Parallel
Un shonen manga qui mêle humour, romance, et fan-service...
Adolescence Comédies romantiques Kodansha Les meilleurs mangas courts Pantsu ou Shonen Harem Shonen
Une espèce d'idiot, dans le fond sympa mais parfois bien lourd, se retrouve "contraint" de cohabiter avec la fille dont il est amoureux. Pourquoi "contraint" ? Parce que son papa (veuf), et la maman de la jeune fille ont décidé de convoler ensemble. Les voilà donc "frère" et "soeur". Sauf que, sauf que... Papa et belle-maman ne sont pas encore mariés. Nos deux "héros" sont donc obligés de faire maison commune tout en cachant leur situation. Voilà donc le point de départ d'une histoire fertile en quiproquos tous plus drôles les uns que les autres... Ah, non... Ca c'était le message qu'il me devait d'écrire, mais l'éditeur a oublié de créditer mon compte. Je rectifierai donc : parfois plus pitoyables les uns que les autres. Et c'est grand dommage.
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Date de parution | Juillet 2004 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Un manga sympathique. Certes, c'est un manga pour ados (vu le nombre de scènes de fan service, le public cible est probablement masculin) qui ne révolutionne pas le genre. On retrouve plusieurs choses que l'on a déjà vues (le héros pervers, la fille qui ne semble pas trop l'aimer au début, le fait que leurs parents les laissent seuls, etc), mais ces clichés sont bien utilisés. Il faut dire que les personnages sont plutôt attachants et cela a fait en sorte que j'ai eu du plaisir à lire leurs aventures. L'humour m'a bien fait rire et l'histoire ne contient pas trop de tomes donc le scénario ne fait pas du surplace durant plein de tomes inutiles. Le dessin est chouette.
Bonne petite histoire qui ne dure pas 20 à 30 volumes, avec des persos bien campés, sans les traditionnelles nunuches de service du genre. Dans l'ensemble, c'est bien dessiné, lisible et agréable à l'oeil. Quelques petites culottes et soutifs trainent ci et là, mais c'est classique pour le lectorat d'origine, un passage obligé, diront-nous. Certains passages sont complètement à la masse et font bien rire, d'autres sont romantiques en diable. De plus, c'est vraiment bien fait, surtout si je compare à d'autres mangas +/- dans le même créneau. Bref, agréablement surpris. Pas l'histoire du siècle, mais quelque chose de très honnête qui fait plaisir à relire par la suite. Oui, on a le net sentiment de n'avoir pas été floué en achetant ces 4 tomes.
L'idée de départ est proche de celle de Marmalade Boy : un garçon et une fille contraints de vivre ensemble par le remariage de leurs parents qui les laissent au final se débrouiller seuls... J'aime bien l'idée de départ assez pimentée, comme le comportement de quelques personnages secondaires attachants d'ailleurs. Telle Momoko, la soeur aînée de l'héroïne, totalement déjantée pour notre plus grand bonheur. Pour le reste ces 2 oeuvres sont assez différentes et le résultat est ici plus convainquant. Marmalade Boy est un shojo de 10 tomes qui traîne sur la longueur et mise plus sur les personnages que le graphisme, "Parallel" au contraire est un Shonen qui mise sur le graphisme (d'une veine proche de Katsura -- Vidéo Girl Aï, "I''s" -- sans toutefois l'égaler), le fan service et l'humour (notamment de situation). Le fait que cette oeuvre ne compte que 4 tomes nous permet d'avancer rapidement dans l'histoire et dans la relation entre les personnages. Du coup on n’a pas le temps de s'ennuyer. Une bonne pioche dans le genre shonen harem. Une bonne façon de tester ce genre typiquement nippon à moindre frais si vous ne connaissez pas.
