La Confrérie du crabe
Quatre enfants hospitalisés révèlent à un nouveau venu la vérité sur son état de santé : s’il partage la même chambre qu’eux, c’est que lui aussi est sous l’emprise du Crabe. Ils le désignent comme le cinquième membre de leur confrérie dont le but est de combattre le monstre ultime. En partance, sans le savoir, pour un étrange voyage, tous ignorent ce dont ils sont capables et ce qu’ils vont affronter…
Cancer Coquillages et crustacés Les prix lecteurs BDTheque 2007 Maladies et épidémies Rêves Terres de Légendes
Cinq gamins atteints du cancer se font opérer et se retrouvent, complètement valides, dans un univers parallèles où un vampire aux traits empruntés au Nosferatu de Murnau les pourchasse pour leur sucer le sang. A la fin du premier tome, le mystère reste entier. Comment ce monde-là s’articule-t-il avec la réalité ? Métaphore, allégorie, ou simple fantastique ? Texte : ArzaK
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Date de parution | 20 Juin 2007 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je n'ai pas tellement aimé cette série, pourtant c'est un fantastique macabre, un peu gothique comme je l'aime, qui fait appel à des mythes incontournables du genre comme Frankenstein, la momie, les zombies, le vampirisme, la lycanthropie... bref tout ce qui me ravit habituellement. Mais là, le point de départ est plutôt étrange, le récit est un peu trop tortueux, l'atmosphère est parfois glauque, et le rapport à la maladie me met un peu mal à l'aise. Le tome 3 est un peu moins intéressant, il est plus délirant, et sur sa globalité, la série est très cauchemardesque. Mais si j'ai pu tenir jusqu'au bout, c'est bien grâce au visuel époustouflant ; le dessin est absolument sensationnel, somptueux, créateur d'ambiances et d'effroi, rempli d'ombres et de mystère, avec de belles compositions graphiques, et il colle parfaitement au sujet, un vrai travail d'orfèvre.
C'est un achat suite aux avis sur BDthèque qui m’a poussé vers cette œuvre, plus bien sûr l’excellente impression des images montrées et enfin parce que j’ai littéralement été sous le charme de la trilogie MangeCoeur. Alors quand on a autant d’attentes, c’est s’exposer à coup sûr à la déception. Eh bien oui et non. Moi j’ai adoré, ma femme pas du tout. J’ai adoré le dessin, l’univers début 20ème sombre à souhait, ces enfants tous bien différents et avec leur personnalités attachantes. C’est beau et c’est bien écrit, voilà ! Le sujet est grave, le cancer chez les enfants n’est pas le genre de truc qui se traite à la légère, mais c’est fait avec un humour infantile dans le ton et une poésie dans les métaphores. Cet hôpital glauque et ces enfants lucides sur leur futur proche pèsent, et rester dans cette réalité aurait été très dur pour les âmes sensibles. Alors, on bascule dans un monde imaginaire (enfin, pour un adulte…) qui permet d’imaginer la lutte de ces enfants contre la maladie qu’ils personnifient par divers monstres. La maladie veut leur mort, ils vont s’unir pour la fuir. Ce qui a déplu à ma femme, c’est cette touche fantastique très vampirique basée sur les monstres « classiques » du vieux cinéma (Vampires, loups garou etc…) et la fin de ce premier opus qui laisse dubitatif quant à la suite de la série. Alors, disons qu’il s’agit d’un premier tome, déjà très bon qui ne demande qu’à confirmer par la suite et vraiment se positionner sur son univers. C’est vrai que pour l’instant, on ne sait pas trop où l’on va, mais justement, moi c’est ce qui me plait… A suivre donc. Mise à jour de cette avis après lecture des tomes 2 et 3 La magie du premier tome se poursuit dans le deuxième qui se place plus dans l'action. On est au coeur de l'histoire, et passé la surprise des multiples rebondissement, le plaisir visuel est manifeste et l'histoire vous surprend agréablement. Très bon! Le tome 3 par contre m'a déçu. Si visuellement c'est toujours aussi beau, il ne se passe plus rien. On est dans le dénouement de l'histoire, il fallait bien une fin, mais à trop vouloir expliquer, le récit perd de sa puissance, l'intensité tombe d'un coup. C'est dommage, et cela me faire revoir ma note à la baisse car ce petit bijoux méritait mieux. Cette série mérite d'être lue, je vous la conseille tout de même
