Team Rafale
Tom Nolan, pilote d'essai, est chargé de présenter le Rafale à Djakarta, dans le cadre d'un marché commercial.
Aviation Les petits éditeurs indépendants
Tom Nolan, pilote d'essai, est chargé de présenter le Rafale à Djakarta, dans le cadre d'un marché commercial. Ton Nolan et sa charmante collègue, Jessica Nate, chargée de présenter le Mirage 2000, se voient confrontés à une série de sabotages et de tentatives d'attentats. Mais qui est derrière ces tentatives ? Les Chinois ? Un concurrent de la firme Dassault ? des terroristes ? Après réparation de son avion, fortement endommagé pendant l'attaque de l'aéroport, Tom Nolan part pour un vol d'essai avant le meeting, vol au cours duquel il lui faudra échapper à une attaque en règle et diversifiée au milieu des nouveaux gratte-ciels en construction, à la périphérie de la ville.
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Date de parution | 07 Juin 2007 |
Statut histoire | Une histoire par tome 16 tomes parus |
14/06/2007
| Raymond Legrand
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Les avis
En première page de chaque tome de cette série, on découvre les parrains de l'Œuvre, entre autres : Dassault, Thalès, et l'armée de l'air. Ca tombe plutôt pas mal, vu que cette série est dédiée aux faits d'armes de pilotes de chasse, Tom Nolane et Jess. Mais attention, ce ne sont pas des petits pilotes de rien du tout : ils pilotes le plus merveilleux, le plus maniables et le plus fort de tous les avions de chasse du monde, j'ai nommé le Rafale. Voilà donc une œuvre destinée à nous présenter sous ses plus beaux aspects le fleuron de l'aéronautique française et le courage de notre armée de l'air. Sur le papier, tout cela ne me choque pas plus que cela, et prendre l'armée de l'air française comme héroïne, je trouve que cela change et que l'idée n'est pas plus mauvaise que de prendre la DGSE ou encore la CIA. L'hommage est en outre plutôt mérité. Cette série se veut avant tout réaliste, ce qui est plutôt réussi côté dessins. On sent que tout cela est très documenté, et il faut dire que c'est assez joli. Même pour quelqu'un qui n'est pas intéressé plus que cela par l'aviation, le dessin semble précis et aucune erreur ne viendra polluer la ligne si dynamique et offensive du Rafale. Le tout est appuyé par des couleurs vives et claires, et l'ensemble apparaît physiquement sympathique. Cette justesse dans le dessin du Rafale, on le retrouvera pour tout le matériel militaire. Seuls les personnages sont peut-être un peu moins réussis, et semble plus factices. Mais dans l'ensemble, graphiquement, cette série est au dessus de la moyenne. Concernant les scénarii, le premier opus constitue un one shot. A ce sujet, ne faites pas l'erreur, comme moi, d'attendre une chute dans le tome 2. L'album se termine bien sur cette sensation d'inabouti. En bref, Tom Nolane doit faire une représentation à Djakarta des prouesses que peut réaliser son fidèle destrier et de mystérieux malfaiteurs mettent de gros moyens pour empêcher le Rafale de voler, ternir l'image du Rafale, et par là-même de la France. Ce tome ne servira qu'à présenter les incroyables capacités de l'avion, car on ne saura jamais qui se cache derrière ceux qui ont monté toute ces machinations. Un gros sentiment d'inabouti, donc, pour ce premier tome. Heureusement, le second tome relève un peu le niveau : plus réaliste, les Rafale ont cette fois-ci une mission bien définie, qui consiste à intercepter le convoi d'un chargement d'or de terroristes, leur ôtant ainsi tout financement. Ce tome est plus réaliste sur le scénario, et plus efficace. On suit bien cette histoire, on voit que le Rafale est mis à l'honneur, mais finalement, le rythme est bien présent et on passe un assez bon moment. En regard, les tomes 3 et 4, qui présentent un diptyque, paraît moins original et plus grandiloquent, moins réaliste. Dans l'ensemble, les scénarii partent sur de bonnes idées mais comme le sujet est de mettre en valeur les avions, on tourne vite en rond et on recherche la nouveauté à chaque album. A part le tome 2, qui tire son épingle du jeu, les trois autres albums, bien que sympathiques, manquent de crédibilité et d'originalité. Cette