Ringo
Ringo travaille pour la "Wells Fargo", et se charge de la protection de diligences.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Journal Tintin
Ringo est un "pistolero" d'élite. Il gagne sa vie en escortant les cargaisons de diligences... De nombreux périls guettent : desperados, indiens... Mais ils auront Ringo sur leur route!
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Février 1967 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Dans les années 1960 William Vance s'est fait la main sur différentes époques, différents univers, avant de trouver une stabilité graphique et le succès avec des séries comme Bruce J. Hawker, Bob Morane et bien sûr XIII. Il est intéressant de voir les étapes qu'un grand nom a pu traverser. "Ringo" fait partie de ces premiers essais. on y voit un ancien soldat de l'Union retourner à la vie civile et reprendre l'emploi de convoyeur de la Wells Fargo qu'il occupait avant la guerre de sécession. Bandits de grand chemin, tribus amérindiennes, anciens confédérés devenus hors la loi, les obstacles sont nombreux sur la piste des diligences... Ringo est, comme beaucoup de personnages de l'époque (et même chez Vance, c'était une constante) un gars sans peur et sa reproche, protecteur de ces dames (mais sans en abuser) et toujours prêt à aider son prochain.Ce qui lui joue parfois des tours, mais son énergie, son habileté au tir et sa malice lui permettent de toujours s'en sortir. On notera une qualité très inégale dans les scénarios, qui sont signés Jacques Acar, Yves Duval, Vance lui-même ou encore André-Paul Duchâteau pour le dernier récit "Trois salopards dans la neige", où le dessinateur belge se régale visiblement à déchaîner les éléments sur sa dizaine de personnages, avec un style graphique enfin affirmé (et réhaussés par Petra, sa désormais coloriste attitrée en même temps que son épouse), alors que les premiers tomes étaient plus anonymes, plus "passe-partout". cependant l'énergie qui se dégage de ces histoires est réelle, et le sens du cadrage a fait tôt son apparition. Les récits sont indépendants, malgré la présence d'un ou deux personnages récurrents. Sympathique, mais à réserver aux inconditionnels de Vance.
Voilà une série « ancienne » de Vance, et cela se voit. Du coup, si la lecture n’est pas désagréable, je ne vous en conseille pas forcément l’achat. En effet, les histoires, qui jouent sur les clichés du western, ne s’en écartent pas suffisamment, et sont sans réelle surprise quant à leur déroulé. C’est fluide, mais pas assez accrocheur. Un bon héros à l’ancienne, avec une narration « old school », mais aussi des personnalités pas assez affinées à mon goût. Pour ce qui est du dessin, cela fait aussi son âge. Même s’il faut reconnaître le talent de Vance, qui a un très chouette coup de crayon. Et qui excelle déjà particulièrement dans ce qui pour moi est son gros point fort, à savoir les paysages sous intempérie (pluie ou neige). C'est une série qui est à réserver aux amateurs de western classique ne souhaitant pas trop sortir de leur zone de confort (ceux-là peuvent alors envisager l'achat).
W. Vance sera toujours pour moi lié à mon adolescence où chez ma grand-mère je me précipitais sur son magazine "Femmes d'aujourd'hui" où je pouvais lire Ramiro et Bob Morane. Ringo ne paraissait pas dans cet hebdo mais j'ai toujours été attiré par le trait de cet auteur, ce côté griffé, sale. Pour l'ado que j'étais c'était juste parfait, maintenant avec le recul je vois bien les failles, à savoir un scénario plus que basique. De ce côté l'histoire "Trois salopards dans le neige", (d'ailleurs j'y pense Mr Tarantino n'y aurait-il pas jeté un œil pour son dernier film?) est emblématique du style de Vance, ses décors sous la neige sont à couper le souffle. J'en conviens doit plus à la nostalgie qu'à la raison mais comme disait l'autre j'assume.
C'est l'une des premières créations de William Vance au journal Tintin en 1965, après quelques années d'essai aux fameux "Récits complets" du journal. Je l'ai découverte vers la fin des années 60, et ça m'a tout de suite plu. Certes ce n'était pas du grand western comme allait le devenir peu après Blueberry, mais les codes classiques du western hollywoodien étaient respectés; curieusement, la série ne connut pas le succès escompté, elle est peut-être soit arrivée trop tôt en France et en Belgique à un moment où le western réaliste ne comptait pas encore de grande réussite, hormis Jerry Spring, soit arrivée trop tard après les multiples westerns originaires d'Italie comme Tex , Hondo ou Miki le Ranger qui déferlaient en France dans les années 60 en petits formats. Les scénarios de Acar ou Duval, piliers du journal Tintin, étaient conventionnels mais plaisants, et Vance se faisant la main, on y distinguait déja la maîtrise de son trait. Premier western réaliste de haute tenue dans Tintin, avant Comanche et Buddy Longway, c'est une création éphémère qui laisse des regrets, mais bien sympathique à lire aujourd'hui.
Vieille histoire que celle de Ringo. Il débute sa carrière dans l'hebdo Tintin n° 32, 20ème année, du 10 Août 1965. Ringo ?... en réalité Ray Ringo, un conducteur de diligences de la Wells Fargo Coy. Une bonne série où le héros est considéré comme le premier personnage "important" de William Vance. Les scénarios ?... la trame est classique. D'un côté Ringo -bon pistolero quand même-, brave "cow-boy" qui ne demande qu'à bien faire son boulot. De l'autre : bandits, mécréants et hors-la-loi de toutes natures qui peuplaient alors le "vieil Ouest". C'est vrai que Ringo n'a pas marqué l'esprit du lectorat. Le style graphique de Vance est déjà reconnaissable ; mais appliqué dans une mise en page assez neutre, sans éclat. MAIS : il faut bien un début à tout. Alors, Ringo ?... un western classique, sans grandes envolées lyriques, mais solide, agréable de lecture dont je retiens le tome 3 scénarisé par André-Paul Duchâteau. Une bonne série qui ne fait certainement pas honte à ce que Vance a dessiné par la suite. Oublié Ringo ?... de beaucoup, oui. Il n'a certes par l'aura d'un Blueberry ou d'un Durango mais a quand même "tenu" jusqu'en 1978, année de son ultime aventure dans "Tintin Sélection".
Western classique qui n'a pas marqué le genre. Il faut dire que son existence s'étale sur une douzaine d'années, pour seulement deux albums complets et quelques histoires courtes. Du coup, dire que ces histoires sont inégales, compte tenu de la distance de leurs créations, serait un euphémisme. La première grande histoire, signée Vance seul, est ainsi une référence classique au western américain. Même son dessin parait sage, sage mais efficace et plaisant. Les histoires courtes, parfois signées au texte par Yves Duval et Jacques Acar, sont d'inspirations différentes, mais le dessin de Vance se fait plus nerveux, l'esthétique est moins "clean", le résultat est très bon (mais court). Publié en 1977, la seconde histoire longue, "Trois salopards dans la neige", est une belle histoire écrite par Duchateau, jouant habilement sur des ambiances enneigées, pour un résultat d'une qualité majeure, un western très original, l'un des sommets de Vance aux pinceaux. Un indispensable pour les amoureux de l'auteur et du western. Dommage que Ringo n'ait pas eu droit à un meilleur sort, il aurait sans doute connu de beaux lendemains. Une rareté à découvrir.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site