Le Sauveteur (Sousaku Sha)
Shiga est gardien de refuge dans les Alpes Japonaises. Il y a treize ans, son ami Sakamoto lui a demandé, avant de mourir, de veiller sur sa femme et sa fille...
Les meilleurs mangas policiers Sakka, l'autre manga Seinen Shogakukan Taniguchi
Shiga est gardien de refuge dans les Alpes Japonaises. Il y a treize ans, son ami Sakamoto lui a demandé, avant de mourir, de veiller sur sa femme et sa fille. Une tâche dont Shiga n'a pas eu à s'acquitter, jusqu'au jour où l'épouse de Sakamoto vient solliciter son aide pour retrouver sa fille disparue. Shiga quitte alors sa montagne et se retrouve rapidement à Shibuya, l'un des quartiers chauds de Tokyo. Là se dévoilent le vrai visage de la jeune Megumi, et un monde de la nuit aussi dangereux que sordide. Texte : Casterman
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Avril 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce n'est pas la meilleure BD de Taniguchi mais j'ai pris plaisir à cette lecture. Les dessins sont excellents comme d'habitude donc je ne m'attarde pas dessus. Une fois n'est pas coutume, l'intrigue se passe à Tokyo dans le monde de la nuit. Taniguchi oppose de façon trop manichéenne la montagne (représenté par un héros fidèle et courageux) et la ville (violente et corruptrice). De même, j'ai trouvé les personnages stéréotypés et trop peu complexes, bien que j'ai apprécié le personnage principal. L'histoire est intéressante et bien rythmée et le mangaka dénonce quelques difficiles problèmes de la société japonaise comme la prostitution des jeunes filles ou la « chasse aux vieux » pratiquée par de jeunes voyous. Une bon album tout de même, à découvrir.
Voila ma première oeuvre de Taniguchi que je lis. Trouvé par hasard sur la table d'une amie, je l'ai fini d'une traite ce qui est déjà un très bon point pour moi. L'histoire parle donc d'un jeune homme alpiniste qui retourne a Tokyo afin de sauver la fille de son meilleur amis défunt. Un scénario d’enquête plutôt sympa qui se lit bien et qui se termine un peu de façon rocambolesque, fin que j'ai trouvée selon moi prévisible, surréaliste et dont j'était un peu déçu. Malgré tout je reste content de cette lecture, les dessins de Taniguchi sont effectivement très bons. Et ce manga ne me donne que envie de lire ces autres oeuvres notamment les plus connues. Bon manga avec une fin surréaliste mais qui n’enlève pas le plaisir de lecture. Yatz
Au début, je croyais que c'était un autre manga de Taniguchi qui parlait d'alpinisme, mais en fait le scénario se concentre sur la disparition de la fille d'un ami du héros et celui-ci veut absolument la retrouver car l'ami en question est mort durant une expédition et il est devenu un peu son père de substitution. L'intrigue policière est bien faite et j'ai tout de suite voulu savoir qui était le responsable de la disparition de la pauvre Megumi. L'auteur montre des aspects peu glorieux de la société japonaise et le méchant est vraiment malsain. Comme toujours avec Taniguchi, il est question des sentiments des personnages et c'est très bien maitrisé. J'ai envie de mettre 4 étoiles, mais le dénouement a tempéré mon enthousiasme. La manière qu'utilise Shiga pour sauver la jeune fille en détresse est absolument ridicule et enlève la crédibilité du récit. Dommage.
Le sauveteur ? L'histoire d'un homme qui part à la recherche de la fille de son meilleur ami (décédé lors d'une expédition en montagne). Sans être ce que Taniguchi sait faire de mieux, j'ai pris du plaisir à lire cette BD. C'est ma foi bien ficelé, même si on peut trouver le dénouement limite tiré par les cheveux. Le dessin est toujours fidèle à lui-même, soigné et précis. Bref, une BD sympa à lire, pas incontournable mais à découvrir pour ceux qui ne connaîtraient que les classiques de l'auteur. Un achat conseillé pour les fans avant tout.
