La Voiture symétrique
Troisième Patte de Mouche pour Marc-Antoine Mathieu, sous forme de court texte illustré comme "La Mutation" et "Le cœur des ombres", dans lequel il transcrit un bien étrange et bien graphique cauchemar, qui n'est pas sans rappeler "Le Cercueil de course" de David B...
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Un homme roule dans la nuit, sillonnant une petite route en lacets. Il rejoint bientôt une étrange voiture qui possède des phares avants à l’arrière et dont le conducteur a des yeux dans la nuque. Ce n’est que le début du cauchemar . . . Troisième Patte de Mouche pour Marc-Antoine Mathieu, sous forme de court texte illustré comme "La Mutation" et "Le cœur des ombres", dans lequel il transcrit un bien étrange et bien graphique cauchemar, qui n'est pas sans rappeler "Le Cercueil de course" de David B... (Texte de l'Editeur)
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Date de parution | 28 Avril 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voilà ma première réelle déception après la lecture d’une œuvre de Marc-Antoine Mathieu ! Et même s’il a souvent placé la barre très haut et que le « moins bien » peut ainsi souffrir de la comparaison, il faut reconnaître que je n’ai pas trouvé grand-chose d’intéressant dans cette « voiture symétrique ». Pas d’onirisme, et peu de surprise dans ce petit opuscule – il s’en est beaucoup mieux tiré avec ses autres Pattes de mouche. Même si le prix est modique, je ne vous conseille pas vraiment l’achat. Mais si c’est votre première – mauvaise – expérience de cet auteur, n’hésitez pas à aller découvrir ce qu’il a fait de bien meilleur ailleurs !
Comme la plupart des « Patte de mouche », il ne s’agit pas ici de développer une histoire, mais bien de faire passer une idée. Le trait de Marc-Antoine Mathieu n’a rien ici d’exceptionnel, il sert uniquement le récit. Celui-ci est, selon moi, une métaphore de la vie, avec ses fausses apparences, son inéluctabilité, et le peu de maîtrise que nous avons sur elle… L’ensemble reste cependant un peu vain, malgré le sujet.
Je n'ai absolument rien compris à cette histoire. Je ne sais pas ce qu'a voulu raconter Marc-Antoine Mathieu mais j'ai eu le sentiment que le simple fait de devoir mettre un texte à côté de ses dessins, histoire de préciser son idée, prouvait par l'absurde que cette même idée n'était peut-être pas claire pour l'auteur lui-même. Quant au dessin, il est très anecdotique dans ce genre de format et ne peut donc sauver l'ouvrage du naufrage. Si je n'avais pas lu d'autres oeuvres de l'auteur, je pense que celle-ci m'aurait refroidi à jamais !
C'est le troisième MAM en patte de mouche que je lis. Je trouve qu'il n'arrive à être au niveau de Julius Corentin Acquefacques ou de Le Dessin. Il en est même très loin, ce format ne semble vraiment pas lui aller. Il adore jouer avec le média, mais bizarrement, là où d'autres y sont bien arrivés, lui semble bloqué par le manque de place ou peut être la formalisation d'idées moins intéressantes. Il est vrai que depuis son livre sur le Louvre, il est discret. Son dessin est bon mais chez MAM ce n'est pas ce que je juge en premier. Je trouve dommage d'avoir besoin de faire appel à du texte au lieu de trouver un moyen de faire passer le récit avec des cases dans ces 20 petites planches. C'est une question de goût, l'exercice n'est pas franchement réussi mais il ne change en rien tout le bon que je pense de MAM.
Hormis concernant le dessin noir et blanc aux grandes plages contrastées, cette petite BD ne rappelle guère les autres albums de MAM, dont bien sûr Julius Corentin Acquefacques. A vrai dire, j'ai le sentiment que l'auteur s'est dit qu'il avait fait un drôle de petit rêve dérangeant et qu'il allait le raconter en BD. Et effectivement, à un moment au cours de ma lecture, j'ai ressenti le trouble qu'on peut ressentir quand on rêve ou qu'on est mal réveillé et qu'on arrive plus à bien comprendre dans quelle situation on se trouve, dans quel sens on va, si on n'a pas la tête à l'envers dans le lit. Mais hormis ce petit trouble assez bien retranscrit, cette lecture est beaucoup trop courte, trop vaine, trop rapidement lue et trop vite oubliée.
Et bien écoutez je serai moins gentil que mes camarades posteur : je n’ai tout simplement trouvé aucun intérêt à cette BD. A la base je ne suis pas friand de la collection « Patte de mouche », je me doute bien qu’il doit y avoir des fans, vu que ça se vend, mais je n’ai jamais vraiment saisi l’intérêt de ces histoires beaucoup trop courtes pour développer un quelconque scénario… (Je rate peut-être quelque chose me direz-vous). Bref, La Voiture symétrique est une histoire hyper courte, qui ne raconte rien d’intéressant, dont le dessin est loin d’être renversant, et que j’ai oubliée aussitôt refermée. Ce genre d’exercice est peut-être intéressant du point de vue de l’auteur, mais pour moi pauvre lecteur, quel ennui.
Que rajouter ? En effet, l'avis de Pierig exprime bien l'impression que j'ai moi-même ressentie à la lecture de ce tout petit one-shot : quoi, c'est tout ? Tous les Patte de mouche se lisent rapidement, mais certains ont une plus grande densité, en matière de scénario. Je pense notamment à Imbroglio, Isolacity, La Chute de l'Ange ou bien encore, dans une thématique assez proche Le cercueil de course. Là, j'ai eu la sensation de me retrouver face à un exercice de style un peu vain, et qui, à l'instar de cette voiture symétrique, ne mène nulle part. En revanche, je serai moins sévère que Pierig concernant le dessin. Ce changement de style de M-A M ne m'a pas dérangée, sa froideur habituelle générant un sentiment de malaise tout-à-fait approprié. Voilà, c'est loin d'être ce que M-A M a fait de mieux, même ses autres titres de la même collection sont meilleurs.
Oh, un nouveau MAM, MIAM je vais me régaler, pensais-je … mais c’était sans compter qu’un auteur de talent peut parfois aussi décevoir tant graphiquement que scénaristiquement. L’auteur nous a habitués à son graphisme alliant trait épais et figé à de grands aplats noirs pour mieux faire ressortir ses personnages. Ici, il s’essaie à un registre différent tout en employant la même technique. Le résultat est décevant en ce sens que son trait ne se prête pas du tout à un dessin en mouvement. En outre, cette course poursuite laisse sur sa faim. Le court temps de lecture aurait pu être compensé par davantage d’originalité et une chute un peu plus recherchée. Bref, voici un Patte de Mouche dispensable. Mieux vaut lire La mutation ou Le coeur des ombres du même auteur parus dans la même collection. La collection Patte de Mouche recèle de vrais petits bijoux mais j’ai l’impression que ces derniers temps, la qualité baisse grandement. Dommage...
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