V pour Vendetta (V for Vendetta)
Angoulême 1990 : Alph-Art du meilleur album étranger (tome 1). Dans une Angleterre Fasciste qui se remet difficilement d'un cataclysme mondial, un mystérieux homme masqué assassine les uns après les autres les principaux dignitaires du régime. Il semble hanté par d'étranges souvenirs de tortures et ne dévoile jamais son visage...
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Dans l'Angleterre fasciste de l'après-guerre nucléaire apparaît un justicier implacable signant ses actes de la lettre V. Obsédé par le souvenir d'une culture désormais interdite et disparue, cruel et terriblement intelligent, V s'attaque aux plus fort symboles de la dictature, animé par un immense désir de vengeance et une indicible haine. La police du Commandeur est sommée de mettre fin à ses agissements au plus vite...
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Date de parution | Janvier 1989 |
Statut histoire | Série terminée (Uniquement disponible en intégrale) 6 tomes parus |
Les avis
Après une guerre nucléaire et les dérèglements climatiques qui ont achevé d’affaiblir ceux qui ont survécu, l’Angleterre est maintenant dirigée par un gouvernement dictatorial. La société est sous très haute surveillance et le moindre écart de conduite, la moindre opinion déviante sont durement réprimés. Ce qui est devenu un peuple de zombies a perdu toute capacité de révolte. Si la description d’une société sous contrôle d’un Etat totalitaire n’est pas une nouveauté en soi, l’approche qu’en propose Alan Moore est d’emblée glaçante. Orwell n’est pas loin… Une politique basée sur la terreur écrase la population. Là encore, l’auteur nous immerge dans un monde implacable régit par des instances aux noms aussi simples qu’efficaces : l’Oreille, l’Œil, le Nez, la Main, la Voix, le tout coordonné et contrôlé par un ordinateur central : le Destin. De ce monde sans espoir, deux personnages émergent. Le premier, V, est un « anarchiste » au visage caché derrière un masque de Guy Fawkes. Qui est-il ? et comment survit-il dans cette société quasiment anéantie ? Alan Moore distille les renseignements qu’il nous livre sur le mystérieux personnage. On comprend vite que V a une pensée complexe, qu’il a une vision de la société totalement refondée sur des valeurs qui n’ont rien à voir avec les motivations criminelles de ceux qui gouvernent, et qu’il est prêt à tous les sacrifices pour faire aboutir son projet. C’est un être d’une intelligence supérieure, les dialogues en témoignent. Le second personnage est Evey, une jeune fille sauvée par V au moment où elle allait être violée. Evey symbolise ce peuple, soumis et effrayé. Recueillie par V, elle sort peu de sa torpeur et comme une renaissance, ouvre petit à petit les yeux sur le monde dans lequel elle vit. La mutation profonde qui s’opère dans le personnage de Evey - qui, peu à peu, entre dans le plan de vengeance de V - est absolument bluffante. Pas très fan du dessin au début, j’ai trouvé finalement qu’il était vraiment en cohérence avec le récit fluide et parfaitement bien construit. Chaque mot a sa place ! Que c’est bien écrit ! Le message est universel, les exemples dans l’histoire ne manquent pas. Les questions sur le mystérieux V que l’on peut considérer alternativement comme un anarchiste ou comme un terroriste ont-elles des réponses ? Quel est le prix de la liberté ?
Après avoir découvert Watchmen, que je pensais être la meilleure création de Alan Moore, j'appris qu'il en aurait écrit une autre d'un niveau au moins égal. Plutôt sceptique je me la suis procuré et j'avoue que les couleurs fades m'ont d'abord confirmé dans mon a priori. De plus, les décors datés étaient très connotés années 80 alors que l'intrigue était censée se dérouler à la fin des années 90. Et pourtant, malgré cela on plonge très rapidement dans l'histoire de cet anarchiste qui tente seul de renverser tout un système. On se prend d'amitié pour cet homme dont on ne verra jamais le visage, on comprend ses raisonnements et on en vient à défendre l'anarchie à coup de citations auprès de ses amis : "Anarchie veut dire « sans maître », pas « sans ordre »". Un chef d'œuvre captivant.
Une réussite totale que l'on doit à Alan Moore qui est à mon humble avis le meilleur scénariste de bande-dessinée après Alejandro Jodorowsky. Il est parvenu à créer un personnage particulièrement ambigu, mystérieux et fascinant: que pense réellement V? Difficile à dire. La noirceur de dessin retranscrit parfaitement cette atmosphère glauque et aseptisée qui lorgne vers 1984 d'Orwell.
