La Forêt
Une bd d'inspiration celtique scénarisée par l'acteur Vincent Perez.
Bretagne École européenne supérieure de l'image Mythologie celtique
Il était une fois, non loin des côtes bretonnes, un petit bébé, qu’un druide avait mystérieusement déposé devant la porte d’un presbytère. Avant de repartir, une consigne fut donnée à la mère supérieure. L’enfant ne devait jamais connaître l’obscurité, car l’ennemi habite les ombres de la nuit, prêt à la posséder (…)” Ainsi débute La forêt, grand récit légendaire aux couleurs d’une rêverie celtique, signé Vincent Perez. C’est l’histoire de ce bébé – une fille, Titiana – qu’il va nous être donné de suivre, au fil des pages flamboyantes dessinées par Tiburce Oger. Promise au roi de Bretagne, la diaphane Titiana disparaît brusquement dans la sombre forêt des sorcières, sur le chemin qui doit lui permettre de rejoindre son futur époux. Merlin, âgé mais toujours plein de ressources, réunit en hâte une poignée de preux afin de la retrouver. Magie, sortilèges, transformations, illusions – et toute l’imagerie fantastique de la Bretagne secrète : La forêt est un enchantement. Texte : Casterman
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Date de parution | 04 Mai 2007 |
Statut histoire | Série terminée (le 1er tome peut se lire comme un one shot) 4 tomes parus |
Les avis
Pour son incursion dans la BD, Vincent Perez ratisse large et malaxe plusieurs éléments constituant une mythologie assez réjouissante qui oscille entre l'épopée arthurienne, la magie des légendes celtiques, la chanson de geste médiévale et les références littéraires pour Don Quichotte, la Bretagne féerique et fascinante servant de décor à ce récit, spécialement la forêt qui peut rappeler celle de Brocéliande. Des personnages merveilleux ou maléfiques sont utilisés de façon astucieuse, il y a une dose d'humour, surtout avec le petit moine malicieux, et quelques scènes assez sanglantes... mais malgré tout ça, je ne suis pas parvenu à me passionner véritablement pour cette Bd. Le scénario ne fait pas preuve d'originalité, il se contente de réunir différents ingrédients qui sont assemblés sans trop de lien ; en plus, avec le tome 3, on se retrouve en Espagne, donc très loin de la forêt bretonne mystérieuse. D'autant plus que j'ai toujours eu un peu de mal avec le dessin d'Oger, qui n'est pas désagréable en soi ou laid, mais il est très particulier, toujours très fouillis, si bien que devant certaines cases parfois, je m'interroge en cherchant leur signification. Dans Gorn, ça ne me gênait pas vraiment, mais là j'ai eu plus de mal.. Sinon graphiquement, c'est quand même du beau travail, j'aime bien les grandes cases, la mise en page et les pleine-pages souvent saisissantes. Au final, la série est plaisante, mais sans être transcendante, il n'y a pas cette étincelle de génie qui aurait pu la rendre exceptionnelle.
2.5 Je ne savais pas qu'il y avait plus qu'un tome. Il faut dire que le premier tome peut se lire comme un one-shot et comme j'ai trouvé ce tome moyen, je n'ai pas trop envie de lire la suite. Le scénario n'est pas mauvais sauf que je le trouve basique. Les auteurs ne font que reprendre les mêmes archétypes des histoires fantastiques sans trop d'imagination. En plus, les personnages sont quelconques et les dialogues sont un peu lourd. Il y a tout de même des moments sympathiques. J'aime bien le trait du dessinateur quoique je trouve parfois son dessin surchargé et certaines cases sont un peu dures à lire.