Ouch ! Quel graphisme mes amis ! C'est à coup sûr une des plus belle série que j'ai lu depuis ce début d'année. Jean-Baptiste Andreae que je découvre avec cette Confrérie, risque de rentrer dans les tablettes de mes dessinateurs favoris ! Alors pourquoi un simple 3/5 ? Je dirais plutôt 3.5/5, car je n'ai malheureusement sous le coude que les 2 premiers tomes de cette série... et c'est en refermant la deuxième partie que je découvre qu'il en existe une troisième... Frustration suprême ! Et moi je fais quoi maintenant, hein !!! Bref, ça reste un énorme coup de cœur, mais j'attendrai d'avoir lu le dernier opus pour finaliser ma note. Car cette série qui met en scène un groupe d'enfants plongé dans un cauchemar qui se veut le reflet de leurs angoisses face à la maladie est vraiment bien menée. Quel rythme ! Tant d'ailleurs dans le récit que dans la narration ! Les planches aux compositions recherchées (cette planche encrée en noir juste marquée du découpage des cases !!!) s'enchainent au rythme de cette fuite en avant dont sont victimes nos marmots. Et ce parcours est jalonné de rencontres toutes plus macabres et horribles les unes que les autres. On est presque dans le feuilletage d'un bestiaire fantastique, si l'on voulait être désobligeant. Il me reste juste à découvrir comment ce petit bijou graphique se termine, pour pleinement en apprécier les qualités et m'en faire une opinion juste... Suspens...
Welcome in my Nightmare. Ce titre célèbre d’Alice Cooper résume on ne peut mieux ce triptyque du duo Gallié-Andreae. Comme tout cauchemar digne de ce nom, celui-ci est truffé de créatures effrayantes et permet inconsciemment à la personne qui le vit de faire face à ses angoisses. Les personnages principaux devront donc comprendre les raisons de ce cauchemar pour enfin pouvoir affronter leurs angoisses réelles. Ce postulat de départ est des plus casse-gueule mais aussi très attirant. Le duo susmentionné excellant dans le domaine de la poésie noire (voir le merveilleux « MangeCoeur »), ils disposaient des qualités requises pour réussir le pari. J’ai vraiment bien aimé les deux premiers tomes. On se demande si les personnages rêvent ou non, comme dans tout bon cauchemar (vous voyez, ceux où vous vous dites : « c’est pas possible, je vais me réveiller » et durant lesquels vous ne vous réveillez pas). Certes, la trame est répétitive et le fil de l’intrigue ressemble à une pelote de laine passée entre les mains du chat de Gaston Lagaffe (en clair : on ne sait pas du tout où l’on va) mais l’ambiance est bel et bien là. Le troisième tome nous fait revenir les pieds sur terre. Un retour chaotique qui tente de garder toute la cohérence du concept de départ. Et c’est pas évident. Pourtant, j’ai bien saisi ce que Gallié voulait exprimer mais, bon, un retour à la réalité est souvent désagréable. Certains points me paraissent encore nébuleux. J’ai plus ou moins suivi le cheminement intérieur effectué par le personnage central pour enfin comprendre les raisons de son cauchemar, mais j’ai quand même le sentiment d’avoir viré large à quelques reprises (surtout vers la fin). L’essai n’est donc qu’à moitié transformé mais c’est une série que j’aurai du plaisir à relire. Tout d’abord parce que des relectures me permettront certainement de mieux saisir certaines séquences du récit (cela avait déjà été le cas avec les autres œuvres du duo). Ensuite, parce que je suis admiratif devant le travail réalisé par Andreae. Tous ses personnages ont une présence (et certains encore plus que d’autres). Les décors, pourtant des plus sombres, sont riches de détails. La colorisation contribue merveilleusement à l’ambiance : dans cet univers sombre, les taches de couleur explosent et lorsque, inversement, l’on passe d’un monde coloré vers sa face obscure, l’horreur suinte par cette absence de lumière. C’est superbe de poésie et de noirceur, la beauté dans l’horreur et l’horreur dans la beauté ! Le changement de qualité de papier pour le dernier tome est également une bonne idée selon moi. D’une part, ce papier donne aux couleurs un rendu plus mat qui me plait. D’autre part, le toucher est différent et donne à cette conclusion un aspect moins lisse, plus organique, plus brut. Pas mal du tout, en résumé (une cote qui évoluera peut-être vers le haut suite à quelques relectures) et achat conseillé pour les amateurs de poésie noire.
