Antarès
Le 3eme cycle des mondes d'Aldébaran !
Auteurs brésiliens Les mondes d'Aldébaran Planet Fantasy
Suite directe du second cycle des Mondes d'Aldebaran, Bételgeuse, Antarès démarre en trombe un troisième cycle captivant. Cette fois Kim retourne dans un premier temps sur Terre, à Paris, où elle tente de décompresser. Mais sa notoriété grandissante, en tant que leader du groupe de la Mantrisse dont on connaît désormais le secret, ne lui laisse guère le temps de se reposer. Kim intéresse par exemple de très près une mystérieuse et mystique organisation qui projette de coloniser la planète Antarès. En attendant un groupe de trois éclaireurs vivent sur cette planète afin d'observer le milieu dans lequel vivront les futurs colons. Et, évidemment, des phénomènes étranges inquiètent les responsables qui font appel à Kim et à son expérience due à son passage sur Alderaban et Bételgeuse. Mais, ce que personne ne sait, c'est que Kim cache sans le savoir un secret qui va tout changer ! Texte : Dargaud
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Date de parution | 20 Avril 2007 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Je relis les cycles des Mondes d’Aldébaran avec un vrai plaisir. J’y retrouve tous les défauts qui m’avaient déjà déplu lors de ma précédente lecture (personnages trop raides et stéréotypés, dialogues souvent mièvres, rapports entre les personnages parfois simplistes…), mais ce n’est pas grave, cette série a un statut privilégié dans ma bibliothèque. Du côté du dessin, on découvre de nouvelles plantes et un nouveau bestiaire aux pouvoirs aussi surprenants que dangereux. Du côté du scénario, on continue l’histoire avec un angle intéressant apporté par des personnages impérialistes, prônant l’endoctrinement politique et surtout religieux, horribles personnages sectaires. Quant à Kim et à ses amis, ils poursuivent leurs aventures, bravant tous les dangers pour sauver les leurs. Une chouette série, attachante, que je relirai sans doute un jour…
Dans ce troisième cycle des Mondes d’Aldébaran, on poursuit en quelque sorte l’évolution initiée dans le deuxième, en s’intéressant encore plus aux relations des humains entre eux, et un peu moins à l’exploration de cette nouvelle planète. Il reste, bien sûr, la découverte de nombreuses formes de faune et de flore qui sont la marque de fabrique de Léo. Je salue, d’ailleurs, sa capacité à avoir créé des paysages et des créatures qui donnent aux planètes Aldébaran, Bételgeuse et Antarès des empreintes graphiques bien différenciées. Je salue aussi le fait que le type de mystère auquel sont confrontés les protagonistes est bien différent de ceux du premier ou du deuxième cycle, même si j’ai trouvé l’explication finale un peu moins convaincante. La spécificité de ce cycle est qu’on s’intéresse de plus près au contexte politique, et notamment à la secte politico-religieuse de Jebediah Thornton. Il y a de bonnes trouvailles, notamment les combinaisons gonflables utilisées pour qu’on ne puisse pas distinguer les formes du corps des « femelles tentatrices ». Mais ce type de thématique a tout de même était très exploré par des œuvres antérieures, et il est difficile de renouveler le genre. Qu’on ne s’y méprenne pas : il s’agit d’une suite tout à fait honorable, simplement un peu moins bonne que ce qui précède. Si vous avez aimé Bételgeuse, je pense que vous passerez un bon moment.
J'étais impatient de connaître ce troisième cycle et si mon amie qui me prêtait la série l'avait trouvé trop long, j'avoue de mon côté l'avoir trouvé répétitif : nouveau monde, nouvel environnement, nouveaux "monstres" et nouveaux prétendants pour l'héroïne (je ne les compte plus mais il doit y en avoir 5 ou 6 à être tombé amoureux d'elle depuis le début de la série). Les rebondissements finaux avec la sphère et le cube pimentèrent cependant ma curiosité et surpassèrent (un peu) ma lassitude.
Je mets mon avis à jour après lecture de l’intégrale de la série, et je baisse ma note d’un point. Ce troisième cycle des mondes d’Aldébaran nous ressert tout ce qui horripile les détracteurs de Léo : des personnages figés graphiquement parlant, des dialogues relationnels très ados à la limite du supportable, et un manichéisme marqué (les « méchants » sont faciles à repérer, ils sont têtus et froncent des sourcils à longueur de journée). Quel plaisir, pourtant, de retrouver Kim dans de nouvelles aventures. J’ai adoré les deux 1er cycle, Aldébaran et Bételgeuse (même si ce dernier était un peu trop gnian-gnian par moment), et ce 3ème cycle reprend la même formule, ce qui devrait ravir les fans. La nouvelle planète est superbe, remplie d’animaux en tous genres et d'une végétation plus délirante que jamais, un vrai plaisir pour les yeux (à condition d’aimer le style un peu particulier de Leo, bien entendu). L’intrigue politico-religieuse est un peu simpliste, mais intéressante et souvent bien vue. Mais voilà, le dénouement m’a laissé dubitatif. Il parvient au moins à fournir des explications satisfaisantes aux étranges phénomènes rencontrés lors de la lecture du 6 albums… mais j’ai trouvé la toute fin trop grosse, mal amenée et peu réaliste. Du coup j’ai un peu décroché, ce qui m’a laissé un gout amer dans la bouche. Dommage.
