales et je suis un peu déçu. Alors que le dessin me plaisait beaucoup dans le premier album il m'a paru ici assez laid et complètement baclé (particulièrement pour ce qui est des personnages)(les scènes de batailles avec explosion sont plutôt brouillonnes). Les dialogues sont parfois assez limites ce qui est quand même surprenant pour du Jodorowsky (voir particulièrement la scène du combat à quatre contre quatre avec des répliques vraiment ringardes). Le scénario est moins bon que le premier, tout va trop vite et Jodo ne développe pas assez les différentes phases de cet album qui intéressent peu par conséquent : j'ai l'impression de deux albums condensés en un seul. Le titre est assez trompeur d'ailleurs la rivalité entre les deux jumelles est présente mais c'est assez secondaire et cela reste loin d'être l'élément moteur de cet album qui n'est d'ailleurs pas particulièrement centré sur elle. Dayal reste le héros contrairement aux méta-barons qui passaient la main d'une génération à l'autre. Enfin j'ai pas compris si c'était la fin du cycle Castaka ou s'il y aura d'autres albums. je pensais avant de lire que c'était la fin mais il est clair que l'histoire des Castaka n'est pas finie. Wait and see.
Pas mal du tout, le dessin est franchement mieux que Gimenez, qui devenait fort brouillon, et dont l'univers métallique fatigue. Ici c'est beaucoup plus frais et varié, avec un travail sur l'univers et le monde imaginaire.L'histoire ou du moins le début est pas si mal non plus, de quoi se réconcilier avec le fantasque Jodorowsky.C'est bien pensé et ça pourrait être un spin-off mieux que le modèle. Le seul souci et ce pourquoi l'achat n'est pas conseillé, c'est quid de la suite ? cet éditeur semble avoir plus ou moins disparu de la scène
Quand j'ai emprunté ce premier tome, je ne savais pas que c'était un spin-off d'une série que je n'ai jamais lue et j'ai eu peur de ne rien comprendre quand je l'ai su par la suite, mais finalement ma lecture m'a été agréable... pendant la moitié du tome. J'ai eu un peu de difficulté à trouver ma lecture palpitante. L'univers créé par Jodorowsky est imaginatif et le dessin magnifique, spécialement les couleurs, mais l'histoire ne m'intéressait pas trop. Je lisais les pages sans intérêt et je n'ai pas trop aimé certaines scènes "crues". Je n'ai rien contre le sexe et la violence, mais, je ne sais pas pourquoi, je trouve cela parfois ridicule et inutile quand c'est Jodo le scénariste. Bon, ce ne m'a pas autant dérangé que dans Face de Lune où j'avais envie de vomir après 20 pages, donc j'imagine que ce n'est pas grave. Puis, après environ une trentaine de pages, j'ai commencé à trouver que certains éléments du récit étaient pas mal et à la fin j'avais vraiment envie de connaitre le destin des différents personnages qu'on nous présente dans ce tome. J'espère que la suite sera du même niveau !
Nous revoilà replongés dans l'univers des Méta-Barons. Jodorowsky s'offre le plaisir d'une nouvelle série sur un thème qu'il a largement écumé sans tomber dans de nombreux travers. La lignée des Castaka est maudite à partir de l'enlèvement, stimulus des instincts bestiaux, guerriers et des sentiments de trahisons qui vont être le moteur de la série mère. Le dessin est encore meilleur qu'avant et le scénario s'annonce différent que ce que Jodo a l'habitude de faire. Je pense qu'on va avoir de bonnes surprises avec cette série. Pour le moment je mets 3 étoiles mais la quatrième ne devrait pas tarder à arriver.
Après la lecture du premier tome. Cette série s'intègre bien à l'univers des métabarons mais elle ne sera pas longue visiblement à moins d'intégrer l'histoire courte des origines du hors série. Graphiquement c'est.... original, parfois beau parfois déroutant. Les bouches des personnages m'ont parues mal faites mais pour le reste c'est agréable. Au niveau scénario, c'est bourrin avec des passages axés sur le sexe, un peu trop à mon goût. Il n'y a pas trop de surprises à attendre du prochain tome car on connait déjà le devenir des 4 survivants, mais je le lirai car j'aime cet univers SF avec ses qualités et ses défauts.
Je suis toujours aussi impressionné par les histoires signées Jodorowsky. On peut le prendre pour un auteur fou ayant des délires sexuels sauvages. Mais, c'est pour moi un génie. On retrouve le thème du complot, de la caste familiale, de l'initiation dans ce vaste space-opéra. Les dessins sont de toute beauté. Le dessinateur a le souci du détail. Pourtant les scènes dans l'espace seraient encore à améliorer. Au vu de la couverture, j'ai cru qu'il s'agissait d'une histoire d'indien à la Géronimo. Il n'en n'est rien! De la pure science-fiction dans ce qu'il y a de meilleur. Autre bémol: l'auteur nous indique que le peuple des Castaka ont un étendard blanc. Mais quand la reine Castaka se fait enlever dans son jardin, flottent des étendards rouges qui sont normalement la propriété de leur ennemi. Erreur ? C'est toujours dérangeant pour moi qui est le souci du détail.
