Le Poisson-clown
A Denver, un braquage qui tourne mal sous les yeux d' Happy Wimbush, jeune gars innocent qui a du mal à comprendre ce qui lui arrive.
David Chauvel Gangsters [USA] - Rocky Mountains States - Les Rocheuses
Après la mort de son père, fermier en Oklahoma, Happy Wimbush décide de rejoindre son frère à Denver. A peine arrivé, il découvre que Chas, son frère ainé, est un homme de main de la pègre locale. Peu après, il voit un flic louche lui tourner autour... Chas va persuader ses employeurs de prendre Happy comme chauffeur pour le braquage d' une banque. Le butin: Des diamants. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu.Sur les 6 malfrats rentrés dans la banque, un seul en sortira. Lucky Nicieza, fils du "parrain", a récupéré les diamants. Il chargera Happy d' amener les diamants à Boulder dans un motel et d'y attendre d' être contacté. Pour y aller, Happy va faire du stop. Edmund Weiner, commis voyageur et honnête père de famille, l' emmènera jusqu' au Motel de Boulder. Et une nouvelle fois tout va se compliquer: Il oublie les diamants dans la voiture de Weiner!! Plusieur questions se pose: Son frère est-il toujours en vie ? Pourquoi est-ce Christina, la femme de Lucky, qui vient récupérer les diamants au Motel ? Et d' ailleurs, que sont devenus les diamants ? Que veut le flic qui lui tourne autour ? Happy va-t-il se sortir de ce sac de noeud ?
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Date de parution | Mars 1997 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Après Nuit Noire, c’est la deuxième série policière de Chauvel que je lis en peu de temps, et c’est encore une belle réussite ! Dans un univers très différent, puisqu’après la dérive de deux loubards de banlieue française de Nuit Noire, lui succède ici un scénario se déroulant dans les Etats-Unis des années 1950, avec un scénario très retors et hollywoodien, en tout cas bien huilé ! Là encore Chauvel alterne histoire linéaire et flash-back, pour nous montrer les suites d’un hold-up, avec moult rebondissements. Même si certains aspects ne sont pas forcément toujours très originaux, c’est une histoire bien fichue, qui captive le lecteur sans problème – ni temps mort. Avec beaucoup de méchants – plus ou moins, peu de gentils (le personnage principal l’est un peu trop d’ailleurs). Je trouve juste la fin un peu trop gentille justement, mais bon, j’ai vraiment globalement apprécié ma lecture. Le dessin de Fred Simon est très bon. Un style semi réaliste qui rend la lecture fluide, personnages et décors (ah, les bagnoles américaines des fifties !) étant tous réussis. Un scénario finalement classique pour le genre, des types de personnages sans doute déjà vus (c’est peut-être là qu’il aurait fallu plus de nouveauté…), mais le tout est vraiment bien ficelé, et les amateurs du genre apprécieront sûrement ces quatre albums. Note réelle 3,5/5.
En un mot : sympathique ! Mais pas plus... C'est l'histoire d'un jeune paysan naïf et innocent qui évite les ennuis en ville comme le poisson clown évite l'anémone ... L'ambiance est très colorée voire joyeuse : on est donc loin d'une histoire de gangsters digne de ce nom ! Néanmoins la série est agréable et se bonifie même au fil des 4 tomes !
Quelle belle surprise découverte grâce à ce site ! Les 4 tomes de cette série dégagent une atmosphère bien sympathique. Question dessin, la ligne claire de l’auteur colle parfaitement avec la candeur de notre héros. Les personnages sont stylisés mais agréables avec des expressions bien rendues malgré une ligne très épurée. Les décors sont fidèles, les voitures magnifiques, les vues de la ville très agréables. Il n’y a que les passages en pure nature qui font un peu décor de série. La colorisation est agréable, discrète mais jolie, elle met en valeur la ligne claire en ne se faisant remarquer que sur quelques jolies planches. Le scénario se déroule en 4 tomes qui vont nous faire découvrir les multiples facettes que chaque personnage cache au cœur de ce monde de truands. Au milieu de tout cela notre jeune ingénu (quoique …) se glisse auprès des pires crapules sans ménagement. Paumé au début il prend en réalité très vite conscience des choses, et même si le récit a tendance à le faire passer pour naïf, va en réalité magistralement se placer pour être toujours en vie jusqu’à la fin ! Autour de lui nombre de personnages secondaires se trahissent à qui mieux mieux, il ya tout : le vieux parrain, son élève qui cherche à le supplanter le futur héritier, la femme, la femme de chambre la fille, le flic véreux, le gentil flic, les complices… Ils sont venus, ils sont tous là, tous les masques des romans policiers qui jouent avec nos perceptions afin de se dévoiler le plus tard possible. Et puis il y a la valise : indispensable gadget de notre périple. Elle va voyager de mains en mains au cours des 4 tomes avec une fluidité agréable. L’ensemble se lit très bien, il n’y a pas de surprises, les révélations sont finalement assez classiques dans ce genre de panier de crabe et il faut s’attendre à ces perpétuelles trahisons / alliances de circonstances, mais le tout est tout à fait fluide et crédible. Certes nos personnages sont assez basiques, chaque caractère dépeint une position figée, le physique allant généralement de pair avec le caractère. Les personnages n’évoluent pas : les salauds meurent en salauds, les faibles en faibles, etc… Et pourtant il y a une curiosité poussant le lecteur à continuer voire à dévorer les tomes. L’ambiance y est pour beaucoup, décors et personnages forment un ensemble bien mis en valeur par des cadrages dynamiques pour une adhésion aux multiples péripéties que prend notre histoire. L’ensemble est donc bien, mais comme cette note n’existe toujours pas à part entière sur ce site on va lui attribuer son équivalent : pas mal avec achat, car cette série se relit avec plaisir sans être une BD vraiment forte. A acquérir donc !
