Le Maître de Benson Gate

Note: 3.19/5
(3.19/5 pour 16 avis)

Festival Polar de Cognac 2007 : Prix Polar de la meilleure série BD Ils sont frères. L'aîné a ce qu'on appelle le charme du diable : il est violent, coureur de jupons, joueur, buveur, menteur. Mais il n'y a personne qu'il n'ait réussi à séduire. Le cadet semble plus fragile. Il est honnête, plus réservé. C'est le bon fils, en qui leur père place ses plus grands espoirs. Ils se nomment Calder et Richard Benson. Ils sont les héritiers d'un empire pétrolier, conquis par leur père à la fin du 19ème siècle.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Les prix du Festival Polar de Cognac

Adieu Calder raconte les événements qui pousseront Calder à fuir et se termine sur son départ. La saga qui se présente sous forme de diptyques indépendants est suffisamment riche pour être développée sur 12 albums.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Avril 2007
Statut histoire Série abandonnée (Diptyques indépendants mais série initialement prévue en 12 tomes) 4 tomes parus

Couverture de la série Le Maître de Benson Gate © Dargaud 2007
Les notes
Note: 3.19/5
(3.19/5 pour 16 avis)
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06/04/2007 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

Nury sait raconter une histoire, faire en sorte que le lecteur ne s’ennuie pas, et cette série ne déroge pas à ces règles. Ce qui est déjà bien. Mais, contrairement à d’autres de ses scénarios, il semble ici s’être contenté du minimum. Non pas tant dans la construction, bien huilée, mais plutôt au niveau de l’originalité. Les deux premiers albums sont ultra classiques dans le genre saga familiale avec le « père fondateur », ayant créer une multinationale pétrolière et trempant dans toutes sortes de magouilles avec les notables de Boston, entre le afin du XIXème et le début du XXème siècle, et ses deux fils que tout oppose : le bad boy cruel, Calder, amateur de femmes et de magouilles, héritier présomptif, et son frère, Richard, parti loin de cette famille pour réussir de brillantes études juridiques. Et bien sûr c’est lui qui, de retour au début du premier tome, va hériter du pouvoir, au grand dam du frangin (accessoirement il lui pique aussi sa nana). On est ici, dans les grandes lignes comme dans les détails, dans des choses vues moult fois (pas mal de choses piquées au « Parrain » déjà…), mais c’est bien fichu, et ce premier cycle est celui que j’ai le plus apprécié. Ensuite ça part dans une autre direction, le fils prodigue est bien sûr lui aussi devenu un requin. Mais surtout ça bascule loin des arnaques feutrées de l’upper class de la côte ouest, pour nous embarquer dans de l’aventure pure et dure dans le sud du Mexique. Ce changement de cadre est très brutal, même si, là aussi, Nury ne fait pas preuve d’une grande originalité. Le quatrième album (qui clôt vaguement un autre cycle), n’est qu’une chasse au trésor au milieu de la jungle et de la Révolution mexicaine. Mais c’est rempli de facilités, voire d’invraisemblances. Comme cette cathédrale bâtie en pleine jungle par un cardinal au XVIème siècle (je ne sais où ni comment il a pu se procurer de quoi faire des vitraux !?), ou l’aisance avec laquelle Calder se débarrasse de tous les Mexicains armés et dangereux qu’il croise. Tout ça se conclut sur un énième cliff-hanger, qui n’aura pas de suite visiblement. Le dessin de Garreta est intéressant, dans un style réaliste classique, même si la colorisation (contours assez gras), et des décors et arrière-plans moins détaillés m’ont un chouia laissé sur ma faim. Une lecture d’emprunt. Ça n’est pas la meilleure création de Nury en tout cas.

08/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

J'ai trouvé cette série assez agréable à lire (rapidement) mais assez décousue et manquant de cohérence. C'est assez rare avec un scénario de Nury pour le souligner. Cela commence par une saga familiale au goût de "There will be blood" pleine de coups tordus pour créer un empire autour du pétrole puis cela devient du polar. Le cycle d'un Calder peu présent et sur le mode indirect nous renvoie plus vers de l'aventure exotique. Cela se lit aisément mais c'est bien trop dans tous les sens pour donner une véritable identité à la série. De plus la série souffre d'un graphisme en dessous de mes attentes aux noms des auteurs. Les cases sont chargées avec des traits assez lourds et des ombrages bien déplaisants. Les scènes de foules sont assez imprécises et certaines attitudes bien figées ou vagues. Enfin je regrette que la bonne idée du narrateur Afro-Américain ne soit pas plus exploitée au niveau racial à l'époque de la résurgence du KKK. Une série assez récréative mais assez insipide par rapport aux autres séries de Nury. Un graphisme décevant. J'ai une préférence pour le tome 2