série permettra certainement aux plus jeunes qui rêvent de devenir pilote de chasse (après avoir rêvé de devenir policier ou pompier) de poursuivre leur rêve. Ils pourront se dire que l'armée, c'est génial, que tous les gars se serrent les coudes et que l'on gagne toujours à la fin parce qu'on est le bons et les autres, les méchants. Ils rêveront certainement de piloter le Rafale, seul avion qui semble-t-il ne se fait jamais shooter par les méchants et si jamais, cela arrivait, le système d'éjection est fiable et les copains arrivent à la rescousse. C'est cette vision un peu idyllique de l'armée que je remettrai le plus en cause : les auteurs ne prennent pas de risque, aucun mort dans l'armée française contre toute une armée côté Talibans. Il est vrai que dans cette série qui vante l'armée française, à des fins de recrutement également (il y a même une petite saynète à la fin d'un des albums sur un gars qui va se renseigner sur les métiers de l'armée de l'air), un surplus d'hémoglobine française risquerait d'avoir un effet inverse. Il n'en reste pas moins que ce manque d'implication des auteurs a pour principale conséquence une vision très manichéenne des combats en cours (sauf pour le tome 2, qui se solde par un match nul gentils français/méchants terroristes). Au final, c'est quand même joli, c'est quand même bien fait et le rythme insufflé dans les différentes histoires masquent pour partie le manque de crédibilité, les incohérences, les exagérations de certains éléments. A lire pour découvrir.
Ce Team Rafale est clairement une bande dessinée publicitaire, destinée à vanter les qualités dudit Rafale, fleuron des entreprises Dassault. Mais publicité ne rime pas toujours avec médiocrité, et cette série se révèle, à l’usage, relativement sympathique. Elle bénéficie déjà du parrainage de Dassault. Cette arme, à double tranchant, présente l’avantage que le scénariste connaît et exploite toutes les capacités de cet avion de chasse, et peut donc les mettre en avant dans des scénarios cousus main. Mais, comme dans toute publicité, cette arme révèle son mauvais côté dès que l’on s’interroge quant aux frontières existant entre réalité et idéalisation des capacités. Je pense cependant que les auteurs sont restés dans des limites acceptables, car plausibles, même si très spectaculaires et aux limites du vraisemblable. Deuxième atout : les dessinateurs ! Eric Loutte et Matthieu Durand maitrisent indubitablement le graphisme aéronautique. Les scènes d’action en plein vol sont extrêmement spectaculaires et bien rendues. Les caractéristiques des engins décrits sont respectées et il est aisé pour un passionné d’aéronautique de reconnaître telle ou telle machine. Même un novice éclairé dans mon genre peut y parvenir avec un peu d’attention et de curiosité. Mais tout n’est pas parfait pour la cause, et après vous avoir dressé un tableau aussi idyllique, je me dois d’être un peu plus critique. Tout d’abord, le véritable héros de ces aventures, c’est l’avion. Point barre. Et les aviateurs manquent cruellement de personnalité pour parvenir à humaniser ces histoires. Ces récits ont une structure très militaire, les ordres sont clairs, les réactions sont calculées, les humains sont des machines très bien drillées. Imaginez Buck Danny sans Sonny Tuckson et vous obtiendrez le même charisme que ce Team Rafale. Certes, les auteurs s’essayent ça et là à une note d’humour, mais cela reste très pauvre et vole bien plus bas que les avions dont il est question. Ce manque de charisme ne m’aurait sans doute pas trop dérangé si, à l’image d’un « Missions Kimono », les scénarios s’étaient avérés très intéressants. Malheureusement, ceux-ci, même s’ils progressent au fil des épisodes, demeurent basiques. La série, à force de se centrer sur les capacités de ses avions, oublie de densifier ses intrigues. Les contextes géopolitiques se résument à des évidences et les collaborations entre différents secteurs de l’armée et de la diplomatie sont souvent occultées. Pas mal, quand même, car très spectaculaire, très bien dessiné et apportant son lot de détails techniques intéressants … … mais cela reste de la (bonne) bande dessinée publicitaire.