Suite à un cataclysme nucléaire, l'Angleterre tombe sous la coupe d'une dictature qui fait régner la censure et une discipline rigoureuse. Un homme va se dresser contre ce régime totalitaire et fachiste. Une fois de plus Moore n'a pas son pareil pour nous dépeindre un monde assez proche du notre dans lequel évolue des personnages à tel point torturés et haut en couleur que l'on ne peut qu'accrocher immédiatement à l'histoire. Il est clair que le personnage du héros est de loin le plus emblématique et charismatique de la série ; d'ailleurs il représente des valeurs trés fortes (anarchisme, vengeance, révolte contre l'ordre établi) et qui sont chères à l'auteur. Personne ne peut rester de marbre face à ce héros qui symbolise autant de chose. De plus, comme dans Watchmen, le récit se déroule sous la forme d'une sorte d'habile puzzle géant dont la construction met en avant tout le talent et l'ingéniosité déployés par l'auteur. Hélas ce récit, sur le fond trés brillant, possède aussi quelques imperfections. En effet, il manque parfois de rythme mais surtout il s'avère plutot complexe demandant une attention permanente pour en saisir tous les rouages et subtilités ; en cela le film du même nom reste beaucoup plus fluide et compréhensible tout en gardant parfaitement l'esprit de la BD. Et puis les dessins font beaucoup trop années 80 et semblent avoir bien mal vieillis. Bref, comme Watchmen V pour Vendetta reste une oeuvre majeure et incontournable de Moore car malgrés quelques petits défauts le récit est impressionant de subtilité et d'ingéniosité.
Moore est mon scénariste de comics préféré et V est l'oeuvre que je préfère. Le charisme du personnage et le mystère qui l'entoure levé lentement dans l'oeuvre et pas totalement y sont pour beaucoup. V intrigue, nous horrifie et nous fascine c'est indéniable. De plus, la société qui nous est dépeinte (critique de l'Angleterre de Thatcher) nous est malheureusement encore vaguement familière. En effet, l'état ultra-sécuritaire, liberticide et cherchant des boucs-émissaires peut être l'aboutissement d'un processus enclenché par certains de nos dirigeants. Tout un chacun devrait avoir lu cette oeuvre au moins une fois dans sa vie, cela permettrait sans doute à certains de prendre un certain recul sur l'actualité et sur nos sociétés. PS : Il existe un film réalisé par les frères Wachowsky (Matrix). C'est un film correct qui se laisse regarder mais qui n'arrive pas à la cheville de la BD
Eh bien, quelle claque, quel talent. Je suis tellement subjugué que je ne sais par où commencer ni quoi dire. Alors je vais débuter par le dessin. C'est là l'occasion de faire quelques reproches d'ordre purement esthétique. La première fois que j'ai lu V pour Vendetta, j'ai eu un mal fou à distinguer les personnages. Je trouvais que les couleurs baveuses n'aidaient pas à la compréhension. Une relecture plus tard, ces défauts se sont estompés. Cependant, et puisque je parle du physique des personnages, je ne peux m'empêcher d'évoquer l'allure de V. En lisant l'interview de Moore à la fin de l'intégrale, on se rend compte que les auteurs ont accouché de V dans la douleur, que l'on est loin d'une vision subite. Quoiqu'il en soit, son masque lui confère une aura énigmatique qui aimante instantanément le regard vers sa personne. D'ailleurs, Lloyd et Moore font tout pour attiser le suspens autour de sa personne. De sa vie, on en saura peu, mais ce peu est déjà énorme et sert à merveille le récit. Il prendra alors toute sa force lors du dernier acte. Mais le logis de V dévoile également sa personnalité. Ne serait-ce que par le nom, "Le Pays de fait ce qu'il te plait" ou encore "Le Musée des Ombres", accentue sa force de caractère, et le rendent ainsi plus attachant mais aussi plus complexe. Mais V ce n'est pas seulement un personnage haut en couleurs, c'est également l'incarnation d'une idée forte, difficile à porter, surtout lorsque l'on évolue dans un environnement liberticide. Cette idée c'est l'anarchie. Non pas l'anomie comme l'on pourrait si naïvement le croire, qui est comme le dit Moore le chaos, mais au contraire l'ordre sans maître. J'émettrais cependant un léger reproche sur cet engagement. Bien que je partage ses idées, Moore aurait pu approfondir un peu plus le concept qu'il défend, car il y a bien plus à dévoiler. Mais soit, passons sur ce fait mineur, qui est l'occasion pour moi de vous inciter à lire La Zone de Dehors d'Alain Damasio. Mais le propos anarchisant de V pour Vendetta n'est pas tout ce qui fait le sel de cette histoire. J'en retiendrai également une aventure très prenante, construite avec minutie et ne laissant pas de place au hasard, une narration de haut vol, qui, avec une économie de moyens, parvient à dire le plus en exprimant le moins, et qui confère ainsi à certains passages un second niveau de lecture. J'opposerai tout de même un bémol sur quelques points. Certaines scènes sont tout de même grossièrement exploitées, tout du moins pour un auteur tel que Moore. La forme du message est bien trop flagrante et loin de la subtilité d'une oeuvre telle que Watchmen. Mais à part quelques petites pertes de vitesses, parfois au niveau du rythme (livre 2) et les autres défauts évoqués plus haut, ne passez pas à côté de cette fabuleuse série.