Parce que je voulais emporter un manga pendant mes vacances (leurs formats permettent de les caler facilement dans un petit sac de voyage !) et parce que mon libraire me l’a conseillé (ce n’était pas difficile de me convaincre puisque j’aime beaucoup les mangas de Jiro Taniguchi), j’ai acheté « Le sauveteur ». Ce manga met en scène Shiga un gardien de refuge qui vient au secours d’une mère, veuve de son meilleur ami mort lors d’une expédition dans l’Himalaya. Cette femme n’a plus de nouvelles de sa fille Megumi qui fait ses études à Tokyo… En souvenir d’une promesse faite à son ami, Shiga se rend donc dans la capitale pour essayer de retrouver Megumi… J’ai eu du plaisir à lire ce manga, il faut dire aussi que j’apprécie beaucoup le coup de patte de Jiro Taniguchi alors forcément ça aide ! J’ai été intrigué par le début de cette histoire où les péripéties de Shiga s’apparentent beaucoup à une enquête policière. Cette partie m’a permis de découvrir une facette peu reluisante de la société japonaise, ça m’a vraiment intéressé ! Cependant, j’avoue avoir été peu convaincu par le dénouement où notre héros dévoilera ses talents de montagnards d’une façon assez « originale »… Dans ce récit, le bédéphile habitué aux réalisations de Jiro Taniguchi retrouvera les thèmes chers de cet auteur dont la famille, la nature et l’amitié. En gros, mes reproches sur « Le sauveteur » portent sur la présence de quelques séquences qui me sont apparu trop longues et sa fin peu vraisemblable. Mes coups de cœur sont dans la capacité de cet auteur à nous transmettre des émotions, son dessin très soigné et agréable à contempler, et sa grande sensibilité sur tout ce qui touche à la nature humaine. En conclusion, « Le sauveteur » est –à mon avis- un manga agréable à lire avec cette première partie où le lecteur aura l’impression de découvrir Tokyo à travers les péripéties du personnage principal pour retrouver une adolescente portée disparue. Dommage que le dénouement ne soit pas très crédible. Bref, pour moi, « Le sauveteur » n’est pas la meilleure réalisation de Jiro Taniguchi mais l’ensemble reste assez intéressant et divertissant à feuilleter.
Je partage bien l'avis donné par Alix. En effet, j'ai été très intrigué par le début de l'intrigue et vu que je ne connaissais pas à l'avance le thème sur lequel allait porter la BD, j'ai été d'autant plus intéressé. D'après le titre, je pensais que l'histoire porterait sur le thème de la montagne alors que même si ce thème est présent dans l'ouvrage, il est complètement relégué au second plan (ce qui ne me dérange absolument pas d'ailleurs). Cependant, l'histoire, et notamment le dénouement, reste assez peu plausible ce qui fait perdre tout son charme à cet ouvrage. Je mets tout de même 3/5 car cet auteur est tellement bon que même lorsqu'il écrit quelque chose de très moyen, comme c'est le cas de cet ouvrage, le lecteur passe tout de même un bon moment !!! Sa sensibilité et sa facilité à émouvoir le lecteur sont toujours au rendez-vous ce qui n'est pas pour me déplaire...
Cette BD est vraiment dans la droite lignée des autres oeuvres du grand maître Taniguchi. Ici, nous découvrons un livre publié au Japon en 2000 et seulement traduit en français en 2007. C'est vrai: on part encore d'une histoire de montagne sans la puissance de la ligne graphique du "Sommet des Dieux". Mais on explore une jungle urbaine des quartiers mal famés de Tokyo à travers un genre jusqu'ici peu exploité par l'auteur: le thriller-policier. Ceci est intéressant à plus d'un titre. On découvre la face "sombre" de Taniguchi. Puis, c'est comme une sorte de pont entre le monde naturaliste à travers un héros dur au grand coeur qui vient de la montagne et le polar très urbain. Dessin toujours aussi soigné et dynamique. Les thèmes abordés semblent plus sérieux que d'habitude (certaine forme de prostitution, la détresse des adolescentes...). L'histoire est également plus inquiétante même si le rythme peut paraître lent. Voilà un auteur qui aime bien prendre son temps avant de tout nous dévoiler. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.5/5
Lu il y a quelques semaines : 1h40 de lecture quand même. Même si ce n'est pas l'oeuvre que je préfère de Taniguchi, elle aborde certains thèmes plus "sérieux" que d'habitude. Le rythme est plutôt inégal et fait un peu décousu, mais que les fans de l'auteur se rassurent : c'est quand même très mou, et ça a son charme. A part ça, l'intrigue est quand même un peu grosse, même si je trouve la critique précédente d'Alix un chouilla exagérée : au Japon, les gros industriels et la pègre ont un pouvoir bien plus important que chez nous sur... à peu près tout, y compris la police. Le rapport invraisemblable/réaliste est donc un poil trop important pour l'occidental primaire que l'on peut être. Le sauveteur reste quand même bon, est bien au-dessus de bon nombre de BD sortant actuellement, et change un peu de ce que nous propose d'habitude l'auteur (les papillons volent, les feuilles aussi, et il est bon de contempler sous un soleil automnal un lézard sur un mur fissuré...).