18/09/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 3/5
L'avatar du posteur Benjie

Une courte série dont le scénario semble déjà avoir été écrit des dizaines de fois pour la télé ou le cinéma. Rien d’original a priori mais le travail de Fabien Nurry tient la route. Plutôt bien dans le premier cycle composé des deux premiers tomes mais moins bien dans le second cycle (tomes 3 et 4) qui finit par perdre le lecteur dans la jungle. Quant au cycle suivant, annoncé en 4e de couverture : il ne semble pas exister. Le premier cycle est bien écrit, rythmé et l’histoire tient en haleine : haine entre deux frères dont les valeurs s’opposent avant de voir le plus vertueux des deux abandonner ses principes pour reprendre les affaires familiales fortement teintées de corruption, de magouilles, de violence et de chantage. On n’échappe pas à son destin, c’est classique mais ça fonctionne. Le cycle suivant est moins pertinent et le tome 4 qui nous emmène à la recherche d’une cathédrale enfouie dans la jungle est pour le moins déroutant. On s’attend à trouver la suite de l’aventure sur le théâtre d’opération européen en 1917 quand les États-Unis envoient leurs boys au combat. Ça part un peu dans tous les sens. Bref, une bonne saga familiale avec ses coups tordus, ses vieilles histoires, ses haines, ses amours et ses trahisons. Les autres points positifs de cette série sont d’avoir choisi l’employé noir pour narrateur, ça apporte un regard intéressant sur la vie des Benson, et aussi l’époque à laquelle l’histoire se déroule – à la veille de l’entrée en guerre des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Du bon et du moins bon dans cette série qui se lit avec plaisir.

01/05/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

(Après lecture des tomes 1 à 4) C’est une série qui se laisse lire, mais qui est bien loin de l’excellent Il était une fois en France du même scénariste. Les scènes se succédaient, que ce soit les révélations sur les magouilles des uns et des autres, ou bien celles de règlements de comptes et autres flingages, sans que je sois vraiment passionné par aucune d’entre elles. Globalement, la narration est souvent trop rapide, on a l’impression de sauter du coq à l’âne sans que des scènes vraiment fortes se dégagent (j’avais le même reproche pour W.E.S.T du même scénariste, d’ailleurs). Je trouve l’évolution du personnage de Richard assez ratée et artificielle. Par ailleurs, le dessin ne rend pas toujours l’identification des personnages évidente, d’autant plus que les personnages secondaires ne sont pas vraiment marquants. Le passage sur la cathédrale au milieu de la jungle, dans le tome 4, m’a paru tomber un peu comme un cheveu sur la soupe. Il y a aussi pas mal de clichés du genre que je n’ai pas tellement appréciés. Bref, ce n’est pas mauvais mais je n’ai pas vraiment accroché. Il faut dire que je suis un peu lassé par ces séries sur des dynasties de mafieux et/ou d’hommes d’affaires véreux qui, à moins d’une vision très personnelle ou d’un talent narratif exceptionnel de l’auteur, ont un peu tendance à toutes se ressembler.

18/01/2021 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur McClure

Comme pour mon avis sur Expérience mort, c'est une petite déception que cette série signée de l'un de mes scénaristes préférés. La première partie (sur les 2 premiers tomes) est assez agréable à suivre, ce retour à Benson Gate pour celui qui va vouloir se démarquer du patrimoine mafieux en rejoignant l'équipe du procureur mais qui progressivement va devoir devenir celui qu'il ne voulait pas être et fouler ses principes par obligation. Ces deux volumes nous offrent une histoire intéressante même si peu originale dans un environnement qui lui est fort intéressant et peu exploité, l'Amérique à l'entrée en guerre de 1914. Visuellement c'est plutôt bien dessiné, dynamique, la rythmique est bonne bref pas de bémol de ce côté là. Mais Nury a décidé ensuite de relancer la série plutôt que de la clore. Il nous ramène le frère perdu (et mort) pour un rebondissement final du T4 qui ouvre forcément encore sur une suite, que l'on n'a pas forcément envie de découvrir plus que cela vu la tournure de ce dernier tome. On est passé à une histoire de chasse aux trésors dans une Amérique centrale de folklore et les rebondissements s'enchaînent en faisant fi de la plus petite cohérence. On est passé d'un polar familial un peu à la Parrain à un remake d'A la poursuite du diamant vert, le charme et l'humour en moins, le sérieux en plus.... On n'y crois plus à ce frangin revenu de la guerre, et qui cherche la fortune en traficotant dans un seul but, reprendre le contrôle de la famille à son frère pour se venger...de quoi....ben du mariage de celui ci avec sa copine de l'époque..... Une lecture dispensable pour cet auteur pourtant si bon.