Mon avis sur ce poisson-clown demeure partagé. D’une part, la « course à la valise » imaginée par Chauvel est très prenante. Le scénario est très bien construit, les multiples rebondissements entretiennent le suspense, l’humour est intelligemment distillé (jamais mis en avant, mais toujours présent). De plus, la structure de chaque tome offre deux gros clins d’œil, puisque chacun commence par un flash forward et porte le nom d’un des protagonistes. Cette présentation est élégante et offre un style particulier à la série. D’autre part, le personnage de Happy … euh … et bien, j’ai vraiment du mal à y croire au personnage de Happy. Ce plouc de chez plouc, trop couillon, trop gentil, trop naïf n’est vraiment pas crédible à mes yeux. Et tout le long du récit, cette gêne demeurera. Par ailleurs, les autres personnages sont souvent des caricatures aux traits forcés (la vamp, le flic pourri, le parrain, la ravissante idiote, …). Ce casting manque de nuances. Je l’aurais accepté sans problèmes si la dimension humoristique avait été plus présente, mais ce n’est pas le cas. Ici, l’intrigue, intelligente et bien construite, privilégie le suspense et les rebondissements. Au niveau graphique, le trait de Simon est proche de la ligne claire. C’est extrêmement lisible, très précis, fluide et l’artiste est très doué pour les belles carrosseries (… je parle des voitures, bien entendu). J’ai vraiment apprécié la partie graphique de cette série, je l’ai trouvée belle, soignée et adéquate avec le sujet. Finalement, du fait de ce casting trop caricatural, et malgré la qualité du scénario et l’élégance du trait, je ne parviens pas à dire autre chose que … Pas mal (3,5/5).
Comme l'auteur du précédent avis, j'aurais souhaité attribuer la note de 3.5/5 à cette série. Le tome introductif est très soigné et parfaitement maîtrisé. On sent que le scénariste (David CHAUVEL) sait où il veut aller. Il prend en quelque sorte le lecteur par la main et ce dernier se laisse guider. Je ne connaissais pas le dessinateur (Fred SIMON) mais j'apprécie son boulot. Le décor, très urbain dans le premier tome, semble lui convenir. Les plans larges / d'ensemble de la ville de Denver fourmillent de détails. Pour les tomes 2 et 3, mon avis est plus mitigé. C'est plus proche du 3/5. Je n'ai pas retrouvé la densité, la richesse du tome 1. Un peu comme si ces deux albums servaient de transition avant le dénouement. La lecture y est plus rapide. Les pages défilent mais il ne se passe pas grand chose. Quelques personnages, passés inaperçus jusqu'alors, se révèlent tandis que d'autres disparaissent... C'est la loi du genre. Et à ce sujet, je trouve que les personnages principaux ne présentent pas le même intérêt. Par exemple, je n'ai pas été enthousiasmé par Christina ("ses" flash back ne sont pas des plus réussis) alors que Happy et Aidan (l'inspecteur de police) suscitent plus de curiosité. Même le dessin semble baisser d'un cran. Fred Simon semblait s'amuser davantage à Denver. On dirait que Boulder et sa campagne environnante le bride. Tiens Boulder... Là même où XIII est allé à l'université. Restent des angles de vue variés et originaux, alliés à un découpage convaincant ; comme cela sera le cas tout au long de la série. Puis vient le 4e et dernier tome. On assiste à un final cohérent, avec certes quelques facilités mais pas de grosses invraisemblances qui auraient flingué la lecture. On referme ce dernier tome en ayant le sentiment d'avoir lu une bonne série, pas d'une extrême originalité mais plutôt bien construite et avec une fin réussie.
