Garfield
La star de la race féline n'a qu'un seul souci : dormir et aussi manger. Un matou comme on aimerait ne pas en avoir car quand Garfield est en forme, les ennuis commencent... Dans le désordre le plus complet évidemment... !!!
BDs adaptées en film Chats Les Roux ! Séries fleuves Strips Universal Press Syndicate
Garfield, le chat cynique, gras et fier de l'être est de retour. Mais laissons-lui la parole : "tremblez, chiens ! Cachez-vous, araignées ! Fuyez, facteurs ! Et, Jon, donne-moi la télécommande et va me préparer des lasagnes !" Le chat le plus paresseux de l'histoire de la BD voit le jour en 78 dans la presse quotidienne et dominicale américaine. Garfield, adulé par son maître, peut savourer tout à loisir le plaisir de ne rien faire ; gras, toujours fatigué, toujours affamé, toujours bavard, il philosophe avec humour sur sa condition féline. En n'oubliant pas de s'alimenter et de se reposer, bien sûr...
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Date de parution | Février 1984 |
Statut histoire | Strips - gags 78 tomes parus |
Les avis
Garfield était une des bande-dessinées de mon enfance, ma référence en matière de strips humoristiques à l’époque. Bon, depuis le temps, j’ai pu lire davantage de bande-dessinées de ce genre et mon avis à beaucoup changé. Garfield, déjà, c’est très inégal. Il y a de bons gags, généralement ceux reposant sur du sarcasme et de la cruauté gratuite, voire parfois de l’absurde (après re-vérification, j’affinerai mon propos en disant que cela était surtout vrai pour les gags créés sur la fin des années 80), mais ceux-ci sont trop souvent noyés dans les gags éculés et ceux tombant carrément à l’eau. Les recueils de strips, malheureusement, à moins d’être très doué-e et de ne pas trop se répéter, ça sera toujours inégal. Mais, au moins, quand c’est bien fait et qu’il n’y a pas overdose, ça parvient tout de même à donner le sourire. Ici, l’overdose est très rapidement atteinte (78 tomes, nom de nom !). Les gags se répètent trop souvent, les rares itérations originales de ceux-ci se raréfient et disparaissent complètement, le sarcasme parfois grinçant disparaît pour un humour plus planplan, convenu… Non, il n’y a pas à dire, c’est pas très bon. Plus précisément : c’était bien sans plus fut un temps (la faute à des bons gags trop souvent noyés dans les plus médiocres) et maintenant c’est juste une BD chronophage, à lire dans le seul but de passer le temps (ou de remplir les rayons de grande-surface). Bon, je mets quand même deux étoiles pour les quelques bons gags, la nostalgie et parce que si quelqu’un de jeune les découvre maintenant iel y trouvera sans doute son compte.
Je n'ai lu que quelques albums mais j'avoue que, moi aussi, je suis resté surpris quant à la notoriété dont jouit cette bande. Bon, j'imagine que le côté pépère sans prise de tête ni prétention (de l'auteur, de son graphisme -le running gag des deux pieds gauches !- ou même de la part de ses personnages (!)) doit convenir au tempérament de beaucoup de monde -et surtout aux enfants. Aussi : c'est sans doute TRÈS provocateur, pour un Anglo-Saxon moyen, cette perpétuelle glorification du je-m'en-foutisme et de la paresse... N'empêche : la violence physique du chat à l'égard de son maitre m'a souvent fait rire dans sa gratuité cartoonesque, je dois bien l'admettre ! En fait, je n'ai senti une véritable profondeur de la part de l'auteur qu'au travers des cases les plus tendres -rares ! Celles, notamment, qui expriment une véritable affection pour la gent féline -et canine, parce qu'il y a aussi un chien ! Cette tendresse particulière est aussi présente dans sa peinture tragico-hilarante de la solitude affective de John, infortuné propriétaire de "la montgolfière orange", comme il nomme lui-même son chat. L'énormité de sa balourdise incorrigible ne le dispute qu'à la profondeur de son désespoir, à certains moments ; et on ne peut que s'émouvoir -en s'esclaffant !- quand on le voit hurler : " SONNE ! " à son téléphone obstinément silencieux, un vendredi soir... Si John avait été le centre de l'histoire, il ne fait aucun doute que l'exploration de ses affres existentielles aurait donné plus de corps à l’œuvre de Jim Davis ; mais il était sûrement plus vendeur -à l'époque et probablement encore aujourd'hui- de faire du gag avec un chat obèse plutôt que de disserter sur la solitude moderne... J'ajouterai néanmoins qu'il n'est pas nécessaire de n'avoir que du chef-d’œuvre à se mettre sous la dent : un peu de demi-mesure créative fait aussi du bien à l'âme, quand elle est décomplexée.
J'ai un peu de mal à comprendre le succès de ce chat gourmand. Les strips de Jim Davis m'ennuient profondément. Je ne suis vraiment pas dans cet humour que je trouve très répétitif et pas très subtil. C'est vraiment l'école Charlie et Snoopy avec un graphisme minimaliste, des scènes figées et pas de décors. Seule la chute compte, peut-être qu'en américain cela fonctionne bien mais je suis hermétique à ce genre.