3.5/5 Encore une réussite signée Alan Moore ! Au début, j'avais un peu peur de lire ce one-shot à cause des critiques sur le dessin et aussi parce que je trouvais que le thème avait déjà été assez exploité par d'autres. Mais ma curiosité était plus forte et j'ai bien fait. Je ne vois pas en quoi le dessin est moche. J'aime beaucoup les couleurs qui ont été utilisées. Je trouve que ça donne une atmosphère particulière à l'histoire. Comme c'est souvent le cas avec Moore, la narration et le découpage sont les points forts du récit. C'est tout simplement remarquable. J'aime surtout lorsque ce génial scénariste fouille la psychologie des personnages. Leurs motivations sont bien montrées et je les comprends parfaitement, même ceux qui sont abominables. Le thème de la liberté et très bien exploité et le mystérieux V est un personnage charismatique et intéressant. Seul ombre au tableau : Evey. Je trouve que les passages qui la mettent en vedette sont sans intérêt. J'ai l'impression que les auteurs veulent tellement qu'on s'attache à elle que ça a eu un effet contraire sur moi...
Mon premier contact avec l'Oeuvre de Moore... Sans verser dans le fanatisme décérébré, force est de constater que peu d'auteurs, toute littérature confondue, m'auront autant retourné que ce fils de Northampton. Cette première approche, je la dois au film éponyme, il y a de cela trois ans à présent. Diablement émoustillé par le personnage de V, je décide aussitôt de passer outre mes pauvres a priori esthétiques et viens m'abreuver à la source originelle... Dieu merci ! De quoi parle cette BD (ou roman graphique, on s'en fout...) ? Et bien de tout. De nous-mêmes d'abord. Du monde dans lequel nous vivons et des idéaux que nous faisons brûler dans la nuit, comme des phares inaccessibles. De nous-mêmes surtout. Qui est V ? C'est toi. Enfin, moi. Tout le monde et personne. Qu'est-ce ce que c'est alors ? Une certaine quête de perfection. Un accomplissement. Le stade où il y a plus de réponses que de questions, où les questions SONT les réponses. V est la folie. Latente en chacun de nous. La création infinie qui explose les murs de notre prison. Le monde dictatorial contre lequel se bat V existe déjà maintenant. Il existe en nous. C'est la somme de nos préjugés, de notre peur. Tout ce qui nous limite, nous emprisonne dans des rôles trop bien connus, derrière des masques sordides qui prétendent être nous. D'où la tripotée de personnages (pour la plupart absents du film, simplification oblige) qui, d'une façon ou d'une autre, incarnent les vicissitudes de notre société, théâtre de marionnettes qui se prend trop au sérieux, oublieux que la vie est un jeu. Inspecteur enfermé dans un boulot qui lui a présenté trop de cadavres, mari frustré sexuellement, femme maltraitée, tous des enfants fragiles, orphelins d'une guerre qui les a mis à nu. Si seul, si vide. Mais le Parti est là et son dictateur qui ne croit plus en l'Amour. L'ordre et la paix mais par pitié plus d'amour ! Défoulez-vous sur les "nègres", les "tapettes", les handicapés... NON ! hurle V. Voilà le magicien, l'acteur maudit qui vient rire au nez et à la barbe de tous ceux qui continuent d'avoir peur, tous ceux qui prennent trop au sérieux la grande Illusion, tel un bodhisattva goguenard. V est le stade ultime de l'Homme, l'Homme libre, l'Homme sans Ego, celui qui est devenu tous les "ils" et toutes les "elles", l'Infini des possibles incarné en bouffon shakespearien. Pour servir ce propos vertigineux, un dessin aux contours parfois inexistants, comme si les personnages étaient réduits à des taches de couleur, se fondant et se mélangeant aux décors ténébreux qui tentent de les dévorer. Un dessin exigeant, servant pourtant parfaitement le fond de l'histoire, au réalisme prêt à basculer à tout instant dans le conte de fées. Des couleurs pastels qui sont comme les cendres d'un grand brasier prêt à défigurer le ciel nocturne de notre apathie. Voilà ce qu'est V pour Vendetta : un chemin, une voie parfois drôle, parfois inquiétante. Un formidable appel à la Vie grimé en "simple" bande dessinée. Une oeuvre majeure de la littérature mondiale. Voilà ce que c'est... pour moi ! Ce pourra être tellement d'autres choses... pour toi !
