Le privé
Un détective privé américain est chargé de retrouver la fille fugueuse d'un sénateur ...
Charlier Détectives privés Sectes [USA] - Côte Ouest
Le "privé" Chuck Dougherti surprend une tentative de chantage dont le sénateur conservateur Alcock est la victime ... Dougherti parvient à convaincre le sénateur de l'embaucher. Ce dernier mène une véritable croisade contre le crime et la corruption, or sa fille Pam a disparu, et il craint que ses frasques ne ruinent sa carrière. Le privé doit donc remettre discrètement la main sur la fugueuse. Avec sa secrétaire Vanessa, il infiltre un organisme se chargeant de la désintoxication de drogués anonymes, qui se révèle en réalité être une dangereuse secte ...
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Date de parution | Juin 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mouais. Je vais être indulgent avec Charlier, qui est un bon scénariste (je lui serai éternellement redevable de grands moments de lecture de Blueberry), mais qui ne m’a pas trop convaincu ici. J’ai découvert tardivement cet album, qui ne semble pas trop connu. D’abord j’ai trouvé le dessin de Coutelis inégal (pour les décors, pas très fouillés, mais aussi pour les personnages – voir le visage du héros assez changeant). Il fait le job, mais bon. L’histoire, comme d’habitude avec Charlier, est assez alambiquée, même s’il joue ici quelque chose de très classique. Un homme politique intègre victime de chantage, sa fille disparue, et voilà notre privé, Chuck, et sa secrétaire embarqués dans l’aventure. Charlier ne sort pas de certains clichés. Chuck est forcément dragueur (même si la femme qu’il drague ne sert que de prétexte, disparaissant brusquement sans que l’on sache où et pourquoi), mauvais payeur envers sa secrétaire (ces deux points rappelant Nestor Burma). Un privé aux méthodes musclées qui ne croit pas à la police. Mais un héros auquel on peine à accrocher, trop « quelconque », sans personnalité forte ou original je trouve. L’originalité vient de la secte asiatique au cœur de l’intrigue. Mais les péripéties perdent rapidement en crédibilité. Un album mineur dans l’œuvre de Charlier, c’est clair. Ça se laisse lire, mais tout aussi vite oublier. Note réelle 2,5/5.
Tiens, un inédit de Charlier. Je ne suis pas un grand fan de ce qu'il fait en dehors de Jean Valhardi et de ses westerns, mais ma curiosité a été plus forte et j'ai emprunté l'album en me disant que je n'avais rien à perdre. Le scénario n'est pas mal, mais il n'est pas extraordinaire. Disons qu'il réussit à divertir les lecteurs, mais certains rebondissements sont un peu gros et le personnages principal n'a pas de charisme et il me donne parfois envie de le frapper. Le plus gros défaut de l'album est sans aucun doute le dessin. Le style réaliste de Coutelis aurait habituellement était très bien pour ce style de récit, mais je ne sais pas trop pourquoi j'ai trouvé cela moche. Les dessins m'ont paru être parfois bâclés, comme si le dessinateur s'emmerdait en dessinant 'Le privé' et il manque vraiment de dynamique. Dommage, sans être un chef d'œuvre, ce scénario méritait mieux que cela.
Tiens… un scénario inédit de Charlier (Blueberry, Buck Danny, etc…) et Al Coutelis au dessin. Ca doit être prometteur. Ca l’est. En partie du moins. J’ai lu une bonne histoire, celle de Chuck Dougherty, un « privé » qui –suite à une balade nocturne dans Lincoln Park, San Francisco- va se retrouver dans une sale histoire qui même drogue, gangsters, corruption… Une bonne histoire, un bon scénario comme Charlier, en grand conteur qu’il était, savait en concocter. Hélas, c’est au niveau du dessin que je me suis retrouvé déçu déçu. Les premières planches sont attirantes ; un style graphique, des ambiances qui m’ont fait penser à « Paul Foran ». Et puis… et puis… le dessin devient plus « clair », plus stylisé, dans une mise en page vraiment standard ; et qui plus est bien peu mis en valeur par une colorisation aux tons assez basiques. Dommage, car cette plongée dans les bas-fonds de San Francisco, « son » Chinatown, « ses » petites rues mal famées méritait un traitement beaucoup plus nuancé. Scénario : OK. Dessin : KO. J’ai déjà vu du Coutelis beaucoup plus inspiré. Bonne moyenne générale quand même pour l’ensemble.
Oeuvre de commande publicitaire pour Jean-Michel Charlier, qui devait mettre à l'honneur dans son récit une boisson gazeuse dont le véritable héros de l'intrigue, le privé Dougherti, se trouve bien évidemment être friand. Sachant cela, on pouvait craindre le pire pour cette histoire initialement intitulée "l'ange de la mort". Pourtant, l'oeuvre publiée aujourd'hui chez Casterman, débarrassée de ses allusions à la fameuse boisson, se révèle solide et intéressante. Comme toujours, le scénariste ne se laisse pas aller à la facilité et l'action débute dès les premières pages pour ne jamais retomber jusqu'à la dernière. L'intrigue est particulièrement touffue sans perdre de sa lisibilité, portée par des dialogues vifs et intelligents, nourris de rebondissements bien sentis dont le rythme fait facilement passer les invraisemblances. Le tout ne se prend absolument pas au sérieux, et si cela se lit comme un excellent polar classique, le climat particulier avec la présence d'une secte n'en donne pas moins de la personnalité à ce récit. Al Coutelis l'illustre dans un style dynamique proche de celui de Jijé, avec lequel il a en commun l'art de croquer une scène en quelques traits, comme de délaisser parfois les décors pour des aplats de noir, ce qui donne de la souplesse à ses mises en pages. Quelques maladresses font toutefois penser qu’il ne s’est pas autant investi ici que sur certaines de ses oeuvres ultérieures. Ces quelques réserves mis à part, un album de bonne tenue bien défendu par un scénariste d'exception et un excellent dessinateur, qui mérite la découverte.
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