Vous l'aurez déjà deviné au vu de mon avatar, Garfield est pour moi un personnage culte du comic strip. Il y en a bien d'autres très bons comme Calvin et Hobbes (ou nazes comme Snoopy, aïe pas taper pas taper) mais c'est Garfield quoi, le grumpy cat des 80s et 90s! Celui qui enchaîne les lasagnes en insultant son maître et martyrisant le toutou et l'araignée. Bien sûr cela ne vaut objectivement pas 5 mais c'est une bd que l'on côtoit dans tellement d'endroits (que ce soit dans une salle d'attente, aux toilettes, dans le bus...) qu'elle est devenue ma madeleine de Proust, le perso que je griffonne de temps à autre quand je m'ennuie. Bien sûr trop d'albums, trop de gags redondants... mais rien à faire ils font un peu partie de la famille.
J'aime bien Garfield, surtout pour ce style d'humour et aussi pour les dessins qui bien que simples, retranscrivent bien les caractères, pensées et émotions des personnages, voir la tronche de Garfield en colère, joyeux ou étonné m'amuse toujours.
Garfield, le chat qui n'en fait qu'à sa tête! Je ne me lasse pas de ces histoires sous formes de comic strip... Bon, ok, ça tourne toujours autour du même sujet : Garfield dénigre Jon, Garfield dénigre Oddie... mais c'est ça qui est bon non?
Mouais. C’est mon fils qui m’a fait découvrir cette série, qu’il aime beaucoup, en me faisant lire certains gags lors de ses lectures. Effectivement, il y en a quelques uns de drôles. Mais lorsque j’ai voulu en lire plus, en lisant quelques albums entiers parmi la vingtaine que possède mon fils, mon appréciation s’est détériorée. En effet, ça tourne complètement en rond, en réutilisant très souvent les mêmes idées de gag – qu’on ne s’étonne pas dès lors de la production quasi industrielle, de masse, du sieur Davis ! Recyclée au cinéma et dans des séries de dessins animés en 3D à la télé. Et donc ce qui m’avait paru vaguement intéressant à dose homéopathique m’a semblé vraiment faible à forte dose. Comme le dessin est lui-même roboratif et peu intéressant, ce n’est pas vraiment la série que je conseillerais de collectionner. J’en suis même à me demander comment autant de lecteurs peuvent la trouver aussi bonne sur la durée !
J'ai toujours adoré Garfield. J'ai lu ça comme tout le monde dans des journaux télé, des albums ou ailleurs. Un des trucs en strips que je préfère, même devant Calvin et Hobbes ( c'est peut-être culte mais cela m’ennuie et ce n'est pas drôle), Snoopy, Le Chat... Grimmy j’aime bien aussi. Le personnage limite antipathique de Garfield me fait toujours autant poiler. Paresseux, égoïste, lâche, sournois, gourmand... bref toutes les "qualités" du chat. Les gags sont répétitifs et cons. J'adore ! Un *** car c'est de la BD de journal télé quand même.
A la base, je n'aime pas trop les chats pour leur côté sournois, je préfère les chiens. En BD et en dessin animé, j'aimais bien Poussy, les Tom & Jerry, Sylvestre et Titi..etc. Mais ce chat là, Garfield ? certainement pas. Gras, cossard, égocentrique, cynique, hypocrite, bref une vraie tête à claques qui ne pense qu'à bouffer et pioncer, sûrement le chat le plus insupportable de la BD. Ca, c'est pour le caractère ; ensuite, c'est le strip que je n'aime pas. Situé à mi-chemin des personnages crées par Hanna & Barbera en cartoons et les séries intellectuelles des années 50, telles Peanuts ou Pogo, c'est un humour qui ne me fait pas rire du tout, faussement sérieux, aux gags laborieux, tirés par les cheveux, dont la plupart des chutes tombent à plat, et qui recycle pratiquement toujours les mêmes éléments....dire qu'il y a plus de 60 albums, quelle overdose ! mais qui peut acheter tout ça ? Enfin, le dessin rond et caricatural, proche du graphisme de Gordon Bess sur La Tribu Terrible, n'est pas le pire, il ressemble au graphisme de beaucoup de strips U.S., mais il m'indiffère, il pourrait me faire aimer ce strip si l'humour était à la hauteur. Je ne comprends donc pas l'engouement de ce chat auprès du public, et son exploitation dans la pub ou le cinéma...
Pour moi, Garfield c'est le petit comic strip que je retrouve à la fin du Télé Poche, c'est dire le niveau. C'est la quintessence de la bande dessinée ringarde au même titre que Le Chat. Ce gros matou paresseux, égocentrique, cynique et méchant à tout pour me plaire à la base mais il ne m'a jamais fait décrocher un sourire. Ce n'est pas drôle. Jamais. Certains y voient parfois une critique sociale... 1ère case: Odie en train de baver avec une pancarte devant lui marqué "Câlin pour 1 dollar". 2ème case: Garfield passe devant et soudain lui vient une idée. 3ème case: Garfield ouvre un stand à côté d'Odie avec une pancarte marqué "Serviettes pour 2 dollars". Haha, ah ouais, c'est pas banal... Sérieusement, il y a des gens à qui ça fait "rire" ce genre de blague à Toto ? Et qui sont prêts à mettre de l'argent là-dedans ? Je crois que je vais commencer à écrire un one-man show...
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