Troisième cycle des Mondes d’Aldébaran, mais avec une fin qui – de la même manière que pour Survivants - Anomalies quantiques – appelle une suite, « Antarès » se laisse lire, mais je trouve que cela se renouvelle moins, la lassitude gagne quelque peu (puisque ces 6 albums s’ajoutent aux 10 précédents). Ici, si la question est aussi de savoir si l’on peut coloniser une planète, Leo introduit plusieurs éléments qui donnent une tonalité plus violente, négative à cette aventure. Tout d’abord, si comme pour les autres cycles le bestiaire est varié et original (un peu trop parfois, comme cette bête sur « deux étages » !? naturellement improbable), pratiquement tous les êtres vivants de la planète sont dangereux et hostiles. Ensuite, Leo reprend un thème déjà abordé dans Aldébaran, à savoir l’intolérance religieuse. C’est ici accentué, avec cette secte tentant de phagocyter la colonisation d’Antarès et de contrôler la rencontre avec des « extraterrestres ». Si ses excès et son intolérance (en particulier contre les femmes, dans une vision proche des intégristes de Salem) servent le message « humaniste » de Leo, présent dans toutes ses séries des Mondes d’Aldébaran, le personnage de Jedediah est presque trop caricatural pour que ce soit crédible. Enfin, autre bémol, mais celui-là bien plus récurrent, et donc lassant : il y a encore trop de digressions autour du sex-appeal et des amours de Kim ! Pour le reste, cela se laisse lire, même si je me dis de plus en plus que Leo ferait bien de conclure ces aventures, qu’il n’arrive pas forcément à renouveler. Mais, visiblement, un cycle va suivre (peut-être avec Kim et Manon en héroïnes si j’en crois les derniers albums d’ « Antarès » et de « Survivants »…).
Troisième cycle des Mondes d’Aldébaran, Antarès est dans la lignée directe de ses prédécesseurs : une nouvelle planète à coloniser avec une faune et une flore toujours aussi riches et originales, une nouvelle thématique de société (l’extrémisme religieux), le développement de la trame principale et des personnages historiques de la série. La lecture d’Antarès fut très agréable (à l’image de la série) mais il est vrai que j’ai trouvé ce cycle moins bon qu’ Aldébaran et Bételgeuse. Peut-être à cause d’une certaine redondance scénaristique d’une série qui surprend moins ou des multiples histoires d’amour qui empiètent sans doute trop sur une intrigue générale un peu moins fluide. Mais ne boudons pas notre plaisir car Léo, en plus d’inventer une nouvelle planète digne de son imagination, fait beaucoup évoluer ses personnages tout en développant encore le formidable univers de space opera que constituent les Mondes d’Aldébaran. Ce nouveau cycle est riche en révélations et surtout en nouveaux mystères. Le cycle 4 (s’il arrive un jour) semble d’ores et déjà très prometteur. Lecture et achat évidemment conseillés pour les amateurs d’Aldébaran. Vivement la suite ! 3,5 / 5
J’ai relu récemment les trois premiers cycles des mondes d’Aldébaran ; si j’ai toujours autant apprécié les deux premiers, j’ai été assez déçue par le dernier. Les défauts que l’on voyait poindre dans les deux précédents cycles se font de plus en plus sentir : entre les hommes qui tombent tous amoureux fous de Kim, laquelle ne semble jamais vraiment savoir ce qu’elle veut, les autres personnages dont les histoires d’amour semblent avoir été écrites par un dialoguiste des Feux de l’amour en mal d’inspiration, et les incessants prétextes pour qu’une des filles se retrouve les seins à l’air, ça commence à faire beaucoup. C’est dommage, parce que par ailleurs Léo a des histoires intéressantes à raconter ; chaque nouvelle tentative de colonisation nous permet de découvrir une faune et une flore originale, et met les humains face à de nouvelles problématiques. Dans ce cycle, c’est la critique de l’extrémisme religieux qui est mis en avant ; je pense que ce thème aurait pu être traité de manière un peu moins caricaturale, tout comme les personnages (en particulier le grand méchant qui est très très méchant et très très con). Graphiquement, c’est du Léo, on aime ou pas, je ne vois pas trop l’intérêt de revenir là-dessus, si ce n’est pour le dernier album : le passage aux couleurs informatiques est complètement raté, certains décors sont tout simplement affreux. Si vous avez aimé les précédents cycles, je pense que vous prendrez plaisir à lire celui-ci. En revanche, pour ceux qui n’ont pas aimé Aldébaran, passez votre chemin (ce que vous avez déjà probablement fait !)