11/07/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Comme l'a dit mon petit camarade précédent, quatre tomes ça va! Pour moi il est inutile d'aller plus loin à moins de vouloir nous faire le coup de Calder, soldat en Europe qui magouille pour s'approprier le trésor des Templiers caché dans une vieille église italienne. Pour moi ce grand cycle se suffit à lui même, plus j'aurais l'impression que l'on tire sur la corde. Le tome 4 est un peu à mettre à part par rapport aux précédents, nous avons tout de même le droit à des personnages un peu too much et qui se tirent de situations bigrement complexes. Le must étant atteint avec l'évasion grâce à l'aide des femmes mexicaines qui on ne sait par quel miracle décident pour les beaux yeux du héros de prendre des risques inouïs! Le début de cette histoire est finalement plus classique dans la description de cette double passation de pouvoir entre les deux frères et ensuite le père. A vrai dire j'aurais aimé un peu plus de profondeur dans la manière dont nous est montré le changement de personnalité de Richard, qui de jeune idéaliste, (à l'Américaine tout de même!), se transforme en requin sans scrupules. Peinture d'un certain monde à l'aube du siècle dernier situé dans le monde des affaires et de la bonne société Bostonienne, ces quatre volumes se lisent avec plaisir, toutefois je n'en recommande pas l'achat, un "pré-visonnage" en médiathèque est sans doute nécessaire.

12/06/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Le tome 1 plante le décor et les personnages : c'est tout à fait le genre de saga familiale américaine où ont lieu toutes les malversations possibles, toutes les manigances ignobles, les magouilles politico-criminelles, les compromissions en tout genre au sein d'un milieu huppé et un cercle de notables bien établis qui ont assis leur empire sur le crime et les trafics pas propres. On est donc dans le sordide, le meurtre camouflé, l'extorsion, le chantage, le mensonge, la corruption où s'exacerbent les sentiments les plus bas, c'est du Dallas dans les années 20... Tout ceci n'est pas nouveau, j'ai l'impression d'avoir vu toutes ces turpitudes à l'écran, non seulement dans les soaps télévisés des années 80, genre Dallas ou Dynasty, mais aussi dans plusieurs films hollywoodiens des années 50 et 60 ; je pense notamment à "Celui par qui le scandale arrive", un chef d'oeuvre de Minnelli où Robert Mitchum campait un de ces magnats tout puissants, prêt à tout pour préserver son empire, y compris par les plus vils procédés. J'étais donc parti dans un univers qui ne m'attire pas nécessairement parce que vu trop souvent, mais le scénario de Nury qui se nourrit vraisemblablement de tout ce qui s'est fait dans le genre, est assez étayé pour m'intéresser. Au final, je n'en ai pas retiré un vrai plaisir de lecture, mais je ne me suis pas emmerdé, c'est quand même important.. Le tome 4 est plus une chasse au trésor, sans trop de profondeur, tout en exploitant les vils instincts des personnages. Le posteur de la série prétend dans son résumé que le sujet est assez riche pour être développé sur 12 albums ; oui ben moi, ce que j'ai lu m'a amplement suffi (4 premiers albums), les rouages du scénario de ces 2 diptyques sont bien élaborés, mais je n'ai pas envie de me coltiner les Benson pendant des années, en plus, je déteste ce genre d'individus, je préfère les personnages un peu plus nuancés. Et en plus, je gage que ça arriverait fatalement à devenir répétitif.. Ce qui est intéressant aussi, c'est l'époque dans laquelle sont situés les récits, cette atmosphère d'époque 1913-1917 liée à des événements historiques de l'Amérique, imprime une allure toujours très plaisante, et elle est bien restituée. Concernant l'aspect graphique, c'est justement ce qui me conforte aussi à ne pas poursuivre cette série : je n'apprécie que modérément ce dessin pas très esthétique, au trait certes vigoureux, solide et un peu chargé, mais ce n'est pas forcément joli, les décors ne sont absolument pas soignés, les visages sont très changeants voire déformés par endroits, bref ça donne peut-être un style, mais je n'y suis pas réceptif. Résumé : du convenu vu et archi vu, habilement tourné par un scénariste adroit, qui édifie pendant un moment, mais on s'en lasse vite..

03/05/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

3.5 Une excellente saga familiale ! Au début, cela semble un peu manichéen avec le bon fils qui respecte la loi et l'autre qui est plus rebelle et antipathique, mais rapidement le manichéen est brisé pour mon plus grand plaisir. J'ai vraiment aimé voir l'évolution de Richard qui est un personnage très intéressant. Le rythme est bon et les rebondissements sont nombreux. Il y a toutefois un truc que j'ai moins bien aimé et qui explique pourquoi je cote 3.5 car si j'avais lu que les deux premiers tomes j'aurais mis 4 étoiles et un coup de coeur. Comme Mac Arthur, la chasse au trésor ne m'emballe pas trop et a fait baisser un peu l'enthousiasme que je ressentais durant ma lecture, mais ce n'est pas trop grave car les scènes avec Richard demeurent excellentes. Pour ce qui est du dessin, j'aime l'atmosphère que le dessinateur créait, mais parfois je trouve que les visages de ses personnages sont un peu trop figés.