Cette bd ne me quittera plus ! D'une intensité à me couper le souffle, elle m'a happé dès les toutes premières pages. Le scénario est époustouflant, d'un rythme soutenu et agrémenté de symboles d'une puissance folle. C'est simplement jouissif. Bien entendu, les passages poétiques ont été parfois difficiles à digérer à la première lecture ? Ce sera sûrement plus digeste à la prochaine. Côté dessin : chapeau! Celui-ci m'a longtemps rebuté. En quelques planches, il m'a séduit. Il sert superbement le propos d'Alan Moore et contribue énormément à l'ambiance dégagée de cette bd hors norme. Seul bémol (que je retrouve d'ailleurs plus d'une fois chez ce scénariste) : la toute fin ! Quelqu'un peut-il me l'expliquer ? Mais bon, j'étais déjà ravi avant de l'atteindre et elle ne m'a pas gâché le plaisir.
A quelques semaines de la sortie ciné, qui sera forcément décevante (déjà, par refus du Maître, elle n'est que "from the graphic novel illustrated by David Lloyd"), quelques pistes pour trouver "V pour Vendetta", la merveilleuse-grandiose-majestueuse-fantastique-inégalable oeuvre du grand Alan Moore, géniale et s'y replonger une 25e fois : 1 - c'est Alan Moore qui l'a écrit 2 - c'est Alan Moore qui l'a écrit (t'écoutes un peu ?) 3 - l'Oeuvre aborde un des thèmes fondamentaux de la BD : la lutte contre l'oppression (Tintin, Spirou, ...) 4 - l'histoire mis en place par Moore tient formidablement bien la route : cette Angleterre néo-fasciste, ses camps, son Destin, tout est crédible 5 - c'est le meilleur hommage qu'on puisse trouver à l'un des livres les plus importants du monde : 1984 6 - le système fasciste inventé par Moore est absolument jubilatoire dans son fonctionnement : la main, l’œil, le nez, l'oreille, la voix... C'est aussi une façon géniale de placer le lecteur devant un système politique complexe, mais finalement facile d'accès pour lui. 7 - Les réflexions sur l'âme humaine, les modes de pensée sont très profondes et à plusieurs degrés. Ce qui renforce complètement et de manière très forte l'ensemble. Un exemple : lorsque le Dr (l'ex-copine de Finch) raconte dans son journal sa vie au camp, on découvre peu à peu, mais à travers ses yeux l'horreur de ses actes. Elle lâche une petite phrase anodine au début, mais lourde de sens en y prenant du recul, lorsqu'elle commence à administrer ses "traitements" aux prisonniers. Ca donne quelque chose comme : "Bizarrement l'appartenance aux races n'a pas l'air d'avoir d'influence sur les effets secondaire du traitement". Boom ! En une toute petite sentence placée dans la bouche du bon personnage, Moore nous démontre très simplement toute l'horreur idéologique que peu faire naître un régime fasciste et raciste, même chez les "intellectuels", en nous présentant des êtres touchés par la cause fondamentale du mal, la perte totale d'ampathie... 8 - La narration est exemplaire. Au global, avec cette théâtralité dans la construction de l'histoire, qui est une mise en abîme superbe avec le goût pour le théâtre du personnage principal. L'unité de lieu, Londres, donne d'ailleurs l'impression d'une scène de théâtre. Dans chaque case et chaque dialogue toutes et tous formidablement bien écrit. L'épisode "Valérie" est à ce titre exemplaire. C'est le plus dur à lire, mais aussi le plus riche, vraiment. Je me demande encore comment Moore peu aussi bien faire ressentir au lecteur la "libération" d'Evey à ce point. Comme si lui aussi il l'avait vécu. 9 - Moore prend toujours garde à ne pas se laisser emporter par son propos. Exemple, même si V est un "terroriste", il n'utilise jamais les méthodes d'oppression de ce contre quoi il lutte. Ainsi il ne pratique pas l'assassinat politique : [spoiler] le commandeur meurt sous les balles d'un(e) autre... 10 - C'est culturellement bourré de références très pointues (la plupart sur la culture anglaise), et j'ai pas encore tout vu. 11 - Le dessin et les couleurs qui me peinaient un peu au début, sont très en phases avec la noirceur du propos, comme par exemple avec l'arrivée des couleurs chaudes dans l'épisode de la "liberté retrouvée" (de dire des gros mots) de la petite fille. 12 - Moore (c'est aussi pour ça que je l'aime) a le don pour placer de grande phrase qui relève tout l'ensemble. Quelque chose comme ça à un moment : "Il est très dangereux de bâtir son pouvoir sur le silence des masses. C'est très fragile le silence : ça se brise au premier cri." 13 - j'ai dit que c'est saint-Alan qui l'avait écrit ?
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