Esprit du vent
Ned Ellis fut soldat dans une autre vie, un chaman indien l'a recueilli grièvement blessé lors de l’attaque d’un train blindé, il lui enseigna les rites et les secrets de la magie indienne, à présent il est connu et respecté par toutes les tribus sous le nom d’Esprit du Vent et va connaître de nombreuses aventures fantastiques.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens Futurs immanquables Indiens d'Amérique du nord Le western fantastique Les petits éditeurs indépendants Sioux et Cheyennes
Dans la ville de Euréka, on vit de l'extraction du charbon et on meurt sous les balles de plomb que le shérif Colemen et ses sbires distribuent sans retenue. Pour les blancs, Ned Ellis est un rebelle, un tueur. Pour les sioux Lakota qui l'ont recueilli amnésique, c'est un guerrier chaman, un homme étrange et visionnaire, respecté de toute la nation indienne sous le nom de Esprit du Vent. Plongé dans un monde à la frontière du réel et du mystérieux, il lutte au côté du peuple indien pour sa survie.
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Date de parution | 01 Juin 2007 |
Statut histoire | Une histoire par tome 12 tomes parus |
Les avis
Je poste mon avis après lecture des 5 premiers albums de la série (chacun racontant une histoire indépendante). J’ai globalement plutôt apprécié ma lecture, et c’est une série qui, sans être trop originale, ne manquera pas d’intéresser les amateurs de western. Les albums se lisent indépendamment, chacun racontant une aventure assez différente, même si nous retrouvons à chaque fois notre duo, Ned, shaman blanc de culture lakota, et Poe, journaliste enquêteur, tous deux représentant généralement justice et probité, dans un univers où ces valeurs ont du mal à s’affirmer. Les visions de Ned introduisent un côté fantastique, qui est parfois plus développé (peut-être un peu trop) dans certains albums (le windigo, les torches humaines, la bête par exemple). Pour le reste, c’est de l’aventure assez classique, qui utilise l'un après l'autre la plupart des thèmes liés au western A noter toutefois dans l'album "La danse des spectres" l'utilisation des ghost dancers (sous un autre nom et avec une origine un peu différente), ce que je n'ai pas souvent vu en western. Le dessin est bon, dans un style réaliste assez sobre, qui joue très bien du Noir et Blanc tranché utilisé. Par contre, Mosquito semble n’avoir pas traduit tous les albums, ou alors l’avoir fait dans le désordre. Car, si chaque album est indépendant, plusieurs font référence (note incluse rappelant un tome qui n’existe pas ?) à des événements, qui restent donc mystérieux pour le lecteur. Une bizarrerie qui ne gêne pas la compréhension d’ensemble, mais c’est une petite incohérence éditoriale. A l’occasion, je jetterai un œil aux albums suivants. Note réelle 3,5/5.
