L'Indienne blanche

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 6 avis)

Trois chapitres pour trois histoires différentes mais toutes dans le contexte du Far-West.


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens Indiens d'amérique du nord Les petits éditeurs indépendants Sioux et Cheyennes

Trois chapitres pour trois histoires différentes mais toutes dans le contexte du Far-West. La première histoire raconte la vie d’une femme blanche fille de Quaker qui va partager sa vie avec un indien jusqu’au jour d’un drame insurmontable. La deuxième histoire raconte le parcours d’un Cow boy : Brad Sender qui croise la route des Cheyennes et des Soldats américains. La troisième histoire relate la naissance d’une ville : Abilène. Un jour, les femmes sont invitées à rejoindre les hommes installés là bas lors de la conquête de l’Ouest.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1985
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série L'Indienne blanche © Mosquito 1985
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 6 avis)
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02/02/2002 | Ottonegger
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Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Plutôt qu'une BD sur la disparition de la nation Indienne j'y vois l'histoire de deux jeunes blancs qui ont été élevés par les Indiens. L'un d'entre eux vit comme un blanc mais l'on sent bien qu'il est entre deux cultures. Bien sur Serpieri nous montre une sorte de troupe de fanatiques religieux (encore une fois) dont le seul but au nom de Dieu est d'exterminer l'autre surtout s'il ne pense pas de la même manière. Ça on peut dire que les peuples premiers qui occupaient l'Amérique du Nord et du Sud n'ont pas eu de pot, entre les Espagnols et ces bons Bataves du Mayflower... Bref je m'égare. Que dire qui n'ait déjà été dit sur le dessin sublime de Serpieri qui encore une fois nous régale, tout est très bon. Gruizzli dans son avis trouve que le récit est un peu court, personnellement je trouve qu'il se suffit à lui-même, pas besoin d'en faire trop pour montrer la connerie humaine. Peut-être pas le meilleur album de l'auteur, mais à coup sûr à lire pour les fans de l'auteur et même les autres.

27/10/2020 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Encore une BD sur la nation indienne et sa disparition progressive lors de la conquête de l'ouest, mais qui apporte un regard très différent de ce dont on à l'habitude. Loin d'un manichéen primaire, Serpieri s'attache à démontrer des relations inter-indiennes complexes, des guerres de nations et des massacres, amplifié par l'arrivée des hommes blancs et de leurs fusils. Le sol américain fut bien trempé de sang dans toute cette histoire ... Et c'est exactement ce que l'auteur arrive à nous retranscrire : tout ce que cela à donné dans ce conflit sans fin, entre catholiques exterminateurs (ah, les grandes causes et les grands noms ...), racisme et intolérance, personne essayant de tisser des liens. On retrouve un peu tout ces archétypes de personnages dans cette histoire bien ficelée, et qui a le mérite de proposer une fin très réaliste (malheureusement). D'ailleurs le réalisme imprègne les pages, tant par le dessin que par l'histoire. Le coup de crayon de l'auteur m'avait beaucoup plu dans sa série Druuna, et là j'ai pris plaisir à regarder la façon dont il croquait les visages tout autant que les personnages. Mais ... Il y a quelques bémols, et notamment le fait que la BD est bien trop courte ! L'histoire va bien trop vite, les actions s'enchaînent trop rapidement, on a pas vraiment le temps de s'immerger dans certaines scènes ... Et c'est regrettable, car le pitch permettait de facilement rajouter une dizaine de pages. Je pense que le format des BD ne l'a malheureusement pas permis. Du coup, je suis un peu frustré de voir la BD aller si vite et ne pas avoir posé plus certains passages. Mais globalement, une BD qui fait plaisir à lire, et que je vous recommande pour peu que vous soyez intéressé par l'ouest américain ou fan de western. Ici, on aura quelque chose de plus réaliste, et c'est pas mal du tout !

17/11/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà un album qui confirme l’empathie de Serpieri pour le monde des Amérindiens des plaines, sa bonne connaissance du sujet (tout y est crédible, des décors aux personnages en passant par les dialogues), et son immense talent de dessinateur ! Contrairement à la majorité de ses albums traitant des Indiens, on a là une seule histoire longue. C’est un western très classique, dont la trame n’est pas sans rappeler le film « La prisonnière du désert » de John Ford (avec ici une fin nettement moins heureuse, on n'est pas à Hollywood !). Du solide, sans fioriture. Pas extraordinaire, mais qui se lit quand même bien. Et qui donc est plus que mis en valeur par le dessin – ici en couleur. A noter que je l’ai lu dans l’édition Bagheera que je possède, et que l’éditeur a cru bon (contrairement à l’édition Dargaud) de mettre en couverture et quatrième de couverture une femme peu habillée. Si cela confirme le talent de Serpieri pour dessiner le corps des femmes (voir d’autres séries de lui plus délurées), ça n’a aucun rapport avec l’album en lui-même, et plus à voir avec le côté aguicheur de la chose…

08/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Depuis certains chapitres de Histoire du Far West, je savais que Serpieri excellait dans la description fidèle du monde indien. Admiratif de cet univers indien, cette Bd ne pouvait que me ravir. L'auteur réussit ici de superbes images et des visages d'Indiens burinés ou vêtus de costumes traditionnels qui permettent de constater sa bonne documentation sur cette culture, et embellie par son trait magnifique et puissant où dominent les hachures, ainsi qu'une colorisation dans des tons d'ocre superbes. Le récit en lui-même traite d'une triste réalité de l'Ouest : l'extermination d'un peuple noble, fier et beau ; il fait aussi référence à un chef-d'oeuvre de John Ford, la Prisonnière du Désert, avec en plus une scène et une image clin d'oeil calquée sur celle du film, lorsque Sarah présente les scalps sous le tipi ; si vous revisionnez ce film, vous comprendrez tout de suite. Ce sujet fort est un peu desservi par la narration peu rigoureuse, mais dans l'ensemble, c'est un bel album, facile à trouver en occase (je l'ai trouvé à Angoulême chez Forbideen Zone, dans l'édition d'origine Dargaud).

07/02/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 2.5/5 Encore une fois, je dois l'admettre, Serpieri dessine très bien. Son style est réaliste, avec des femmes bien en chair, mais il a vraiment du talent. En outre, il s'y entend pour dessiner des scènes de western (il a d'ailleurs dessiné également un album de l'Histoire du Far-West). Par contre, je trouve qu'au niveau de la narration, ce n'est pas vraiment ça. Ce n'est pas vraiment un problème de mise en page qui est un peu confuse mais assez efficace, mais plutôt de la narration de l'histoire elle-même. L'histoire peine un peu à se laisser suivre, avec des transitions brutales et quelques dialogues assez peu naturels. Quant à l'histoire, elle se résume assez vite et même si elle n'est pas mauvaise, je ne la trouve pas transcendante. Ca se laisse lire mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.

19/02/2005 (modifier)

Un bon western aux couleurs pâles et un scénario qui tient la piste. On peut noter encore une fois la très bonne connaissance de Serpieri de l'ouest américain qui lui permet d'avoir des dialogues et des réactions pour ses personnages comme cela devait être, sans erreurs, les comportements sont vrais et ne sentent pas la propagande ni la volonté de faire du politico correct.

02/02/2002 (modifier)