En grand amateur des œuvres précédentes de Léo, je n’ai pas été déçu par ce premier tome d’"Antarès". Cette série est dans la continuité d’Aldébaran et de Bételgeuse. Pour l’instant ce premier tome sert surtout de mise en place : Petit rappel des faits précédents, mise en situation des personnages. Et pour ça, c’est vrai que c’est un peu simple, que parfois Léo abuse de pirouettes scénaristiques pour rassembler ses personnages (la sortie de prison d’Alexa et Marc, la jeune fille qui annonce de but en blanc à Kim : je quitte mon mari pour t’accompagner sur Antarès, …), c’est vrai que c’est un peu facile. Mais à côté de ça, on retrouve par petites doses ce qui fait le charme des séries précédentes, à savoir une faune et une flore très originales. Et surtout une intrigue qui se met en place tranquillement. On entrevoit déjà les premiers mystères liés à la mission Antarès, son objectif réel et ses curieux commanditaires. Et bien sûr aussi les phénomènes étranges auxquels on assiste sur Antarès (ah les dernières pages…). Alors malgré quelques passages poussifs, ce premier tome annonce une nouvelle bonne série, je n’en doute pas et c’est pour ça que mon hésitation entre un 3 ou 4 étoiles est arrondie au plus élevé. Après lecture des 6 tomes (et relecture des premiers cycles) : Les qualités d'Antares sont finalement les mêmes que dans les albums des planètes précédentes : une faune riche, variée, intrigante, je dirais même séduisante. C'est toujours un plaisir de voir avec quelle imagination Léo nous propose des planètes originales et qu'il met en scène de nouveaux animaux étranges et menaçants. C'est toujours un plaisir de voir qu'il arrive à installer des mystères, à raconter des histoires à suspense et à nous tenir en haleine avec talent ! Bref c'est de la bonne science-fiction comme j'aime en lire ! Mais... les défauts d'Antarès sont également les mêmes. Et au bout de 16 tomes je sature un peu des amourettes ridicules entre Kim et ses amis. Autre point noir, les personnages trop caricaturaux, à commencer par ce Jerediah qui est insupportable à baffer. Trop c'est trop et son comportement fait perdre de la crédibilité à l'ensemble. En conclusion je dirais que c'est toujours bon si on est fan des premiers cycles (dont je fais partie), mais que les autres devraient commencer à se lasser si ce n'était pas déjà fait avec Betelgeuse.
Leo est revenu à ce qui a fait la qualité et le succès d'Aldébaran : le départ vers une destination inconnue, un climat d'angoisse savamment dosé, des personnages redevenus plus épais... Antarès est donc une nouvelle planète susceptible d'être colonisée. Mais elle recèle bien des secrets, et surtout des dangers. Et c'est Kim, devenue une sorte de phénomène médiatique après ses exploits sur Bételgeuse, qui redevient le centre de l'attraction. Kim, qui n'a rien perdu de son caractère très fort, malgré une certaine lassitude par rapport à toute cette vie aventureuse. Kim, qui a eu un enfant de sa relation avec un extra-terrestre (faits relatés dans Bételgeuse), qui va être le second moteur de l'histoire après celui de cette nouvelle expédition. Léo récupère bien des éléments ayant composé ses 10 albums précédents pour permettre à l'action de se développer lentement, mais sûrement. Il y a bien sûr la question de l'écologie, avec la colonisation agressive de la planète tournant autour d'Antarès. Mais aussi le fondamentalisme religieux, qui préside malheureusement à l'expédition et qui va amener nombre d'ennuis... Ce cycle est plus long que les précédents, ce qui n'empêche pas l'auteur de le rendre très dense, surtout sur le tome 4, où il se passe beaucoup de choses. A noter d'ailleurs que si Kim reste le fil conducteur, d'autres personnages prennent de l'ampleur, comme Alexa. Et ce cycle s'achève avec un certain nombre de réponses, mais de nouveaux questionnements, qui seront traités dans un futur cycle. Leo peut tenir longtemps comme ça. Le dessin de Leo est toujours aussi bon, avec une mention spéciale -comme toujours- aux créatures d'Antarès. Un troisième cycle qui se lit bien, qui est dense est plaisant.