Une série que je n'aurais sans doute jamais découverte sans ce merveilleux site. Je précise que je n'ai lu que les albums parus chez Mosquito et d'ailleurs je n'ai pas trop apprécié comment cet éditeur a traité cette série. En effet, elle ne s'est concentrée que sur les épisodes dessinés par le même dessinateur et non tous les épisodes de la série. J'aurais préféré que l'on publie la série du début jusqu'à la fin (ou du moins aussi loin que l'éditeur pouvait se le permettre) parce que j'aime bien voir l'évolution d'une série, mais aussi parce que les épisodes sont plus ou moins indépendants. On peut prendre un tome par hasard et le scénario n'est pas confus, mais on fait souvent référence à des aventures qui ont déjà eu lieu et c'est frustrant de voir des rappels pour des épisodes qui n'ont pas été traduits. Le pire est le traitement du personnage de Hogan, présenté comme l'ennemi juré du héros sauf que comme il est déjà apparu lorsqu'il fait sa première apparition dans les albums traduits par Mosquito, c'est pas trop clair pourquoi les deux sont ennemis. Enfin, la fin du tome 8 donne une piste sur les vraies motivations de Hogan et c'est frustrant parce que je ne verrais probablement jamais comment évolue la relation entre les ennemis jurés. Bon, même je vais expliquer pourquoi j'ai autant aimé cette série. C'est du western classique qui reprend les codes du genre, mais il les utilise habilement. Plusieurs fois, je pensais que j'avais deviné ce qui allait se passer et le scénariste m'a surpris. Certains personnages sont plus complexes qu'ils n'y paraissent à première vue. Les scénarios sont prenants et mélangent habilement psychologie, aventure, western et fantastique. Ce dernier élément varie au fil des histoires : parfois le fantastique ne fait qu'une timide apparition et d'autres fois c'est le point central du récit, notamment lorsque Esprit du Vent doit affronter des monstres fantastiques. Les histoires sont solides et seul le tome 5 m'aura un peu déçu. Le dessin est du très beau noir et blanc comme savent le faire les dessinateurs italiens. Bref, un exemple de BD populaire italienne (celle où il y a un nouvel épisode de pratiquement 100 pages qui sort chaque mois) réussi et intelligent. Un must pour les amateurs de western.
Amateur occasionnel de western c'est en consultant la page des immanquables que je me suis décidé à faire l’achat de cette série. Bien m'en a pris, seul bémol la couverture dont la colorisation fait un peu datée. Pour le rest c'est que du bonn , du très bon même. Le dessin de Mr Manfredi est une vraie tuerie, son utilisation du noir et blanc est quasi parfaite, finesse du trait, précision des détails, maitrise des jeux d'ombre et de lumière, qu'ajouter de plus. Le scénario quand à lui sait faire preuve d'originalité dans un genre pourtant ultra codifié, notamment grâce au personnage principal avec ses pouvoirs de shaman, mais sans que ceux ci ne viennent faire basculer le récit vers un fantastique quelconque. J'invite les amateurs de westerns à se procurer cette série pour ma part je vais me mettre en quête des épisodes suivants ce tome un.
Une série très attachante. Curieux qu'il n'y ait pas eu plus d'amateurs sur BDthèque. Ce sont des histoires où le héros est un binôme: un indien (Poe) et un blanc initié aux rites Lakotas (Ned allias Esprit du Vent) ; cet attelage fonctionne très bien parce que l'amitié et la loyauté trouvent assez bien leur place dans le western . Ce couple surprenant n'a pas fini de dérouter le bon vieux cow-boy qui partage le monde en deux parts ennemies: nous d'abord, et les autres au bout de mon fusil. La malice métissée aura toujours raison des intrigues complexes. (Poe, le nom donné à l 'indien fidèle, n'est-il pas l'inventeur du roman policier?) Pour pimenter le tout, les indiens ont ici un savoir-faire millénaire et mystérieux et sont dans leur bon droit, alors que la plupart de blancs ont le mauvais goût de suivre un chef méchant qui a une balle à la place du cerveau, et l'argent pour unique mesure. Cette manière de mettre en valeur l’irrationnelle tradition en même temps que le métissage a de quoi séduire notre vieille Europe multiculturelle. Le dessin en noir et blanc, sans aucun dégradé, est tranchant et contribue à créer l'incertitude par ces contrastes violents qui font cligner des yeux. Bref, c'est une belle série dont on ne se lasse pas, chaque intrigue ayant son sel particulier.
Très bonne surprise! Si je n'adhère pas au premier regard aux couvertures ou au format, j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette série au graphisme noir et blanc parfaitement maitrisé et au scénario vraiment bien ciselé. Je n'ai pas commencé par le premier tome, mais cela importe peu. J'ai acheté tous les autres tomes de cette série dans la foulée et ne l'ai jamais regretté.
