Edlyn
Edlyn a six ans, un frère et une soeur ! Elle habite sur une île du littoral Atlantique, son père est marin pêcheur. Strict, coléreux et souvent injuste, ses départs en mer soulagent Edlyn.
La BD au féminin
Un jour, tandis qu'elle observait son bateau s'éloigner au loin, elle croise la route d'un jeune garçon d'une dizaine d'années. Ils deviennent vite inséparables. Mais qui est-il ? Grâce à une mystérieuse boîte cachée au fin fond d'une crique, Edlyn découvrira son secret, son identité.Vit-elle un rêve, une réalité ? Ce jeune garçon disparaîtra-t-il aussi vite qu'il est apparu ? Et que contient cette étrange boîte ? Le doute s'installe.
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Date de parution | 28 Mars 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voici un récit sur lequel flotte l’esprit des légendes bretonnes. La mer, la mort et le fantastique y pointent donc le bout de leur nez. Mais cet album est avant tout destiné aux enfants et doit être abordé comme tel. L’histoire est intéressante mais pas totalement maîtrisée. Il nous manque quelques explications… qu’un enfant ne cherchera sans doute pas. L’idée sous-jacente du récit est elle-même assez vague. Acceptation de la mort ou besoin de montrer aux enfants qu’un adulte est un enfant qui a grandi… je ne saurais dire. Et c’est là quelque peu décevant. Le dessin, s’il dévoile un certain potentiel grâce à la tendresse qui s’en dégage, m’est malheureusement apparu fort vide. Le grand format de l’album ne lui convient pas et accentue encore cette impression de « vide » dans des cases souvent trop grandes pour l’illustration qu’elles renferment. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si « Clara (Le Lombard) », autre album de la dessinatrice, avec un profil d’ailleurs assez semblable, fonctionne nettement mieux. Certes, l’auteure a progressé entre temps mais le format réduit de l’album n’est pas pour rien dans ce sentiment d’un dessin plus cocon (et pas plus con con, je vous vois venir), plus chaud, plus intime. Au final, Edlyn propose une histoire prioritairement destinée aux enfants, pas désagréable mais un peu vaine. Elle dévoile aussi le potentiel d’une dessinatrice sensible. Pas abouti mais pas à dénigrer non plus. Un emprunt me parait cependant plus indiqué qu’un achat.
Un dessin purement enfantin, des longueurs insupportables, des dialogues qui sonnent creux... Avons-nous là une sucrerie des Editions Soleil tout au plus ? On glisse de manière inattendue vers le surnaturel sans que l'auteur puisse donner de véritables motivations à son récit. C'est réellement dommage car on sentait tout de même un léger potentiel. La couverture est plutôt assez réussie de même que les petites bouilles des enfants qui en deviennent attachants. Cependant, l'absence de décors crée un grand vide sidéral. Bref, à la fin de la lecture, on ressent comme une petite déception car il manque incontestablement un supplément d'âme à cette bd.
Je vous trouve très durs avec cette BD que j'ai trouvée magnifique et sensible. Elle n'est bien sûr pas destinée à un public adulte et votre oeil averti en matière de dessin trouve des défauts à cet album que je n'ai pas remarqués, qui ne m'ont absolument pas choquée, novice bdphile que je suis. Bref, personnellement, j'ai bien accroché, les dessins et les couleurs sont superbes. L'idée de la petite Edlyn qui ne se sépare pas de son petit canard est un "truc" attendrissant qui marche très bien sur un public jeune (de filles!). Plus que l'intrigue avec le petit garçon, c'est la relation conflictuelle entre la petite fille et son père que j'ai aimée. Très bien écrite, cette relation très dure passe sans surplus de violence, sans effusion de mots durs. En un mot, bien adapté pour les plus jeunes. Par rapport à toutes les bouses qui sont actuellement proposées aux gamins, cette bd sort nettement du lot.
C'est une note coup de pouce parce que au final il y a tout de même du talent derrière cette BD. L'ensemble est cohérent. On suit le drame familial du manque d'amour paternel envers les enfants. C'est bien raconté, le ton est toujours juste et ne penche pas vers la sensiblerie ou la facilité. Mes principaux reproches concernent tout d'abord l'intrigue qui se dévoile beaucoup trop vite. Puis l'histoire qui reste tout de même très courte. Et enfin, je trouve qu'oublier les traits ratés des croquis originaux dans les planches finales de la BD est vraiment un manque de respect du lecteur final. Un artiste qui tient à son oeuvre doit veiller à sa présentation finale, non? Ou alors il publie ces croquis ;).
Si d'emblée ce premier album semble révéler un récit d'une certaine poésie douce et agréable, on est très vite déçu par ce que l'on y trouve. Certes Edlyn est fort joli s'il doit s'adresser à un public plutôt jeune, pour nous, adultes, l'évidence vient trop tôt nous frapper. Le récit manque d'adresse et se trouve blessé par un scénario peu efficace. Le dessin est plutôt bien réussi dans l'ensemble même si quelques décors ne sont pas assez travaillés, exemple pour la cuisine de la maison, plutôt dépouillée.
J’insiste tout d’abord pour dire que le deux étoiles que j’inflige à cette bd sont avant tout le résultat d’une impression personnelle. Car si j’ai bien souvent fustigé la qualité douteuse d’un grand nombre de titres de chez Soleil, Edlyn n’a rien d’une bouse ou d’un produit honteux. Je ne serais même pas étonné que quelques amateurs viennent ici, à ma suite, me contredire et déclarer leur flamme à cet œuvre sensible. La couverture du one-shot est directement attirante, et moyennement représentative du contenu de l’album. Le dessin de Cécile est malheureusement assez inégal, si la dessinatrice se révèle assez douée pour mettre en scène les expressions de ses personnages, on ne peut pas en dire autant des décors. Ils sont trop souvent réduits à l’essentiel, dessinatrice paresseuse ? On attend en tout cas quelque chose d’autre d’un album cartonné couleurs grand format. Une erreur de l’éditeur ? Il manque à cette bd un souci du détail, la cuisine de la page 7, par exemple, on n’y croit pas une seule seconde. Autre souci, cette manie de laisser quelque traces de crayonnés par-ci par-là, affleurer au-delà de la couleur. Je trouve ça démonstratif et nuisible, un encrage franc aurait été préférable. Mais là n’est pas l’essentiel. Tout cela aurait été pardonnable si le scénario n’avait pas raté son effet de surprise. L’entièreté du scénario repose sur une révélation, pleinement exposée à la page 46, mais devinée par n’importe quel lecteur un peu dégourdi dès la page 8, ou même la page 5 si, comme moi, vous avez d’abord lu le résumé au dos de l’album. De plus, toute la dramaturgie de la fin m’est déjà apparue comme attendue dès la moitié de l’album. Bd mouillée, pétard mouillé. Peut-être une prochaine fois, Cécile ne manque de sensibilité, il lui faut encore mesurer ses effets et s’appliquer.
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