Mademoiselle Louise

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

1994 : Prix du jury œcuménique de la bande dessinée (tome 1). Élevée par sa nourrice Millie, elle ne quitte pas la maison. Les pistes de ski, de quad ou de karting sont dans le jardin. Les manèges se déplacent exclusivement pour elle... Pas moyen de se faire des amis comme tout le monde, avec ça !


Albums jeunesse : 6 à 10 ans Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Journal Spirou Prix oecuménique

Élevée par sa nourrice Millie, elle ne quitte pas la maison. Les pistes de ski, de quad ou de karting sont dans le jardin. Les manèges se déplacent exclusivement pour elle... Pas moyen de se faire des amis comme tout le monde, avec ça ! Le papa de Mademoiselle Louise est riche. Très riche. Beaucoup trop riche ! Dès que Louise a un soupçon de désir ou une ébauche d'envie, hop, son papa l'exauce. C'est énervant, à la fin ! Mais être trop riche, ce n'est pas sans danger, ça attire la convoitise : un petit voleur qui habite dans le coin aimerait tant kidnapper Louise et demander une rançon colossale pour la libérer. Heureusement, plus bête que méchant, il n'y arrive jamais... Mais tout de même, il suffirait d'une fois. Le tome 1 de Mademoiselle Louise a été édité aux éditions Casterman en 1993. Il est aujourd'hui réédité dans la collection Punaise. Le tome 3 est totalement inédit. Le tome 2, édité aux éditions Casterman en 1997, sera réédité dans la collection Punaise au premier semestre 2008.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1993
Statut histoire Strips - gags (Gags en 1, 2 ou 3 pages) 4 tomes parus

Couverture de la série Mademoiselle Louise © Dupuis 1993
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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08/06/2007 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'ai lu que les 2 premiers albums tout à fait par hasard, et peut-être aussi un peu par curiosité, pour savoir ce qui est à disposition des petits de nos jours, afin d'établir un comparatif avec les Bd de mon enfance. Et ce que j'y ai vu avec cette petite série me ravit parce que pour une fois, le dessin n'est pas laid ou sans intérêt, je le trouve même mieux que sur Jojo, de même que le ton est très touchant et poétique. André Geerts renouvelle l'expérience de Jojo avec cette création de 1993, où aidé par Sergio Salma, auteur de Nathalie, il invente un petit monde charmant d'enfance intemporelle et douillette. Cette adorable fillette vit dans une sorte de cocon, c'est un peu idéalisé parce que tous les enfants de cet âge n'ont pas la chance de vivre dans un tel environnement, mais l'intention est bonne, l'univers enfantin est pur, l'esprit est sain, et tout y est décrit avec beaucoup de tendresse. Il y a certainement plus un côté mignon qui domine plutôt qu'un véritable humour, mais peu importe, l'important c'est que les petits s'identifient à la petite Louise, et je suis content de voir qu'un auteur puisse livrer encore aujourd'hui pour une série humoristique un dessin soigné et joli.

11/06/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 C'est le nom de Geerts qui avait attiré l'attention sur cette série. J'adore son dessin qui est un des rares dans le style franco-belge à gros nez avec une personnalité. De plus, j'avais l'intuition que j'aillais retrouver la poésie de Jojo. Je ne fus pas déçu car on retrouve des moments touchants et parfois un peu de poésie. En revanche, le côté humoristique est mal maitrisé. Si certains gags m'ont fait sourire, d'autres m'ont semblé totalement navrants. Je trouve aussi qu'il manque un peu d'âme dans la série pour qu'elle soit vraiment mémorable. J'ai lu les tomes sans passion et lire plusieurs albums de suite n'est pas une bonne idée. À lire à petit dose si on est fan du premier dessinateur de la série.