Eh bien c'est vrai que c'est une perle, cet "Esprit du Vent". Pour une fois, Mosquito publie une BD plus récente des maîtres italiens, et ça lui réussit ! En effet, loin du classicisme de nombreuses séries, celle-ci se démarque par une narration en rupture, avec de nombreux protagonistes et des histoires à la limite du fantastique. Cette série est servie par un dessin très maîtrisé, comportant peu de fautes de proportions ou de perspectives. Le noir et blanc nous permet d'admirer la technique du dessinateur, diablement efficace. Seul bémol : c'est un peu bavard et confus. En effet, en particulier dans le tome 2, le récit est éclaté entre plusieurs intrigues, et on finit par se perdre un peu... J'avais perdu de vue Poe, par exemple... C'est pourquoi ma note finale sera de 3,5/5.
Un western vrai de vrai, voilà ce qu'est "l'esprit du vent", une nouvelle série possédant son compte de fusillades et de dépaysement. Que les amateurs du genre se jettent sur ce premier récit pour saluer l'effort des éditions Mosquito de nous traduire cette bande dessinée italienne. Ils ne seront pas déçus : dans son pays, cette création est publiée par la maison d'édition du signore Sergio Bonelli, celui-là même qui publie les aventures de Tex Willer, le héros qui a fait le bonheur durant des décennies de lecteurs français dans les mensuels "Rodéo" et "Mustang". Sachant que le scénariste, Frisenda, a participé à la longue saga de Tex Willer, cela promet un western classique en même temps qu'un travail sérieux et maîtrisé. C'est exactement cela, avec une touche de fantastique et un ton moderne, adulte, sans temps morts, qui multiplie avec intelligence les retournements de situations et les rebondissements. Il faut dire que la galerie de personnages est soignée, le héros, Ned, est charismatique tout comme son second surnommé "Poe". Et les "mauvais" sont souvent si pervers que l'on a du mal à les identifier avec certitude ... La construction narrative est vraiment parfaite, l'intrigue brillamment menée avec une lutte sur fond d'exploitation minière particulièrement intéressante et il manque peu de chose pour que cet album soit exemplaire. Le seul point noir, c'est la présentation du personnage principal, Ned, qui reste abstraite, certaines zones d'ombres interférant dans le récit avant de s'expliquer, mais qui au final parait inachevée même s'il est bien sûr nécessaire de conserver du mystère autour du héros. Le dessin de Manfredi correspond à tout ce qu'il y a de meilleur dans une oeuvre noire et blanc, maîtrise des jeux d'ombres, solides composition du trait, mais ce qui est plus rare chez les publications de Sergio Bonelli : reconstitution soignée et chaque personnage particulièrement typé. Sans parler d'un excellent sens de l'action qui sert admirablement ce récit d'aventure. Bref, du western et du meilleur, digne de séduire le plus grand nombre, y compris l'amateur le plus difficile. La suite sera publiée dès septembre, alors pour dix euros, n'hésitez pas à découvrir quatre-vingt seize pages d'action et d'aventure dans un univers fascinant.
Esprit du vent inaugure à ma connaissance un nouveau format de bande dessinée chez Mosquito, qui me fait songer aux petits illustrés en noir et blanc que j'achetais quand j'étais gosse. En intitulant ce premier opus de cette nouvelle série "la main gauche du diable", je ne peux que faire le lien avec "le doigt du diable" de Comanche d'Hermann et Greg (bien que je pense que les auteurs n'aient pas eu à l'esprit ce titre). Ce nouveau Western, fraîchement débarqué dans les bacs, est intéressant à plusieurs niveaux. Il reprend en effet tout les canons (sans jeux de mots) liés à ce style d'aventure (Shérif véreux, bandes rivales, vengeance etc.), tout en ajoutant une touche de fantastique, à travers le héros Ned Ellis, guerrier chaman doté d'étranges pouvoirs. Le tout servi par un dessin en noir et blanc irréprochable. Constituée apparemment de one shot pour chaque volume, cette nouvelle série mérite vraiment de s'y arrêter. En tout cas, pour ma part, j'ai adhéré entièrement à cette histoire qui mérite d'être connue.
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