Le dessin est très bon, l'idée est très bonne... Mais les dialogues sont vraiment mauvais... On dirait un catalogue des expressions françaises (même si ça se calme vers la fin). Tous les personnages parlent pareil, c'est désincarné. Et puis les vampiresses à gros tétons, c'est vraiment grotesque et ça fait sortir de l'histoire. Dommage. 2,5, en fait.
Un dessin exceptionnel de Jean-Baptiste Andrea, avec notamment des visages pas loin de me rappeler ceux dessinés par Prado Miguelanxo dans Stratos. Un univers d'apprentis-sorciers et une ambiance de pacte passé entre les mortels et les créatures (diable, loups-garous...). Des références aux illustres Frankenstein et Evil Dead ... Tous les ingrédients sont là, servis par, je l'ai déjà dit un dessin superbe et une colorisation très juste. Mais je trouve que le rythme du scénario de Mathieu Galié est un peu trop redondant : la confrérie face à une créature, une fuite puis la confrérie face à une autre créature une autre fuite ... Bon je simplifie sans doute un peu, c'est quand même un peu plus riche que ça. A lire.
J'ai préféré cette série à MangeCoeur des mêmes auteurs. Contrairement à l'autre série, 'La Confrérie du crabe' ne possède aucun temps mort et le dessin est absolument superbe. Toutefois, je ne suis pas encore totalement convaincu. Je trouve que les péripéties sont un peu trop répétitives. En gros, les quatre enfants rencontrent une ou des créatures issues de l'imagination populaire (loup-garou, vampire, Frankenstein, etc), ils s'enfuient, ils en rencontrent une autre, ils fuient, etc. De plus, il y a quelque chose qui me fait peur. La dernière scène avant que les enfants se retrouvent dans un monde fantastique, c'est des médecins qui endorment un des enfants. J'ai donc peur que la fin ça soit un truc du genre « ce n'était qu'un rêve, mais certains indices vont faire croire que ce n'est peut-être pas le cas ».
Voilà ce qu’on peut appeler une valeur sûre. Si vous avez aimé MangeCoeur, nul doute que vous apprécierez cette série. Andreae a perfectionné son style depuis leur dernière collaboration et graphiquement ça nous donne quelque chose de vraiment bluffant ; l’ambiance est très sombre, glauque parfois mais même si vous êtes réfractaire à ce type d’atmosphère, vous ne pouvez pas contester que ça en jette. Niveau histoire, au bout de 2 tomes, on sent une histoire originale, recherchée, la fin sera probablement surprenante et chargée d’émotions. C’est plus au niveau de la narration que je ferai le même reproche que pour MangeCoeur. Ca se lit beaucoup trop vite et il ne se passe pas grand-chose. Le dessin prend une telle place qu’il n’y a plus beaucoup d’espace pour des rebondissements ou des sous-intrigues, on suit le cours du périple de façon très linéaire. Je garde donc, une petite réserve pour le moment, on ne sait jamais, ils pourraient rater la fin… Je pense pas mais bon.
Voilà une bd très solide du point de vue technique : bon dessin, couleurs impeccables, variations dans le scénario et les ambiances. L'histoire exploite bien à la fois la mythologie de l'horreur et la psychose du huis-clos sauf pour les pages 49 à 54, complètement ratées à mon goût. Je mes suis toujours senti "à la rue" au niveau de l'intrigue. Je n'ai pas réussi à apprécier l'ambiance glauque générale. Le final augure une bonne suite...
Etrange et envoûtant premier tome que voilà ! Cinq gamins atteints du cancer se font opérer et se retrouvent, complètement valides, dans un univers parallèle où un vampire aux traits empruntés au Nosferatu de Murnau les pourchasse pour leur sucer le sang. A la fin du premier tome, le mystère reste entier. Comment ce monde-là s’articule-t-il avec la réalité ? Métaphore, allégorie, ou simple fantastique ? Le dessin d’Andreae est très réussi, dans la lignée d’un Sorel, sans toutefois tomber dans le maniérisme de ce dernier, il installe une ambiance sombre à souhait. J’attribue pour l’instant une note polie à ce premier tome, en attendant de voir où nous mènera la suite…
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