Parallel... L'auteur, Toshihiko Kobayashi, déclare avoir choisi ce titre pour signifier la trajectoire de ces deux personnages principaux, dont les destins (amoureux) ne se croisent pas, bien que les héros soient toujours ensemble. D'où l'idée de droites parallèles... Pour ma part, j'y verrais plutôt un autre symbole : celui des barres parallèles (discipline gymnique), où un magnifique athlète, capable des voltiges les plus gracieuses, décide d'achever sa démonstration en allant s'écraser lourdement au sol, et ce de par sa seule volonté. Voilà ce que m'inspire Toshihiko Kobayashi, un mangaka qui d'un côté pourrait paraître bourré de talent, mais qui, de l'autre... Mon dieu, de l'autre... (pleurs). Son dessin est sans doute l'un des plus beaux qui m'ait été donné de voir. Parfaitement maîtrisé (ou peu s'en faut), avec des filles sublimes, bien ombré, point fouillis mais cependant détaillé. De magnifiques cadrages dans les paysages (et choix de ces paysages). Un côté "bucolique" dans ces derniers, bien que d'un environnement "urbain". Parmi les plus beaux décors que j'ai jamais vu (en manga). Une scène champêtre qui, par sa simplicité, sa poésie, et même sa "grâce" (osons le mot), serait digne de toute anthologie, et reste, à mes yeux, quasiment ce que j'ai lu de plus beau, et peut-être même tous genres de bd confondus... Mais, car il y a un mais... un énooorme mais... Toshihiko Kobayashi fait du manga shonen et, en tant que tel, sacrifie allégremment au pire du genre "fan-service", registre "petites culottes et gros ni...". Ce qui torpille malheureusement tout le reste, y compris un scénario qui, pourtant, fourmille de petites trouvailles touchantes. Le premier tome, néanmoins, s'était révélé un délice, après un début qui eut dû me mettre la puce à l'oreille : une fusée s'élève dans les cieux, laquelle fusée soulève une jupe de fille (via un fil attaché à ladite jupe). Il est vrai, d'ailleurs, que je me suis alors arrêté là, un peu dégoûté par une telle bêtise (et la pitoyable scène de baston filles/garçons qui suit) ayant acheté Parallel sur la foi du simple résumé de l'éditeur. Lequel pourrait presque vous faire croire qu'il s'agit d'un shojo (et la couverture du premier tome, avec les tournesols, y contribue aussi). Possédant cependant ce manga, je décidai plus tard de le reprendre. Et là, miracle : j'ai eu l'impression d'avoir trouvé le manga "romantique" que je cherchais. Avec de pulpeuses créatures (pourquoi se priver, hein ?), mais une romance bien menée. Oui, il y avait beaucoup de "fan-service", mais il semblait parfaitement intégré à l'histoire, les circonvolutions du scénario pour parvenir à ces instants érotiques étant, en fait, chargés de drame. Ainsi en va-t-il de la scène du typhon (qu'on pourrait dire chargée d'amener le "tee-shirt mouillé", et "deux jeunes gens dans une seule chambre"). C'est à elle seule une scène assez poignante du manga, qui nous dévoile une belle psychologie du héros. Ce qui a pour résultat que les scènes un peu "fan-services" qui suivent ne semblent qu'un succédané de la scène "principale", beaucoup, beaucoup plus forte en émotions. Il en va de même de l'inévitable scène du bain, qui n'est pas loin de virer au drame, et nous montre le héros sous un jour de nouveau touchant, mignon petit chiot dépassé par les événements... Le dernier chapitre est lui aussi presque une perle, avc sa dose de "maillots de bain" (incontournable encore), mais des soucis amoureux du héros qui les feraient presque passer au second plan... Voilà, c'était donc le meilleur, avec de l'humour, de la romance, et de l'ecchi (érotisme "soft"). Et puis, vint le tome 2... Et ce fut la descente aux enfers. Du fan-service qui arrive comme un cheveu sur la soupe, une romance qui, de fait, se traîne, perdue entre les méandres des scènes d'ecchi (et comment je te fais une bunny ? et comment je te la mets en infirmière ? et comment je te montre les dessous de la demoiselle ?). L'enfer, soudain... Les belles promesses qui se brisent toutes. La sensation, même, d'avoir été berné par le premier tome, voire un pur imbécile... Le tome 3 (puisque j'avais acheté les 2, 3 et 4 ensemble, j'ai voulu, au moins, connaître la suite) a certes relevé un peu le niveau. C'est en lui que se trouve la scène "d'anthologie" que j'évoquais au début de cette critique. Retour donc d'un scénario qui sert d'abord la soupe "fan-service", mais qui, au moins, le fait avec une maestria qu'il faut saluer. Bref, un vrai scénario, avec quelque chose qui ressemble à une véritable histoire qui va bien au-delà du simple fan-service. Quant au tome 4, rien à dire, sinon que je n'ai pas vraiment apprécié la fin. Bref, Toshihiko Kobayashi est comme un homme qui aurait reçu la lumière entre ses mains, l'aurait laissé s'écouler tel du sable, et n'en aurait retenu que quelques gouttes. Celles-ci se trouvent dans Parallel. Dommage qu'il fasse du "shonen", et se contraigne de lui-même (je pense) à certains de ses codes les plus calamiteux. Il me semble qu'il vaut beaucoup, beaucoup mieux que cela. Du moins est-ce que j'ai envie de croire, car s'il est une lumière que je n'ai pas envie de laisser s'échapper de mon petit coeur candide, c'est bien celle de l'espoir. :)
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