01/07/2011 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

L’art d’être « papy », pour un collectionneur de « vieux machins » c’est aussi essayer de trouver ce qui pourrait faire plaisir à sa petite fille de bientôt 4 ans ; une petite fille qui sait très bien ce qu’est un « livre » et qui adore qu’on lui raconte « des histoires avec des images ». C’est ainsi que, parmi d’autres, j’ai trouvé cette chouette série qui, bien qu’elle s’adresse à un « public » un peu plus âgé (6-8 ans) se trouve déjà rangée dans ma « petits-z-enfants-thèque » pour usage futur. Mademoiselle Louise ?… Une sorte de petit univers à part, au charme un tantinet désuet qui me fait penser à ces bonnes vieilles histoires des années 20-30. Le postulat ?… simple… son papa est dans les affaires qu’il gère de main de maître. Problème : il n’arrive pas à exprimer son amour paternel. Alors, pour essayer de se faire pardonner, il couvre sa petite fille de cadeaux souvent somptueux. Mais Louise, abritée du monde extérieur, ne rêve que de visiter celui-ci. C’est bête hein ?… mais vraiment joliment bien fait. C’est frais, bien construit, « mignon-tout-plein » et –chose utile- même les albums sont adaptés aux mains des petits. « Marketing » me direz-vous. Mais du comme ça, ça ne me déçoit pas. Une série rafraîchissante –un peu comme Jojo- à déguster à son aise…

31/12/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Mademoiselle Louise a été éditée en album pour la première fois en 1993. Sergio Salma au scénario, l'auteur de l'imaginative et drôle Nathalie, et André Geerts au dessin, l'auteur du tendre et attachant Jojo : voilà un duo qui laisse espérer le meilleur. Et effectivement, on retrouve les qualités de l'un et de l'autre dans leurs albums de Mademoiselle Louise. Le dessin de Geerts est excellent, plein de chaudes couleurs, de décors soignés et détaillés et de personnages ronds et mignons. Il en ressort une impression de confort, de bonheur tranquille et enfantin. Quant à Sergio Salma, il nous imagine une petite Louise pleine de personnalité et d'imagination. Leurs talents conjugués permettent de créer de vrais moments de tendresse et d'émotion, avec une petite fille particulièrement attachante et mignonne. La mayonnaise prend cependant un peu moins quand ils s'essaient à l'humour assez classique. Les épisodes de Dédé-la-Veine qui tente de kidnapper Louise sont par exemple assez répétitifs et pas vraiment drôles hélas. Cela donne donc une lecture assez inégale, avec de vrais moments de sensibilité, d'humour fin et de douceur enfantine qui côtoient d'autres moments où les gags semblent trop artificiels et tombent plutôt à plat. Je reste néanmoins sur une très bonne impression du fait du dessin formidable de Geerts et de l'univers d'enfance qu'il réussit à créer dans ses oeuvres. On s'attache vraiment vite à cette petite Louise et on a de la peine pour elle dans les moments où son papa lui manque. Pour faire une comparaison, je rapprocherais cette série des meilleurs albums de Boule et Bill, série que les enfants lisent avec grand plaisir et où les adultes retrouvent l'insouciance et le cocon confortable des souvenirs d'enfance. Puis c'est en 2007, 10 ans après le second, que paraît le troisième tome de Mademoiselle Louise. Geerts a laissé en grande partie la main au niveau du dessin à Mauricet, ce dernier gérant désormais au minimum les crayonnés si ce n'est plus. Il résulte de l'association de ces deux dessinateurs un style assez différent des premiers tomes, plus proche du franco-belge classique du style du journal Spirou. Techniquement, c'est maîtrisé, rien à redire. Mais ce style n'offre pas du tout la même ambiance que celui de Geerts seul. Les émotions s'en dégagent plus difficilement, les planches donnant l'impression du coup d'être plus orientées vers l'humour que vers la sensibilité. Les récits ont également été un peu modernisés dans cette nouvelle version de Madame Louise. Le papa de Louise y apparaît beaucoup plus et on peut observer le contraste entre sa vie de businessman surbooké et celle de la petite Louise qui s'ennuie. Les thématiques des histoires restent cependant les mêmes que dans les premiers albums et on y retrouve avec plaisir ces planches où Louise fait preuve de sa sensibilité de petite fille attachante sans chercher à faire rire à tout prix. La reprise de la série avec ce nouveau dessinateur est donc dans la lignée des débuts, avec les mêmes qualités et légers défauts. Mais je crains qu'il soit difficile d'égaler la tendresse des dessins de Geerts. Une bonne lecture dans tous les cas, goûtée et approuvée avec succès par ma propre fille.

08/06/2007 (modifier)