Le début de l’histoire, de l’enquête devrais-je dire, est intéressant. On retrouve derrière un aspect « enquête classique » les thèmes chers à cet auteur : la famille, le dépassement de soi, la montagne. La lecture est agréable, et j’étais impatient de connaître le dénouement. Mais alors quelle fin invraisemblable ! C’est vraiment n’importe quoi, ridicule, grotesque au possible, et m’a gâché ma lecture, tout simplement. Je fais partie de ces lecteurs qui apprécient un bon polar bien carré, cohérent, avec une fin inattendue mais logique. Si vous ne voulez pas en savoir trop, ne lisez pas les deux paragraphes suivants. SPOILER Tout le monde, y compris la police, soupçonne le PDG d’une grosse boîte de retenir prisonnière une jeune adolescente sur le toit de la boîte en question, probablement en tant qu’esclave sexuelle, et personne ne peut rien faire ? La police n’a pas le droit d’inspecter le toit sans preuve ? Non mais sans blague ! S’il s’agissait d’une ambassade, je veux bien, mais là c’est n’importe quoi ! Alors du coup le héros montagnard décide d’intervenir tout seul, et de libérer la prisonnière sans l’aide de la police. Comment ? En s’infiltrant par derrière en cassant un verrou, et en empruntant l’escalier de secours ? En infiltrant l’équipe qui s’occupe du ménage ? Non, beaucoup trop facile ! Il va escalader le gratte-ciel, de nuit, par mauvais temps ! C’est quasi-impossible (les parois étant lisses et remplies de surplombs), illégal, et complètement con, mais comme il est montagnard, et se bat contre un vieux traumatisme (un accident de montagne qui a coûté la vie à un ami), il choisit cette option invraisemblable. FIN SPOILER Voilà, vraiment risible. A éviter, sauf si vous collectionnez vraiment tout ce qu’a publié Taniguchi. Je mets quand même 2 parce que le début est sympa. Mais je déconseille l’achat !
Ce n'est pas le meilleur Taniguchi, loin de là. C'est vrai qu'au niveau dessin, c'est toujours réussi, il y a très peu de fautes de perspective, d'anatomie... Mais l'intérêt principal de ce manga réside dans sa (petite) étude sociologique d'une frange de la population tokyoïte. En particulier les jeunes filles, qui cherchent le "grand frisson" en s'offrant à des hommes plus mûrs. Ce n'est pas la première fois que je lis une allusion à ces pratiques, mais c'est dans le film Babel que j'en ai vu le plus gros témoignage. C'est un point intéressant, un phénomène visiblement de plus en plus présente dans la société nipponne. C'est le point de départ des ennuis de Megumi, et donc de l'histoire. La première partie du manga est plaisante, intéressante, on assiste à une progression lente, mais logique, de l'enquête. Par contre la fin m'a semblé trop outrée. Shiga devient une sorte de Superman, et c'est de trop. Taniguchi a voulu émailler son récit d'allusions à la montagne, visiblement l'une de ses passions, mais l'issue où en est amenée l'histoire me semble grossière. Ceci dit, cela reste plaisant à lire, mais c'est à réserver aux complétistes de l'oeuvre de Taniguchi.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site