Fantôme
Futur proche. Il n’existe plus qu’un gouvernement mondial et la sécurité générale a été léguée à des sociétés privées. Ces dernières travaillent de manière étroite avec la télévision.
Anticipation Manhwa Télévision
On est dans un futur relativement proche, post-apocalyptique mais déjà reconstruit. Il n’existe plus qu’un gouvernement mondial et la sécurité générale a été léguée à des sociétés privées, dont certaines sont spécialisées dans la lutte contre le terrorisme. Ces sociétés travaillent de manière étroite avec certaines télévisions. Ce qui assure à ces dernières des images chocs et un audimat certain. Résumé : ArzaK .
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Date de parution | 24 Avril 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Confus, ce manhwa l'est complètement. Pour preuve, on passe d'un personnage-narrateur à l'autre sans aucune justification, ou presque, et ça devient vite assez pénible à suivre. Ce one shot se veut une critique du pouvoir des media, et de la collusion de ceux-ci avec le pouvoir, y compris le pouvoir militaire, ou para-militaire. Sauf que là ça tombe complètement à plat, aucune idée n'est développée, et pire, il faut relire la petite introduction présente sur les rabats de l'album pour comprendre un peu de quoi il retourne. Le propos est donc faussé d'entrée de jeu. Le seul point positif est le dessin, assez bluffant par moment, qui se rapproche un peu du photo-réalisme par périodes, mais qui manque de lisibilité à cause de la mise en scène. Dommage.
Je n'ai pas trouvé si mauvais que ça ce manga. Le dessin est ultra réaliste à la limite du photo montage. C'est joli parfois, et moins quand on a l'impression d'avoir une photo à peine retouchée. Le scénario est cohérent mais le rythme de l'intrigue est beaucoup trop lent alors que les explications ou informations importantes passent en coup de vent. Du coup, on oublie vite les informations les plus importantes pour ne retenir que l'action omniprésente. L'histoire a des goûts de déjà vu et n'exploite pas assez ses points originaux. En voulant faire dans le grand spectacle, l'auteur oublie le sens de son récit. C'est dommage car il y avait de quoi faire une très bonne BD.
Présentation de l'éditeur En 2020, suite à une catastrophe naturelle qui a anéanti 60% de la population, le monde ne compte plus qu'une seule nation. Jugées sur des critères de rentabilité, des milices privées sont mises en concurrence dans la lutte contre la criminalité, et n'hésitent plus à mettre en scène des crimes pour mieux justifier de leur utilité. La milice Seki, soutenue par le gouvernement, a créé des "hommes-armes doués de facultés hors du commun et repérés parmi la population grâce à des signaux télévisuels. Mais lorsque cinq de ces super soldats deviennent incontrôlables, la milice décide de les éliminer en les piégeant dans une fausse attaque terroriste. La chaîne de télé YBC, qui voit là une formidable occasion de redresser ses taux d'audience, participe sciemment à la manipulation et diffuse en direct l'opération. One shot d'action futuriste (proche du Ghost in the shell de Shirow), réflexion cynique sur la responsabilité des médias et la privatisation du "marché" de la sécurité, Fantôme est magnifiquement servi par un trait au réalisme éblouissant. Ma critique Je n'ai pas tout suivi dans ce manga. Pour le moins, la première grosse impression qu'il me reste à la fermeture de ce manga est ''confusion''. Alors, je commencerai pas dire, oui, le dessin quasi photoréalistique est impressionnant. Même si pour ma part, ce coté trop réaliste ne soit pas celui que je préfère. Il manque du coup ce coté rêve et imagination, ce coté décalage avec la réalité, dépaysement que je recherche dans la BD. Ou alors, je regarde un film à la télé. Et puis, toujours pour ma part, j'ai trouvé le découpage confus, brouillon. Ça part dans tous les sens. Et comme tout le monde appartient à la même milice, ils ont tous le même uniforme. De ce fait, dés lors que l'action s'installe et que le dynamisme de l'image se met en œuvre, tout le monde se ressemble et identifier les différents protagonistes, surtout dans les premières pages où nous découvrons le monde et son