Un bond dans le temps ... du temps... Jodorowski m'a ici entraîné vers les sources, les origines de sa renommée "Caste des Méta Barons". J'ai ainsi retrouvé des complots, des parricides, des cours illustres, tout en découvrant que ces "ancêtres" n'étaient rien d'autre que d'ignobles pirates. Ironie de l'auteur ?... Jodorowski mène encore sa barque scénaristique d'une main sûre, d'une écriture dont on ne se lasse pas. Une bien bonne aventure à rebours d'une série qui, d'un coup, retrouve une sorte de nouvelle jeunesse.. Le début de ce nouveau cycle a été confié au dessin de Das Pastoras. Ce dessinateur offre une vision graphique talentueuse de "l'esprit Jodorowski". Son trait est dense, néanmoins sensible et ne pourrait (conditionnel), je pense, que bonifier dans la suite du cycle. Un chouette album à ne pas manquer pour les amateurs des Méta Barons... et les autres.
Castaka, une série qui s'appréhende pour le lecteur que je suis avec intérêt et crainte. Intérêt et envie de retrouver le meilleur de La Caste des Méta-barons, ses débuts avec les baroques mais crédibles Othon, Aghnar et leurs proches. Mais aussi crainte de voir cette nouvelle série prendre la voie nettement plus mystique et à la crédibilité très discutable des derniers Méta-barons et de la fin de la série Les Technopères. Au final, pas de mauvaise surprise et plutôt un bon espoir pour la suite avec le premier tome de Castaka. Ce n'est plus Gimenez au dessin mais Das Pastoras qui prend la relève. Et c'est plutôt une belle découverte à mes yeux. Son trait est à la fois proche et différent de celui de Gimenez. Différent parce qu'il a son propre style bien sûr, au niveau de l'encrage et du trait, mais il fait en sorte que les planches de Castaka se rapprochent visuellement parlant de celles de La Caste des Méta-barons. Cela tient bien sûr au design des personnages, décors et véhicules, mais cela tient aussi beaucoup à la colorisation à mes yeux. En effet, vis-à-vis des couleurs, autant Das Pastoras utilise une technique différente de celle de Gimenez, autant il exploite une palette de couleurs très similaire. Le rendu est donc vraiment dans la lignée du dessin de La Caste des Méta-barons que j'appréciais déjà beaucoup. En outre, toujours sur le plan de la colorisation, certains corps sont véritablement peints de manière impressionnante, à la manière de tableaux classiques Renaissance. A noter par exemple une très belle fresque guerrière en double page dans ce premier tome. Seul reproche que je ferais au style de Das Pastoras, je trouve les bouches de ses personnages souvent moches, parfois simiesques, parfois éructant des dents squelettiques. Le récit s'entame sur une reprise du combat de Othon face à son beau-père le vieux Castaka, histoire déjà racontée dans le hors-série La Maison des Ancètres de La Caste des Méta-barons. Mais le récit de la lignée Castaka qui s'en suit sera nettement plus long que dans le hors-série et repart aux origines de cette famille. Nous découvrons alors un récit aussi baroque que les débuts des Méta-Barons, mettant en scène des combattants dans l'esprit d'honneur des samourais. Combats violents, règles d'honneur, et quand l'ennemi des Castaka les provoquera de manière honteuse et lâche, il engendra de leur part ruses guerrières et violences exacerbées dans le but de massacrer tous ceux de son clan. On retrouve dans ce récit les habitudes de Jodorowsky : les réactions exacerbées des personnages qui préfèrent se trancher la gorge dans une effusion de sang plutôt que de faillir à leur code d'honneur, un jeune garçon bâtard dont la vie passera du stade d'étalon reproducteur à celle de paria détesté de tous, des relations conflictuelles et troubles entre parents d'une même famille, de difficiles rites initiatiques dès le plus jeune âge, une mise en place à la manière d'un drame antique et tragique, etc. Le lecteur habitué du scénariste sera en terrain conquis. Avec cependant, une bonne part de mysticisme en moins pour ce premier tome, ce qui permet de mieux apprécier le récit en ce qui me concerne. Au niveau des reproches maintenant, disons que l'on peut regretter une légère impression de déjà-vu puisque ce récit familial et baroque rappellera bien évidemment les deux autres séries du même genre de Jodorowsky La Caste des Méta-barons et Les Technopères. Déjà-vu qui ici n'est pas compensé par une quelconque originalité dans ce récit qui s'entame puisque les Castaka ont beau être impressionnants et complexes, ils n'en restent pas moins de simples guerriers et futurs pirates et ne présentent pas les mêmes surcapacités presque gothiques des Méta-Barons, ni l'univers mi-virtuel mi-réel des Technopères. En résumé, Castaka manque un peu d'une accroche qui donnerait vraiment envie au lecteur d'en savoir plus et de lire la suite. C'est juste un récit plaisant et bien raconté pour le moment, mais qui demande encore à s'épanouir. A noter aussi au niveau des petits reproches une coquille dans une bulle narrative qui m'a induit ensuite en erreur, quand on apprend que les Castaka portent la bannière blanche et leurs ennemis le rouge, alors qu'ensuite c'est l'inverse qui a lieu en pratique. Ceux qui ont aimé les débuts de La Caste des Méta-barons devraient aimer Castaka. Cependant, il faudra peut-être encore attendre un peu pour que cette série montre qu'elle apporte vraiment quelque chose de neuf dans ce domaine de récit.
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