Angle mort
Vous connaissez Bruxelles ? Le Parlement européen, l'Atomium et Jacques Brel Au risque de salir la carte postale, Angle Mort vous entraîne dans les coulisses de la ville, dans ces quartiers où passions, rêves et tragédies se disputent la vedette.
Bruxelles - Brussels Ecole Estienne Paris
Vous connaissez Bruxelles ? Le Parlement européen, l'Atomium et Jacques Brel Au risque de salir la carte postale, Angle Mort vous entraîne dans les coulisses de la ville, dans ces quartiers où passions, rêves et tragédies se disputent la vedette. Ceux qui vivent là s'enfoncent dans le drame. Pour sortir de l'ornière, il leur faudra de la force. Il leur faudra aussi un peu de chance. Et c'est ainsi que tourne le monde.
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Date de parution | 15 Mai 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un polar noir pas mauvais. Rencontre entre deux malfrats réunis pour une même mission dans les rues de Bruxelles. Ce n'est pas forcément ragoutant dit comme ça, mais s'il est vrai que l'histoire en elle-même - bien qu'efficace - n'est pas super originale, le montage rythmé par quelque flash-backs qui nous en disent un peu plus sur les personnages principaux, et certaines scènes où l'on voit l'action à travers les yeux du personnage, est assez réussi. Le dessin et les couleurs sont très originaux, c'est graphiquement très esthétique et cela rajoute à l'aspect noir de l'histoire. En résumé, un album globalement réussi et intéressant qui se lit avec plaisir et qui prendra place dans ma bibliothèque.
Mouais... pas exceptionnel, ce polar… Par quoi commencer ? Le graphisme ! Avec son encrage épais et son traitement généralement quasi monochromatique, il a tout le mérite d’être original. Mais, personnellement, il ne m’a pas plu pour autant. Quant au scénario, il m'a paru un peu léger et pas vraiment prenant. Le lien entre le prologue et la chute du récit m’a, par exemple, complètement échappé. Je dois en effet avouer qu’à la fin du récit, je ne me rappelai déjà absolument plus comment celui-ci avait débuté. :?) (D'ordinaire, je suis pourtant un lecteur relativement attentif ! ;) ) Par ailleurs, j’ai trouvé une peu facile la différence de tempéraments entre, d’une part, le tueur professionnel, calme, froid et silencieux et, d’autre part, son coéquipier, la petite frappe, l’amateur nerveux et bavard. Ensuite, comme le remarquait très justement Arzak dans son avis, « l’utilisation de la vue subjective fait qu’on ne se sent, paradoxalement, jamais proche du personnage principal ». Il est effectivement difficile de s’attacher au héros qu’on n’aperçoit, ni n’entend pour ainsi dire à aucun moment du récit. Enfin, on pourrait noter que l’histoire se déroule à Bruxelles. Ce qui sort relativement de l’ordinaire et n’aurait sans doute pas manqué de plaire au bon Belge que je suis, si ce contexte avait été davantage exploité. Il faut bien reconnaître que, mis à part les gros plans sur le portrait de notre bon souverain Albert II et sur une affiche de Ghinzu, le récit aurait aussi bien pu se dérouler n’importe où. À lire, si vous avez du temps à ne savoir qu’en faire…
Ma seconde déception dans la collection KSTR qui regorge de pépites pourtant... La partie graphique est le point fort de cet opus mais il ne m'a pas convaincu car elle manque de lisibilité et fait trop dans la photo maquillée. C'est d'autant plus dommageable que le scénario n'est pas des plus maitrisés non plus. Je m'y suis un peu perdu au passage, n'arrivant pas réellement à restituer les évènements car l'histoire commence par la fin puis revient sur les évènements qui nous y mènent. J'ai l'impression d'avoir sauté un passage, mais pour le reste il y a un style qui aurait pu me plaire. Les personnages sont entiers, ce polar très noir fait la part belle aux gueules cassées. Il n'y avait pas grand chose à apporter pour transformer ce "brouillon" en belle copie : quelques pages pour développer certains passages peu clairs et expédiés, un dessin plus épuré voir sans couleur et peut-être moins de non-dits. Cette BD est ainsi faite et elle ne m'a pas offert le plaisir que j'attends à chaque lecture.
J'ai été un peu larguée, j'ai confondu certains personnages et c'est en lisant les avis de Ro et d'Arzak que je comprends enfin pourquoi toute cette confusion. J'ai lu une petite moitié du récit deux fois ; à la première lecture je n'ai pas été captivée et j'ai laissé tomber, à la deuxième je suis allée au bout mais à tâtons, sans vraiment m'intéresser aux personnages ni à ce qui leur arrivait, d'où certainement mon manque de compréhension. De plus les histoires de famille de l'un des personnages sont vraiment trop banales et parfois la vulgarité des propos ou des scènes, que je peux apprécier dans d'autres récits, ici m'ont franchement déplu. Le dessin n'est pas trop mal, mais pas forcément dans mes goûts, et n'étant absolument pas entrée dans l'histoire il m'a laissée indifférente. Bref, pas pour moi ce polar, d'autres apprécieront.
Content de retrouver Balez dans ce qui semble, à mon sens, son album le plus abouti graphiquement. Les ambiances colorées de cette bd sont un vrai régal. Il y a de la prouesse et style, c’est indéniable. Côté scénario, ce n’est pas mal du tout mais je n’ai pu m’empêcher de suivre cette histoire avec un détachement qui confinait à une espèce d’indifférence face aux événements racontés. L’utilisation de la vue subjective fait qu’on ne se sent, paradoxalement, jamais proche du personnage principal qui n’a pas de visage. On vit l’intrigue en spectateur un peu trop passif. Pourtant, la construction du récit, en forme de boucle, avec des flashbacks sur les deux personnages principaux est assez aboutie… A lire à l’occasion, mais à moins d’être un féru de graphisme et de tomber sous le charme certain du dessin de Balez, la possession de cet album ne me semble pas indispensable.
Je n'aime pas les polars noirs et je n'aime pas ce genre de dessin. J'aurais donc dû ne pas aimer cette BD. Et pourtant j'ai bien accroché. Pourquoi ? D'abord parce que le dessin n'est vraiment pas mauvais. Il joue la carte de l'aspect "sale", avec un encrage ultra-gras à la Baudoin (avec lequel il partage certaines mises en page d'ailleurs, je trouve), mais il ne s'égare pas dans une esthétique trop sombre. Au contraire, il est relativement limpide et surtout agréable à lire. Agréable à lire aussi car la narration graphique et les dialogues sont fluides. Contrairement à certains récits noirs esthétisants dans lesquels on met plusieurs longues pages avant d'entrer dans l'histoire, ici j'ai été capté dès le début. Les personnages sont durs, souvent brutaux et vulgaires, mais les auteurs parviennent à les rendre attachants par les mots qu'ils mettent dans leur bouche et par leurs actes. L'intrigue est relativement classique. Elle s'entame par une course-poursuite et un drame avant de revenir sur les circonstances qui ont amené à tout cela. Circonstances mettant en scène la pègre et des exécuteurs. Mais, outre les dialogues dont j'ai déjà parlé, la façon dont elle est racontée apporte aussi un véritable intérêt. Etrange narration en effet que de placer l'un des personnages quasiment à la première personne pour le lecteur, personnage dont on aperçoit par-ci par-là la silhouette du visage mais sans jamais en dévoiler plus, attisant le mystère et la curiosité du lecteur. Un polar noir au scénario bien monté qui vaut avant tout par l'originalité de son traitement tant graphique que narratif.
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