Pfiou! Voilà une histoire pour le moins dense, le scénario n'est pas le plus original qui soit sauf à réunir tout ou presque ce que l'on trouve dans les légendes et contes pour enfants avec son lot de sorcières, magie et j'en passe. La légende arthurienne est présente, Don Quichotte; s'y rajoutent même les mille et une nuits. Au final le lecteur ne sait plus où donner de la tête et des yeux car le dessin aussi est particulièrement chargé. En outre la lecture n'est pas facile, en cause, un lettrage peu lisible et parfois des dialogues en forme d'aphorismes plutôt abscons. Florilège: "Le monde est le champ que tu cultives pour l'au-delà", "Le visible est à nous, le caché est à Dieu", je pourrais vous en faire d'autres mais même dans le contexte de ce tome 3 c'est hard! Alors au final cette petite série sympathique tire trop dans tous les sens, son message est tout ce qu'il y a de positif mais je n'ai pas réussi à accrocher suffisamment pour mettre une note supérieure.
La Forêt est une curieuse série. Vincent Perez s’est amusé à construire un univers et une histoire avec le maximum de références et d’éléments issus de l’Histoire, des légendes celtiques, de la littérature, de la religion chrétienne et des contes populaires. Hommage ou manque d’imagination de l’auteur? Quoi qu’il en soit, j’ai bien aimé cet univers foisonnant, remarquablement illustré par Tiburce Oger. L’histoire, bien que classique, est agréable et bien menée. Par contre, s’il est rigolo de retrouver Merlin, Lucifer, Don Quichotte ou l’Ankou, on finit par se lasser de ne croiser que des personnages connus et on en vient à regretter le manque total de personnages ou de lieux originaux. Cela finit par nuire à la cohérence de l’histoire. C’est un peu dommage. J’ai également trouvé la lecture des trois derniers albums beaucoup trop rapide. Série sympa mais pas indispensable.
Moi qui voulais découvrir depuis un moment ce dessinateur, je n’aurais peut-être pas dû commencer par cette série… Au premier abord, le dessin impressionne par sa grandiloquence, son côté monumental, ses plongées, ses contre-plongées, ses architectures déformées, ses formes sinueuses…La colorisation est également plutôt réussie. Et pourtant, passé le premier choc, il se passe quelque chose d’étrange, et on finit par trouver ce graphisme un tantinet déplaisant, pour ne pas dire prétentieux. Les cases fourmillent de détails, ce qui pourrait être agréable au départ mais devient vite surchargé, comme si Oger voulait en faire trop. Les personnages quant à eux sont peu attachants et n’ont pas de visages très reconnaissables ni de personnalités très marquées, beaucoup étant représentés comme de grandes silhouettes dégingandées (notamment le chevalier). Les mouvements manquent de fluidité et de cohérence, bref tout cela nuit à la clarté du récit. Quant au scénario, il est aussi minuscule que le dessin est imposant… Des dialogues plats, un humour qui tombe à plat et ne m’a pas déridé une seconde. Qui plus est, des textes tapés à l’ordi, une horreur (Oger en avait-il honte ?). On se demande bien ce qui a conduit l’acteur Perez à s’impliquer dans ce projet. Passionné de BD sans doute… Si cela suffisait pour se prétendre auteur, ça se saurait… Du coup, on se dit sans vouloir être mauvaise langue que sa notoriété a pu lui faciliter la tâche… Quoi qu’il en soit, les deux auteurs semblent bel et bien s’être égarés dans leur « forêt », victimes peut-être comme Merlin des sorts de la fée Viviane. Une BD que j’oublierai sans aucun doute très vite. Je ne suis d’ailleurs pas allé au-delà du tome 3. Tome 1 Tome 2 : Le Logis des âmes Tome 3 : A Vida y a muerte
Mise à jour de l'avis pour les tomes 1 à 4. Voici une série qui surfe entre le conte, la fantasy et l’aventure, le tout accompagné par une petite dose d’humour et une bonne part de drame, les deux derniers tomes étant les plus noirs. J’apporte d’abord une petite précision, car sur le site Casterman j’ai lu que « les tomes peuvent être lus indépendamment », comment un éditeur peut-il se tromper sur ce qu’il vend ? Le premier tome peut se lire comme un one shot, mais les trois suivants forment une histoire complète qui fait suite à ce premier opus et qui clôt le récit mettant fin à toutes les intrigues. Le fait que ce soit Vincent Pérez au scénario ne m’a pas dérangée, avec les artistes touche-à-tout on peut être méfiant, mais le résultat est plutôt à la hauteur et il rend un bel hommage à Miguel de Cervantes et à son Don Quichotte, on y trouve aussi d’autres références ou petits clins d’œil. La seule chose qui me chagrine c’est que ça se lit un peu vite, bien que la beauté des planches ralentisse notablement la vitesse de lecture. Le style de Tiburce Oger est un peu difficile à appréhender au début mais une fois passé ce cap il est presque impossible de s’en passer. J’adore les expressions de ses personnages et le jeu des corps, que ce soit de petits gros ou de grands élancés, leurs mouvements sont fluides et souvent amusants. Seul le lettrage des Vikings a été un peu pénible à lire car un peu trop stylisé, heureusement cela ne concerne que quelques planches. J’aimerais bien que Casterman fasse un joli coffret pour y mettre les bds, et même une suite si les auteurs ont d’autres idées.
