L'Augure (The Portent)

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)

La Terre des Hommes se meurt. Elle réclame un héros capable de préserver de l’emprise du puissant esprit Guishen ce qu’il reste de territoire. Milo, combattant aux motivations mystérieuses, est ce héros.


Dark Fantasy Image Comics

La Terre des Hommes se meurt. Elle réclame un héros capable de préserver de l’emprise du puissant esprit Guishen ce qu’il reste de territoire. Milo, combattant aux motivations mystérieuses, est ce héros. Lors de la quête initiatique qui l’amène à marcher parmi les morts, il rencontre Lin, une prêtresse adepte de la magie, et Alkuin, son mentor. Leurs pas les conduisent à traverser le royaume des esprits hostiles et malicieux… Texte : Delcourt .

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Juin 2007
Statut histoire Une histoire par tome 1 tome paru

Couverture de la série L'Augure © Delcourt 2007
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)
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01/06/2007 | ArzaK
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Ce n’est pas exempt de défauts mais un petit album qui garde mon affection. Il n’y aura pas de suite mais l’histoire de ce premier tome se suffit à elle même. Peter Bergting, seul à la barre, nous emporte dans un monde de Dark Fantasy, pas spécialement original mais que j’ai trouvé intéressant à la longue. La mise en place de l’univers est un peu maladroite, il faut s’accrocher un peu, il y a un petit côté lourd et poétique qui me fait penser à du Mignola (d’ailleurs les 2 auteurs se retrouveront par la suite), c’est un peu spécial niveau ambiance, j’y adhère sans y succomber totalement. En tout cas, sans être grandiose, la mise en page est fluide et agréable à l’œil, les couleurs sont bien senties. Malgré des héros assez peu charismatiques, on se laisse facilement entraîner dans ce monde à l’agonie. En fait, c’est la relative densité du récit que j’apprécie, les cartes sont régulièrement redistribuées et la fin au ton doux amer m’a bien plu. Les mots d’auteurs en préface et postface survendent un peu le bouzin, il faut pas s’attendre à un chef d’œuvre. Ça aurait pu être plus soigné dans certains détails mais pour ma part une lecture recommandable.

02/10/2023 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Encore une œuvre qui va souffrir de la différence entre un excellent dessin et un piètre scénario. Graphiquement, rien à redire car c’est très beau et soigné. Au niveau de l’intrigue, c’est très lent et cela confine presque à l’ennui ce qui n’est jamais bon dans une bd censée nous faire rêver et nous donner un peu de distraction. Encore une fois, on a un univers assez original dans le genre crépusculaire qui va parler certainement à son auteur mais un peu moins à son lectorat. La faute est celle d’une bonne mise en place. Il y a de sérieux manques malgré une volonté de bien faire. Que dire également de ces longs monologues assommants ? Rien à ajouter. Un titre qu’on va oublier de sitôt. Il n’y a pas eu de suite faute d’avoir rencontré le succès. Bref, c’est un mauvais augure.

14/01/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Peter Bergting n’est pas aussi bon scénariste que dessinateur. Le suédois fait un substitut correct à son modèle Mike Mignola avec ce dessin si particulier et reconnaissable entre mille, quoique il y aurait à redire concernant le dynamisme et la lisibilité de certains morceaux d’action, mais pour le reste ça pêche grave. L’Augure est une histoire qu’on pourrait qualifier de Dark Fantasy qui se déroule dans un monde à l’agonie où les morts côtoient les vivants, un âge crépusculaire où le seul espoir réside dans l’arrivée d’un héros prophétisé. Dans la thématique du monde en fin de vie où la philosophie ambiante penche vers le pessimisme et le nihilisme, j’ai trouvé que cet Augure avait des accointances très fortes avec le jeu vidéo Dark Souls que j’adore. De plus le décorum tire indéniablement vers le Wuxia et la Shenmo Fantasy, entendez par là une Fantasy « exotique » inspiré par le Chine et sa mythologie. Donc à la base il y a tout les ingrédients que j’affectionne pour que je passe un agréable moment cependant la narration est à mon sens calamiteuse. Je ne sais pas ce qu’a fumé Mignola pour trouver que « L’Augure est l’un des meilleurs comics de fantasy que j’ai lu, nimbé de son atmosphère étrange et mystérieuse », mais je pense qu’il se laisse aveugler par les graphismes de son « poulain », et je ne vous parle pas de la postface de Michael Kaluta qui pète plus haut que son cul sur 2 pages. Comment dire : au-delà du fait que L’Augure véhicule certains clichés éculés du genre (le héros prophétique, le vieux sage, le grand méchant scrogneugneux, la gonzesse magicienne, etc.) qui n’ont rien d’insurmontable, c’est surtout que l’histoire manque de rythme, c’est long, lent et ennuyeux. Il y a un manque de mise en place, le lecteur se prend en plein visage des informations dont il ne sait que faire pendant que les personnages continuent d’avancer tout droit. Du coup, sans contexte, sans montée progressive de la tension, les événements qui se déroulent n’ont rien de haletant, on s’en moque comme de l’an 40. Les dialogues n’ont pas de saveur ce qui n’aide pas à rendre des personnages déjà très archétypaux plus attachants ou passionnants. Je prends pour exemple le démon Guishen qui se lance subitement dans une longue logorrhée expliquant aux héros le pourquoi du comment alors qu’ils sont ennemis, on a là un passage digne des pires nanars où les méchants « LOL » au-dessus du héros expliquant leur plan machiavélique. Où est la suite ?