Le tome 1 : C'est vrai il est moyen, je suis d'accord, mais malgré un scénario assez mince, les images d'avions sont superbes. Le tome 2 : Il n'a rien avoir avec le tome 1 mis à par toujours les superbes images de combats aériens. Le scénario tient la route et me donne envie d'acheter lors de sa sortie le tome 3
Mon avis pour le tome 1 : -------------------------------------- Moins riche en couleur que la série Fox One, les dessins restent précis et réalistes. L'accent est mis plus sur l'action que l'autre série. La poursuite du Rafale en pleine ville est dans le style James Bond, donc à la limite du réalisme. L'hélicoptère qui vide ses munitions sur le Rafale n'est pas capable de le toucher, à croire que le pilote est bigleux. Je mets une bonne note pour la qualité des dessins tant pour les avions que les personnages et parce que, malgré des acrobaties peu crédibles, on ne s'ennuie pas du tout, au contraire ça fait aussi son charme. Mon avis pour le tome 2 : -------------------------------------- Dans le tome 2, le dessinateur à changé, ça surprend la première fois (une impression de ne pas reconnaître les personnages principaux). Matthieu Durand semble moins connu qu'Eric Loutte dans la BD mais son style reste malgré tout très proche de ce dernier et reste donc de très bonne qualité en réalisme tout en lisibilité. Par rapport au tome précédent, l'accent est mis plus sur l'aviation, délaissant les jeux de personnages. On s'attache plus aux avions qu'aux personnages. Un changement de ton étonnant compte tenu que le scénariste n'a pas changé. Je mets un + pour les rendus des avions et un - pour les personnages, ce qui équilibre et donc je reste sur la même note que la précédente. Sur l'ensemble : ----------------------- Même si les deux tomes ne sont pas un chef d'oeuvre, ils restent très plaisants à lire et même à relire. La suite annoncée, "Opération Nexus One" est très attendue.
Dessin superbe pour ce qui est des aéronefs mais pour les amateurs de Tanguy et Laverdure et de Buck Danny, le scénario est du niveau d’une mauvaise série américaine (on n’a pas un J-M Charlier à tous les siècles). C’était un peu le cas du dernier film « Les chevaliers du ciel » : images superbes et scénario indigent. Par contre pour un amateur d’avions (les adeptes de Mécano Triang et de Heller se reconnaîtront), sans être spécialiste comme Mr Raymond Legrand, je dois dire que l’album n’est pas mal fait avec les documents en fin d’histoire. Bon ça sent un peu la pub de chez Dassault mais pourquoi pas. Donc je suis très partagé, si vous êtes fans d’avion pourquoi pas sinon si c’est de BD abstenez vous.
Voila une BD aéronautique qui se veut moderne dans le genre. Servie par le dessin magnifique d'Eric Loutte, le scénario qui met les scènes d'actions en évidence, nous change des aventures habituelles des héros du genre. Cet album, qui ne manquera pas d'intéresser des lecteurs peu attirés par la BD aéronautique traditionnelle, mais férus de nouveautés, pèche néanmoins, aux yeux des puristes, par un scénario qui tient plus du film d'action à l'américaine, bourré d'effets spéciaux, que du roman d'aventures aéronautiques. Si Eric Loutte y déploie tout son talent, cette histoire pèche par de nombreuses incohérences techniques, inacceptables de la part d'auteurs qui se veulent des spécialistes et professionnels du genre. Alors que le passionné que je suis attendait beaucoup de cette nouvelle série, ma déception est inversement proportionnelle. Je ne suis jamais "rentré" dans l'histoire, et je n'y ai pas retrouvé l'ambiance des grosses pointures des séries équivalentes, ou de mes passages au sein des escadrons, où je touche de très près la vie et le quotidien de ces pilotes. A n'acheter que si vous aimez les BDs bourrées d'action, et si vous n'êtes pas un spécialiste de l'aéronautique.
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