Les Dérivantes

Le tome 1 des Dérivantes m'avait déjà bien accroché, j'étais heureuse de retrouver les personnages dans le tome 2. Laurand fait tout tout seul (couleurs, scénario) et il se débrouille bien. La lecture est aisée et pourtant pas si "simple" qu'il n'y paraît au premier abord. Les non-dits et les retours sur le passé des héroïnes nous laissent entrevoir des relations et des motivations plus complexes, bref cette BD a plusieurs niveaux de lecture. Le monde composé d'îles qui se croisent ou se perdent peut se décliner à l'infini et c'est ce que je souhaite à cet auteur, qu'il nous donne encore à découvrir des facettes de ses dérivantes.

29/11/2008 (modifier)

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Après la lecture du premier tome. Cette BD a le mérite d'être accessible au plus grand nombre. Comme trop souvent avec les séries, l'histoire va réellement commencer ........ au prochain tome. Je suis curieux de suivre la suite, mais en attendant je mets une note moyenne en espérant que certains petits défauts seront corrigés et surtout la colorisation ultra basique en décalage complet avec le trait. Lorsque l'on créé un univers ou le milieu aquatique est sensé être omniprésent, je trouve dommage d'avoir une mer dessinée par un seul bleu turquoise sans aucun trait, ni nuances. Ca donne une impression de vide ou de non terminé. Pour le scénario, je me prononcerai au prochain tome, mais l'accroche est bonne et a fait son travail.

22/11/2008 (modifier)

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Les Dérivantes, un monde composé d'îles mobiles, à la manière de navires gigantesques qui se croisent parfois. Voilà une belle idée à même de créer un récit plein de poésie et d'aventures. Cependant, le seul premier tome actuellement paru ne rend pas encore vraiment hommage à cette idée. Au niveau du dessin, le fait qu'il s'agisse de la première BD de son auteur se fait un peu ressentir. Le trait n'est pas mauvais - il me rappelle un peu celui de Kokor (Les Voyages du Docteur Gulliver) - et il a la grande qualité d'être plutôt original. Cependant, il pêche à certains moments. Je l'ai ressenti dans les visages des personnages qui ont le faciès à l'aspect parfois un peu déformé ou qui affichent d'étranges grimaces qui ne correspondent pas à l'expression que le récit voudrait leur faire afficher : une grimace souriante et légèrement clownesque pour un seigneur en pleine crise de colère par exemple, cela rend étrange. J'ai également ressenti une impression de manque de relief. Cela vient d'une part des couleurs qui, même si elles sont harmonieuses et techniquement bien appliquées, aplatissent assez le trait à mes yeux. Et cela vient d'autre part des perspectives qui me semblent manquer de profondeur : les vues maritimes notamment offrent un horizon bien trop étriqué à mon goût. J'ai l'impression que cela peut résulter aussi du choix des angles de vue qui sont parfois un peu trop près du plancher. En résumé, le dessin est plutôt sympa et original mais il manque encore de maîtrise et a quelques défauts qui pourraient rebuter certains lecteurs. Concernant le récit, comme expliqué plus haut, il part sur une belle idée concernant le monde dans lequel il se déroule. Les personnages sont originaux et plein de personnalité. Leurs relations sont donc intéressantes. L'intrigue, qui laisse entrevoir un récit fantasy mais se focalise avant tout sur l'histoire plus intime et familiale de la jeune héroïne et de sa mère, est traitée de manière relativement inusitée et plaisante. Cependant, je n'ai pas encore été convaincu. Premièrement, alors que le titre, la couverture et le résumé laissent espérer une histoire maritime et innovante à base d'îles mobiles, de voyage, etc..., dès le début du premier tome, nos protagonistes quittent les côtes de leur île pour se retrouver en pleine terre, dans un décor qui n'est plus vraiment différent de n'importe quelle histoire d'heroic-fantasy. Comme si l'idée originale des Dérivantes était aussitôt abandonnée. Dommage. J'espère qu'elle reviendra dans les tomes suivants. Deuxièmement, j'ai du mal à trouver crédible ces intrigues déjà répétitives de la mère handicapée et de l'héroïne dont tous les puissants tombent immédiatement amoureux. En un seul album paru, cette trame se répête déjà deux fois sans trouver plus d'explications que la simple recherche d'une intrigue pour faire avancer l'histoire. Mais qu'est-ce qu'il lui trouve à cette jolie blonde qui fait la gueule à tout le monde ? En résumé, j'attends encore de voir. Cette série s'entame avec son lot d'originalités et de qualités mais aussi de défauts, et le scénario a encore besoin de s'affirmer pour me convaincre pleinement.

27/04/2007 (modifier)

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Pour une première B.D ce n'est pas mal. L' ensemble est épuré et les couleurs pas trop criardes comme dans d'autres. La dérive des îles est une bonne idée. Cependant certaines perspectives sont à corriger et les changements de séquence peuvent surprendre. Une surprise : l'héroïne est gauchère, ce qui n'est pas fréquent dans la B.D. Après un départ poétique, l'action s'accélère et on est tout étonné de se retrouver déjà à la dernière page à attendre impatiemment le prochain tome. Faisons confiance à l'imagination de l'auteur pour nous emmener dériver avec ses îles.

15/04/2007 (modifier)

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Derrière cette très belle couverture et ce titre intriguant, se cache une idée plutôt originale : l’intrigue prend place dans un monde où les îles dérives et se croisent, telles des bateaux gigantesques. Malheureusement cette idée n’est encore que très peu exploitée dans ce premier tome qui se centre plus sur les personnages que sur la description de son univers. Ce qui, d’habitude, n’est pas pour me déplaire, mais ici certains d’entre eux sont trop caricaturaux, et les relations qui les unissent ou désunissent trop manichéennes. Autre souci : le dessin est assez inégal, certaines cases sont superbes, d’autres sont gâchées par des problèmes de perspectives, de proportions, ou tout bêtement par l’utilisation de lignes de vitesses inutiles qu’on croirait sorties d’un Bob et Bobette. Un peu plus de rigueur et de cohérence graphique pourrait donner quelque chose d’assez chouette visuellement, à l’image de la très belle couverture. Un premier tome qui n’a rien d’une daube, on peut même trouver cela chouette pour un premier album, mais j’attends de lire la suite avant d’être convaincu, pour l’instant, cela se démarque peu de la production fantasy actuelle. Et dans la jungle du genre et de ses sous-genres, il existe tant de séries plus recommandables (Okko, Alim le tanneur, Zorn et Dirna, La Lande des aviateurs...).

06/04/2007 (modifier)

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