Antarès est la troisième série de Léo sur les mondes d'Aldébaran. Autant dire que les fans attendent beaucoup de l'histoire. La scène d'ouverture m'avait laissé un peu pantois. J'ai eu du mal à comprendre que l'action se situait sur Antarès (et non pas sur Bételgeuse) et que la jeune fille en question n'était pas Kim. :| La ressemblance entre les personnages féminins et les paysages des planètes se confondent véritablement : plus de clarté aurait été sans doute appréciable. De plus, l'action avance tout lentement, se perdant dans des méandres à l'eau de rose et des questions existentialistes à deux sous. Le passage sur Bételgeuse était-il vraiment nécessaire ? :| Peut-être que l'auteur voulait tout simplement faire une transition. Décidément, voici une BD où j'ai du mal à comprendre l'héroïne : ses explications sur ses choix apparaissent artificielles et peu plausibles... Quant au titre sobrement intitulé "épisode 1", cela manque d'originalité et cela rompt avec l'ensemble des séries des mondes d'Aldéraban où il y avait un réel effort. De plus, la couverture alléchante ne correspond pas à l'histoire... Pourtant, la force de cette BD réside dans un scénario toujours aussi rondement mené. La faune de ces animaux étranges est toujours aussi fascinante même si la précision du trait du dessin fait toujours un peu défaut. On se laisse tout de même prendre au jeu. Bizarrement, une relecture du premier tome m'a fait apprécier le style ainsi que l'histoire qui m'a paru beaucoup plus claire. J'ai été moins sévère avec l'héroïne qui après tout avait vécu des moments très durs sur Bételgeuse. N'avait-elle pas droit à un coup de blues? L'auteur introduit même des problématiques écologiques lors du passage de Kim sur Terre avec la disparition de certaines espèces animales comme les singes (autrefois si proche de l'homme) ou encore la pollution avec le port obligatoire de masque dans Paris. Le dérèglement climatique a curieusement entraîné un froid persistant sur l'Europe alors que le reste de la planète s'est réchauffé. Il aborde également le thème de la manipulation par les médias de certaines vérités par un sensationnalisme créditeur. Le second tome nous embarque véritablement dans une aventure qui promet. La véritable surprise provient du rapprochement entre Kim et Marc qui s'étaient éloignés durant le second cycle. J'espérais que ces deux là se retrouvent et que Marc reprenne sa place dans l'aventure. L'auteur en profite pour nous montrer encore une société où des fanatiques religieux tirent les ficelles. Le suspense est réellement à son comble. Antarès paraît effectivement une planète beaucoup plus dangereuse que les deux précédentes. Le troisième tome sera sous le signe de l'aventure puisqu'on suivra la traversée du groupe vers le camp de base. La nature assez capricieuse de cette planète ne les épargnera pas. C'est un périple de plus en plus dangereux. Bref, l'intrigue est assez palpitante ! Le quatrième tome va marquer une petite pose avant le départ d'une nouvelle mission sur la planète voisine Antarès 4. On se dit qu'à ce stade, un dernier volume ne va pas suffire tant il y a de mystères à résoudre. Le rayon extra-terrestre qui fait disparaître humains et animaux renvoie incontestablement à l'idée même de la série Apocalypse Mania. Les ravages sentimentaux de Kim commencent également à lasser. Oui, il y a une petite baisse de régime que l'on pourra percevoir. Le cinquième tome est bien maîtrisé au niveau du scénario. C'est une véritable expédition sur la lune d'Antarès avec un huis clos plutôt haletant. Le personnage de Jedediah devient insupportable dans un excès qui n'est pas très naturel et que l'on ressent. Léo semble rompre avec l'unicité des précédents cycles car ce tome ne sera pas le dernier. C'est une surprise. Vivement le tome 6 alors ! Enfin le dernier tome va réussir à répondre à quelques-unes des questions que l’on se pose depuis le départ notamment au niveau de la civilisation extraterrestre aperçue à la fin de Bételgeuse. C’est une fin de cycle cohérente qui laisse apparaître un nouveau cycle fort intéressant. On retiendra que cela a fini mieux que cela n’avait commencé. Dommage que les personnages soient devenus aussi caricaturaux. Par contre, on pourra se sentir frustré de ne pas avoir toutes les réponses comme celle de savoir qui était à l’origine de ce rayon téléportatif. Quelque chose me dit que cela sera pour la suite. Malgré toutes mes critiques qui se veulent positives, force est de constater la qualité indéniable de cette oeuvre qui est bien au-dessus des productions moyennes. L'auteur a beaucoup de talent et on le ressent. C'est avec une grande joie que je continuerai l'aventure :) Note Dessin : 4/5 - Note Scénario : 4/5 - Note Globale: 4/5
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