11/09/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Commençons par un petit coup de gueule : des cycles de deux tomes ? Mon cul, oui !!! Parce que, bon, pour constituer un cycle, il faudrait au moins que certaines conclusions soient apportées à la fin de celui-ci. Et là, il demeure tellement de portes ouvertes que c’est dur de trouver quelque chose d’achevé à la fin de ces prétendus cycles !!! Ceci dit, j’ai vraiment bien aimé les deux premiers tomes. L’époque, l’univers, les personnages, le soin accordé au dessin : tout était de nature à me plaire. Rien de véritablement original mais j’aime toujours bien ce genre de saga familiale américaine (le bon fils et le mauvais fils, le père implacable, des magouilles en veux-tu en voilà, de la corruption, des petites mains efficaces et des arrangements avec une moralité vacillante). Le troisième tome reste bon même si je trouve que le dessin y décline déjà (plus grossier, moins travaillé) mais le quatrième m’a franchement déçu. Le dessin comme la colorisation ne sont plus à la hauteur ! Le travail me semble expédié. Quant au scénario, il s’égare dans une saugrenue chasse au trésor… qui semble ne devoir aboutir à rien. J’espère qu’il s’agissait là d’un passage obligé pour Fabien Nury, histoire de pouvoir construire son histoire sur une base originale. Mais je reste circonspect. Au final, alors que j’aurais chaudement recommandé l’achat après les deux premiers tomes, je suis plus enclin à vous inciter à la prudence aujourd’hui. A titre personnel, je lirai le tome suivant avant de l’acheter. Un « pas mal » de moyenne mais la série connait, à mes yeux, une fameuse baisse de régime après un départ prometteur.

20/12/2011 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Après lecture des trois premiers tomes, je trouve la lecture de cette série divertissante et plutôt originale. Le décor est intéressant. Nous sommes placés ici au début des années 1920, à Boston, dans une famille riche et influente pour qui les affaires, dans tous les sens du terme, n'ont pas de secret. Par son biais, nous allons découvrir une facette des liens entre affaires, politique, justice et magouilles mafieuses, mais aussi une vision de la situation des USA et du Mexique à l'époque. Les évènements amènent deux frères à plus ou moins se confronter. L'aîné trempant dans des magouilles peu reluisantes, il devra être exilé tandis que le cadet prendra la tête de la compagnie familiale. Cette trame du conflit entre un grand frère sûr de lui, arrogant et dangereux, et un plus jeune, plus calme et moins sombre, m'a d'ailleurs rappelé à plusieurs moments Le Maître de Ballantraë. A cela s'ajoute un troisième personnage, plus en retrait bien qu'il soit le narrateur, que j'ai trouvé assez intéressant. C'est un noir, secrétaire particulier et homme de main de la famille, amené à effacer les traces des frasques et ennemis des Benson. Je suis assez curieux de savoir ce qui va l'amener à trahir son maître dans la jungle du Mexique tel qu'il l'annonce dès les premières pages de la BD. Le dessin un peu figé ne m'a pas enthousiasmé. Je n'aime pas notamment ses ombrages qui lui donnent un aspect sale. Je n'ai rien d'autre en particulier à lui reprocher pour autant, ce n'est juste pas ma tasse de thé. J'ai trouvé assez original quoiqu'un peu déroutant la façon dont chaque tome jusqu'à présent semble aborder un sujet et un style différent. Le premier présente la situation et met en scène les évènements amenant à l'exil de l'aîné. Le second part sur une pure intrigue policière avec une enquête à la poursuite d'un serial killer. Le troisième raconte les manipulations et les magouilles illégales entre Mexique et USA du cadet devenu un chef d'entreprise impitoyable. Et à première vue, le quatrième tome devrait probablement raconter les aventures de trafiquant et peut-être de chasseur de trésor de l'aîné au Mexique. C'est un renouvellement entre chaque nouvel album, ce qui peut être agréable mais donne aussi une impression de ne pas trop savoir sur quel pied danser et où les auteurs veulent nous emmener. Quoiqu'il en soit, ce fut une lecture assez plaisante même je n'ai pas complètement accroché. C'est réaliste, ambitieux et assez intriguant mais les personnages manquent de charisme à mon goût. Et ce genre de scénario n'est de toute façon pas celui que je préfère.

02/06/2008 (MAJ le 22/05/2011) (modifier)