J'ai été agréablement surpris par cette bd, bien que je n'aimais pas le dessin et que le départ était un peu difficile, j'ai malgré tout passé un excellent moment. Le scénario peu original et quelques citations bidon laissent tout de même entrevoir le talent du scénariste, avec quelque phrases/dialogues cultes (notamment avec le diable).
Le nom de Vincent Perez au "générique" de cette bd était effectivement une vraie curiosité pour moi. Le fait qu'Oger s'embarque dans l'aventure, me laissait néanmoins sur l'idée qu'on ne partait pas pour un voyage aussi bancal que celui proposé par d'autres "peoples" en mal de nouvelles expériences. Après la lecture, cet a priori s'est révélé tout à fait justifié. Vincent Pérez nous propose en effet, un récit drôle, étoffé et rythmé. Au bout de quelques pages, j'oubliais même la curiosité initiale pour m'intéresser à l'histoire proprement dite, ce qui était plutôt bon signe. Je ne vais pas m'étendre sur le travail d'Oger, il est toujours aussi bien foutu et bien mis en valeur par des couleurs soignées. Inutile de préciser que satisfait par le premier tome, j'ai acheté le deuxième. En attendant la suite....
L'histoire n'est pas très originale, il faut bien l'avouer même si elle est signée par un acteur habitué au rôle de films d'époque. On retrouve tous les personnages des légendes celtiques (Merlin, la fée Viviane, la reine Morgane, les sorcières, l'Ankou...) pour en retracer une quête rondement bien menée. L'humour est présent comme pour masquer l'inconsistance de certains personnages. Pourtant, malgré tous ces défauts, j'ai aimé cette BD tout d'abord grâce aux dessins d'une rare finesse dans le trait. Le décor forestier est quasi-magnifique. Il est vrai que mon avis est peut-être très subjectif ayant beaucoup aimé Gorn de Tiburce Oger. L'imaginaire féerique est très bien retranscrit. On passe un agréable moment sans atteindre toutefois le summum. J’ai été un peu surpris de voir la création d’une véritable série à ce qui devait être qu’un one shot au départ. Note Dessin: 4,5/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.75/5
Quand j'ai commencé à lire cette BD, j'ai plutôt été agréablement surprise. Le dessin m'a vraiment plu, à part certains visages bizarres. Les vues en plongée ou contre-plongée des châteaux et bâtiments divers sont vraiment très réussies. L'histoire, sans vraiment casser des briques, était plutôt plaisante. Je pensais passer un bon moment de lecture, sans plus mais quand même. Et puis passée la moitié, j'ai trouvé que ça devenait vraiment laborieux. Les dialogues, que je trouvais au début légèrement teintés d'un humour plutôt bienvenu, sont devenus bancales, lourds, soporifiques. Ce qui était subtile est devenu lourd, ce qui était original est devenu convenu, voire cliché. La petite histoire d'amour "impossible" entre une jeune princesse étrange et un jeune et timide guerrier s'est transformée en guimauve indigeste. Ce qui précède la chute est tout bonnement ahurissant. Dommage, ça commençait bien. Je reste sur un 2/5 pour le dessin mais l'histoire vaut nettement moins. Il va sans dire que je suis relativement peu intéressée par le T2 de cette série du coup...
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