29/01/2018 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

L’auteur m’a fait me “promener” dans son univers –je dois dire- assez créatif même si le scénario est un tant soit peu linéaire. J’ai découvert un héros –Milo- à la recherche de lui-même, dans une sorte de quête onirique ; ce dans un monde teinté d’obscurantisme (du moins, c’est comme cela que je l’ai compris). Et cette geste va l’amener à rencontrer d’autres personnages, telle Lin, prêtresse et magicienne. Mais ce monde qu’il va fouler va se révéler peuplé d’esprits ; certains malicieux, d’autres hostiles… Le scénario ne s’embarrasse pas de fioritures ou de développements qui font –souvent- rebondir l’action. Heureusement, il est relevé par un graphisme efficace. Je ne me suis pas trop attardé sur ce tome car il ne m’a pas trop attiré, sauf les dessin. Mais si ce n’est que pour cela, je n’attendrai pas la suite avec impatience. Un bon début assez prometteur quand même.

05/07/2011 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
L'avatar du posteur Pierig

Les auteurs nordiques ne sont pas nombreux. On connait Jason le norvégien. Il y a maintenant Bergting le suédois. Ils proposent pourtant des ouvrages en marge des productions de la vieille Europe francophone. Forcément, on accrochera ou pas. J’avoue que les albums de Jason ne sont pas ma tasse de thé. Ce one shot de Peter Bergting m’a par contre bien plu. Ce n’est certes pas très original mais il reprend les balises fondamentales de la fantasy avec une certaine réussite. On se trouve donc devant de la bonne fantasy qui fait appel aux dieux, aux mortels et aux morts avec une quête pour sauver le monde et un héros malgré lui. Dis comme ça, ça fait un peu bateau mais le résultat est très honnête avec un monde riche et cohérent. En outre, j’apprécie beaucoup sa narration et sa manière de poser le récit. Petit bémol pour une incohérence qui s’est glissée en tout début de l’histoire à propos d’un personnage. Rien de bien méchant et je me demande d’ailleurs si cette erreur ne vient pas de la traduction . . . A noter qu’une deuxième lecture est chaudement conseillée pour mieux appréhender ce récit qui en vaut la peine. Bref, voici un one shot de bon augure . . .

14/04/2010 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

Il est très difficile pour moi de noter cette bd. Deux ou trois étoiles ? Mon cœur balance… Parce que d’un côté, j’admets à cette bd bien des qualités. La première est de faire de la fantasy de matière intrigante. L’univers décrit est sombre et décalé, l’histoire des forces en présence est détaillée et relativement originale. Le dessin est sympathique, même s’il n’a pas le style aussi affirmé que celui d’un des modèles avoués de Peter Bergting, j’ai nommé Mike Mignola et son Hellboy. Mais voilà… la manière dont s’enchaînent les évènements est souvent précipitée et ne respecte aucun timing précis. Tout semble fonctionner selon une logique de surgissement soudain de forces ou d’autres personnages. Ca peut fonctionner une ou deux fois dans un album, quand c’est toutes les 5 pages, ça devient vite lourd et artificiel comme procédé narratif. La manière dont sont exposées les choses est parfois bien agaçante également : il arrive des trucs zarbis qu’on ne comprend pas très bien, puis nous sont fournies, généralement après coup, des explications un peu tarabiscotées et un peu lourdes pour nous expliquer ce qui vient de se passer… Je ne pense pas être un lecteur soupe au lait, mais moi j’aime bien comprendre ce qui se passe dans le feu de l’action, pas cinq minutes après. Dernière chose, et cela c’est vraiment une question de goût personnel, mais les histoires de monde originel, de lutte entre forces bénéfiques et esprits malins avec tout le grand guignol que cela suppose, j’aime moyen… Au moins, dans Hellboy, y’avait un certain humour qui aidait à faire passer le côté grand-guignolesque de l’affaire. Ici, tout est un peu trop sérieux. Voilà, tout cela n’est que mon humble avis… Je pense que les avis qui suivront seront très partagés. Sachez que cette série est plutôt bien vue de l’autre côté de l’atlantique. Mignola en parle lui-même comme un des meilleurs comics de fantasy qu’il ait jamais lu. Remarquez, c’est peut-être mon cas aussi… la fantasy, ce n’est généralement pas ce que les auteurs de bd américains font de mieux…

01/06/2007 (modifier)