C'est dommage qu'on ne peut pas mettre 3,5 étoiles car cela serait vraiment proche de la note que je souhaiterais attribué à cette série sympa. Le récit est celui d'un casse de banque qui tourne mal dans les années 50 en Amérique. Un jeune fermier de l'Oklahoma va être mêlé malgré lui à de sordides histoires car son frère trempe dans la mafia. On s'attache très vite au personnage de Happy Wimbush peut-être à cause de sa naïveté. Le lecteur espère qu'il s'en sortira. Je pense que l'histoire aurait pu gagner en lisibilité en enlevant au moins un tome. De nombreux flash back ralentissent un peu l'action. Etait 'il par exemple indispensable de retracer les épisodes douloureux de la fin de la Seconde guerre mondiale vécu par l'inspecteur de police de la brigade des mœurs ? C'est un personnage crapuleux auquel on lui prête une psychologie non adaptée. C'est comme si on commençait à évoquer l'enfance martyr du Capitaine Crochet. Non seulement, c'est hors de propos, mais cela ne le fait pas! Bon, il est vrai que ces flash back nous permettent de nous éclairer sur l'action d'un personnage. L'auteur nous donne ainsi un élément qui nous permet de reconstituer le puzzle. Au niveau du dessin, je ne peux qu'être satisfait de retrouver des personnages aux traits arrondis loin des productions actuelles parfois trop carrées et informatisées. Le souci du détail est présent comme en témoigne la reconstitution des bâtiments ou des voitures d'époque. Le titre est également très bien choisi. Le poisson-clown est le seul poisson qui peut se balader au milieu des anémones sans se faire attraper et déguster tout cru. J'ai beaucoup aimé également la conclusion inattendue de cette histoire. On peut aisément tomber sous le charme de cette bonne série policière.
Un bon policier de type gangster des années 50 qui se déroule aux États-Unis dans un contexte d'hold-up. Le scénario, somme toute assez classique, est rudement bien mené. Tout d'abord dans la façon de le narrer avec des flash-backs très fréquents pour ne pas tout raconter en temps réel mais en décalé et raconté à chaque fois par un personnage différent. Ça donne un très bon rendu et augmente le suspense. Le tout est très dynamique, on n’a pas le temps de s'ennuyer ni de trop réfléchir et les rebondissements sont nombreux. Les personnages sont stéréotypés : le flic véreux, le campagnard naïf mais avec un bon fond, les gangsters méchants au possible, etc. Mais chacun est fouillé et garde la même ligne. Les décors sont des archétypes classiques de cette période, les motels, les bâtiments et surtout les voitures de l'époque sont de plus superbement dessinés. Les dessins et les couleurs conviennent parfaitement à l'époque où se déroule l'action et accentuent le côté humoristique du récit et de des dialogues.
Ya pas mal et franchement pas mal, ici on serait plus dans le registre du franchement pas mal. Le dessin de Fred Simon est fin, agréable, assez peu réaliste pour atténuer la gravité du propos. Les séries policières en bd sont souvent traitées avec un graphisme trop dur à mon goût. Ici, la légèreté du dessin donne plus de puissance aux passages dramatiques. Côté scenario, c’est pour l’instant mon préféré du prolifique David Chauvel, la mise en scène y étant pour beaucoup. Le principe ; avoir le point de vue de 4 personnages différents concernant la même histoire, un peu à la manière d’un Quintett, sauf que les différentes histoires se suivent chronologiquement et des flash-backs permettent de revoir les parties communes de l’histoire. L’histoire se suit aisément et les coups de théâtre sont nombreux. Maintenant une fois qu’on connaît le dénouement, il faudrait l’avoir complètement oublié pour relire cette série.
Après la lecture des 4 tomes. Je m'attendais à beaucoup mieux. Non pas que ce soit mauvais, mais l'ensemble manque de consistance et d'originalité. Les évènements sont parfois trop distants les uns des autres et les liens m'ont parus faciles, les enchaînements manquant de développements. Les personnages manquent également de profondeur, j'ai l'impression qu'il y en a trop ou pas assez... La lecture reste quand même plaisante, le dessin est vraiment bon, on en prend la pleine mesure avec le cahier graphique du tome 4. Du coup je trouve que la colorisation le gâche un peu même si elle est correcte. "Le poisson-clown" est une bonne série mais j'aurais préféré qu'elle exploite plus les personnages secondaires et que les interactions tant au niveau des personnages que des situations soient plus détaillées.
Au début, l'histoire paraît simple, mais à partir du deuxième tome ça se montre plus compliqué que je ne le pensais. Les auteurs nous tiennent en haleine pendant 4 tomes remplis d'action et de rebondissements sans aucun temps mort. Impossible pour moi de décrocher de ma lecture ! Les personnages sont traités de manière assez psychologique et ça les rend très intéressants. J'aime en particulier l'inspecteur qui ne connaît pas une fin que j'aurais voulue pour lui. Le dessin est très bien et on se croit vraiment dans les années 50.
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