De mon chien comme preuve irréfutable de l'inexistence d'un dieu omniprésent
Observations hilarantes du comportement canin où Manu se laisse porter par le plaisir du dessin.
BD muette Chiens Larcenet Les Arts Appliqués de Paris Les petits éditeurs indépendants
De mon chien comme preuve irréfutable de l'inexistence d'un Dieu omniprésent nous lance dans une journée de la vie d'un chien. On est cependant très loin d'une vie de chien, tout le contraire : dormir, manger, chier, déchirer les coussins, renifler le cul des autres etc..., soit plutôt quelque chose que bien des gens regarderaient la bave aux lèvres (quoique pour renifler le cul, je suis pas bien sur...). Croqué d'après nature, le clebs de Manu Larcenet semble mener une vie de patachon, la vraie vie de bien des chiens en fait. Une biographie canine en quelque sorte dont la conclusion ne va pas nécessairement trouver un écho favorable auprès de la frange rigide des canidés. On retrouve avec bonheur le trait “laché” du croquis pris sur le vif pour ce récit muet qui laisse également muet par son élégance. Texte : Editeur
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Date de parution | 16 Mai 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C'est vrai que c'est un peu chérot pour le temps de lecture. Mais quel joli objet, notamment au niveau de l'édition! Je ne suis pas du tout déçu de mon achat. Voici un type d'oeuvre qui ne pourrait pas exister sur un autre support que la bd. Le dessin de Larcenet est assez épuré et très complexe à la fois, les attitudes des chiens en général parfaitement décrites, avec l'humour comme fil conducteur de l'oeuvre. Bon, je ne vais pas crier au génie et attribuer 5/5, ce serait un peu exagéré, mais il s'agit vraiment d'une petite prouesse, une démonstration de bd.
Je ne suis pas d’accord avec Ro quand il dit qu’en matière de dessin, « ce n’est pas le mieux que Larcenet peut nous offrir ». Oui, c’est clairement dépouillé, mais en matière de dessin pur, c'est-à-dire cette capacité de s’attaquer au réel le plus insignifiant pour rendre compte de la vie des choses avec pour toute arme du papier et un crayon, c’est peut-être ce que Larcenet a fait de plus fort. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer un album de ses débuts comme « Soyons fou » et ce petit album muet. Dans le premier, Larcenet se cherche encore, cède souvent au remplissage, et ne cache pas vraiment la raideur de ses personnages, il en use même comme ressort humoristique. Dans cet album, pas de statisme, pas une seule raideur, ce chien est en mouvement permanent, c’est du dessin animé. Enfin presque, parce qu’il y a ce découpage, cette gestion du temps, magistrale et exemplaire. Un modèle de bande dessinée. J’aimerais presque lui donner cinq étoiles, la seule chose qui me retient en fait, c’est le caractère léger de l’oeuvre… et puis parce que je préfère les chats. Allez, l’ami Manu, ennemi des critiques assassines, si tu me fais un « De mon chat comme preuve irréfutable de la persistance de l’être » aussi réussi que cet album-ci, je lui mets cinq étoiles ! P.S. : Question à Larcenet s'il passe par ici, la fin de l'album, ce serait pas une petite autobiographie déguisée ?
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