Ce qu'il en reste
Une jeune femme, effondrée à la lecture d’une lettre, voit ses souvenirs remonter à la surface. Elle nous fait partager son quotidien, ses virées entre copines et surtout sa relation avec Théo, son petit ami, ou du moins « Ce qu’il en reste ».
Douleurs intimes Format carré Les petits éditeurs indépendants Séries hélas abandonnées
Une jeune femme, effondrée à la lecture d’une lettre, voit ses souvenirs remonter à la surface. Elle nous fait partager son quotidien, ses virées entre copines. Et surtout sa relation avec Théo, son petit ami, ou du moins « Ce qu’il en reste ».
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Date de parution | 12 Février 2007 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Ca, c'est typiquement le genre de récit qui ne me touche absolument pas. Peut-être parce que je ne me sens pas concerné, que je suis détaché de ce genre d'histoire. Je ne sais pas, mais je n'ai pas aimé. Le trait est bon, clair et sobre, sans qu'il rebute ou m'attire particulièrement. Je ne l'ai trouvé ni bon ni mauvais. Par contre l'histoire m'a clairement désintéressé. Le récit se concentre uniquement sur un couple et façon dont celui-ci va se détériorer. Le pitch pourrait être bon, mais je l'ai trouvé fade et sans vie. La fin permet d'envisager d'autres choses, et j'aurais bien aimé voir la seconde partie du récit, mais elle ne semble pas être sortie un jour, et je trouve cela dommage. En fait, ce qui me dérange, c'est que je n'ai rien ressenti dans le récit. C'est juste un couple qui se désagrège, qui tourne mal avec quelques raisons. Dedans, plusieurs pages d'un récit qu'a commencé l'homme, mais rien de bien passionnant à mes yeux. Je pense que ce récit n'est tout simplement pas fait pour moi. Je n'ai rien trouvé à en tirer, et je me félicite grandement de l'avoir pris d'occasion. Il ne m'a pas intéressé, mais il possède quelques bons atouts pour une autre personne. Pour moi, c'est un petit 2/5.
La lente mais inexorable érosion d’un couple qui ne voit plus que les mauvais cotés de la vie à deux. C’est simple mais tellement efficace ! Tout est banal finalement, mais cette banalité est traitée de manière magistrale. Lenteur, temps de pause,… concourent à créer une ambiance mélancolique et sombre, à l’image du couple de cette histoire. Au tout début d’une relation, on fait attention, on passe sur les petits travers de l’autre sans lui reprocher. Puis petit à petit, les aspects gênants prennent le pas. Et on se met en colère, on se dispute, on ne prend plus sur soi. Les différences deviennent alors des sujets de tensions et des murailles infranchissables. L’accumulation de ces petits riens change les relations entre les personnes. Et puis surtout le quotidien. Ce quotidien pesant qui ne laisse plus la liberté à chacun d’exprimer ce qu’il ressent. C’est ce qui se passe dans cette histoire. Le pire dans leur situation, c’est qu’aucune discussion n’est possible. Le dialogue ne ferait qu'envenimer les choses, alors l’héroïne ne se décide pas à se confronter à Théo et choisit d’opter pour une autre solution. En manque de repères, elle cherche un soutien qu’elle peut trouver en sa personne. On ne suit pratiquement qu’exclusivement le point de vue de la jeune femme, et nous ne voyons donc que par ses yeux l’idée qu’elle se fait de sa relation amoureuse. Et celle-ci n’est pas très glorieuse. Il faut dire que Théo est présenté comme un type fainéant, dans son délire d’écrivain et pas très préoccupé du reste ! Bref, un récit enlevé, bien mis en image (un noir et blanc parfait pour ce genre d’histoire), nous présentant la vie tout simplement, côté mauvais moments !
Jolie découverte. Loïc Dauvillier va se faire un nom dans le roman graphique... En effet ce nouvel album, sorti en début d'année chez un petit éditeur qui promet, est un petit bijou de sensibilité, tout en évitant les écueils du genre, ce qui est en soi une énorme performance. "Ce qu'il en reste" nous emmène dans les souvenirs d'une jeune fille, et surtout les souvenirs de sa relation avec Théo, un écrivain pantouflard et bordélique. Loin de sublimer les instants magiques, loin d'exagérer les passages romantiques, c'est simplement la vie, et ses petits tracas, ses petits travers, qui nous est présentée à travers cet album. Dauvillier a trouvé en Jérôme d'Aviau (connu comme bloggeur sous le pseudo de poipoipanda) l'illustrateur idéal, car c'est un dessinateur rapide, nerveux, mais qui sait tout de même capter les expressions et les émotions pour les retranscrire de manière juste. A voir comment sera la seconde partie du diptyque, mais ce premier tome est très bon.
Une jeune femme, effondrée à la lecture d’une lettre, voit ses souvenirs remonter à la surface. Elle nous fait partager son quotidien, ses virées entre copines et surtout sa relation avec Théo, son petit ami, ou du moins « Ce qu’il en reste ». Le récit tourne autour de trois personnages : Théo, la jeune femme (dont on ne connaît pas le nom) et leur couple. Ce dernier périclite lentement malgré quelques soubresauts erratiques. Les silences de Théo sont assourdissants et sa démission révoltante. « Elle » tente de redonner vie à leur relation mais on sent bien que sa démarche est vouée à l’échec. L’érosion du couple est un sujet somme toute banal mais il est traité ici d’une façon très particulière. Le récit est chargé d’une atmosphère lourde et pesante mais ponctué ça et là de scènes très légères comme si l’auteur souhaitait que l’on reprenne de temps en temps notre souffle. Le dessin en noir et blanc de Jérôme d’Aviau colle parfaitement au sujet. L’utilisation de grandes cases permet la mise en valeur des personnages et plus particulièrement de l’expression de leurs visages. La toute jeune maison d’éditions « Les enfants rouges » nous livre ici une histoire juste et poignante dont nous attendons la suite avec impatience. « Ce qu’il en reste » est le premier volet du récit « Théo » dont la suite est prévue pour 2008.
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