historique, je n'ai rien pu suivre. Ce n'est qu'une fois que le combat s'arrête et que le dynamisme disparaît, que le dessin se pose, ce n'est qu'alors que l'on reconnaît les visages des combattants et que l'on comprend un minimum ce qui vient de se passer. Alors, sinon oui, les poses sont superbes, oui, une beauté graphique et un talent artistique indéniables émerge de l'ensemble. Mais cela a desservi trop souvent la compréhension de l'action. Pour le scénario, dû au dessin qui m'a plus d'une fois perdu, je n'ai pas tout suivi. Ce n'est qu'à la fin, lorsque certaines personnes se rencontrent que l'on nous livre enfin les secrets et les clefs de l'histoire qui nous manquaient et quasi tout se remet en place. Mais c'est lourd d'attendre jusqu'à la fin pour saisir un minimum le scénario. Et la fin est un peu tranchante, tranchée, abrupte. Je suis resté sur ma faim. Je suis resté les pattes en l'air à attendre désespérément de retomber, de retoucher le sol, de me stabiliser dans ma compréhension. J'attendais une fin simplement. Alors j'imagine que comme dans le film "Avalon", la fin est ouverte et libre de toute interprétation. Tout comme dans Avalon, du début à la fin on se laisse porter sans rien saisir et la fin est tout aussi dérangeante. Bref, entre un scénario complexe, qui ne met, à mon avis, pas assez en avant les thèmes abordés qui auraient pourtant pu être intéressants et une mise en image jolie mais confuse, il ne reste pas grand-chose sur quoi m'appuyer pour donner un avis positif. Je suis peut être passé à coté. Mais ainsi va la vie. Ce manga n'était pas pour moi. Biographie de l'auteur Né en 1976, Suk Jung-hyun est diplômé de la Korean National University of Arts, spécialité -"Dessins Animés". Il se fait rapidement remarquer des professionnels du monde de l'édition par son dessin réaliste et sa grande maîtrise des outils informatiques utilisés dans l'art graphique. Il publie ainsi la série pédagogique Painter de M. Suk qui contribue à développer l'apprentissage du logiciel Painter. Mais, bien qu'il ail été précocement reconnu comme un grand artiste de bande dessinée il ne publie son premier véritable album, Fantôme, qu'à l'été 2006 en Corée. Suk Jung-hyun travaille actuellement à l'adaptation en bande dessinée du film The Host de Bong Joon-ho qui est sorti internationalement en novembre 2006.
On est dans un futur relativement proche, post-apocalyptique mais déjà reconstruit. Il n’existe plus qu’un gouvernement mondial et la sécurité générale a été léguée à des sociétés privées, dont certaines sont spécialisées dans la lutte contre le terrorisme. Ces sociétés travaillent de manière étroite avec certaines télévisions. Ce qui assure à ces dernières des images chocs et un audimat certain. Heureusement que l’éditeur présente un résumé en début d’ouvrage, car à la lecture de ce manwha, rien n’est clair. On a du mal à différencier les personnages et leurs rôles, beaucoup de dialogues sont soit extrêmement mal écrits, soit pitoyablement traduits. Il faut parfois relire plusieurs fois certains passages pour tenter de donner sens à toutes les répliques. Et quand on y arrive, il y a de quoi se sentir peu récompensé, car cette intrigue ne bénéficie d’aucune gestion audacieuse du suspense, tous les évènements arrivent de manière soudaine et impromptue... et quand arrivent enfin les explications scientifiques tant attendues, elles sont peu convaincantes, peu crédibles, mal présentées et incomplètes… Le fond ? Inexistant, malgré ce que pourrait laisser penser mon résumé ou celui de l’éditeur. Les sujets de la sécurité et des médias ne sont pas du tout exploités. De la situation de départ, l’auteur ne tire aucun prolongement qui pourrait prêter à réflexion. Pas de métaphore, pas d’analyse… J’ai rarement vu une sous-exploitation aussi flagrante de sujets qui ne demandaient qu’à l’être. Sur exactement les mêmes thèmes, préférez largement Cyclopes, de Jacamon et Matz. Rien à sauver alors ? Le dessin paraissait sympa, mais le découpage ne suit pas toujours, surtout dans les scènes d’action, difficiles à suivre. Donc, non… rien à sauver. En résumé : lecture laborieuse, zéro plaisir, zéro étoile…
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