Korrigan
Les aventures médiévales et humoristiques du chevalier Korrigan ...
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Journal Tintin Les petits éditeurs indépendants Les Roux !
Le preux Korrigan vient au secours du mage Thalamus qui tente de délivrer sa fille et son fils, prisonniers d'un seigneur brutal et sans scrupules ... Une fois la tache accomplie, Korrigan joint son errance à celle de la famille réunie, Korrigan n'étant pas insensible au(x) charme(s) de la fille de Thalamus ... Mais ils devront faire face au félon Aubin-Marie De Vitriolle, un nabot horrible qui convoite également la jeune femme. Il est prêt à tout pour atteindre son but, quitte à pactiser avec le diable ...
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Février 1980 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Avant la reprise de Jugurtha, Franz à ses débuts verse plutôt dans la Bd humoristique. C'est le cas avec cette rigolote parodie médiévale qu 'il anime dans le journal Tintin entre 1971 et 1975, en récits complets d'abord (il y en eut 15) puis en planche-gag. Un jeune chevalier et son gros compagnon Drelindin tentent de soustraire la belle princesse Esclarmonde aux assiduités de l'ignoble Vitriolle de Cherchenoise; un canevas qui sert à toutes les intrigues où Vicq écrit des scénarios qui sont prétextes à gags, en utilisant les éléments propres au Moyen Age plutôt que les anachronismes volontaires comme le faisaient si brillamment à l'époque Turk et De Groot dans Robin Dubois. Il soigne aussi le méchant Vitriolle bien plus intéressant que le fade Korrigan. Une petite série sympathique qui n'a pas marqué les esprits, mais pleine de drôlerie. Les épisodes rassemblés dans l'album ne sont pas parmi les meilleurs, mais laissez vous tenter pour l'univers moyenâgeux bien recréé et le graphisme de Franz qui a bien évolué ensuite.
A nouveau, cette série faisait montre de bien plus d’efficacité dans le cadre d’une publication périodique que dans celui d’un album complet. Korrigan faisait en effet partie de ces personnages dont je recherchais en priorité les aventures dans le journal de Tintin. Pourquoi ? Avant tout pour son méchant : Aubin-Marie de Vitriolle était une tête à claques très délectable. Son charisme est d’ailleurs bien supérieur à mes yeux à celui du héros (Korrigan) et de son comparse. Ensuite, pour le style graphique de Franz. Et oui, alors qu’il officiait encore dans un style humoristique, son trait me ravissait. Son style était déjà très riche et certainement moins accessible que celui de ses principaux concurrents (dans ce genre franco-belge humoristico-aventuresque). Mais, quelle souplesse ! Quelle expressivité ! Quel dynamisme ! Enfin, pour ces aventures fantastiques et sautillantes, souvent proposées en histoires complètes dans le périodique. J’étais assez sensible à l’imaginaire de Vicq et ses dialogues me plaisaient fréquemment. Malheureusement, l’album paru chez P&T m’a laissé sur ma faim. D’une part, j’ai l’impression que la série a très mal vieilli (à moins que ce ne soit moi), d’autre part, les histoires choisies sont, dans mes souvenirs, loin d’être les plus prenantes ou les plus originales. C’était, je pense, une mauvaise idée d’éditer cet album. Korrigan méritait mieux. A emprunter pour jeter un œil sur le style humoristique de Franz. A oublier si vous vous rappelez (et gardez de bons souvenirs) de ces personnages.
Korrigan ?… un bon pastiche des histoires de chevalerie qui met en scène un couple quand même assez « standard » : le petit déluré et le bon gros sympa. Une sorte d’Astérix et Obélix… mais en beaucoup plus « sérieux ». Ca aurait pu être mièvre, voire « facile », mais ça ne l’est pas ; en partie surtout grâce au dessin de Franz. Hé oui, c’est qu’il n’a pas fait de la BD réaliste ! Et c’est ce que j’ai aimé dans Korrigan ; une sorte de mélange de genres. Qui plus est, l’imaginaire de Vicq est bellement mis en scène. Korrigan ?.. une belle balade où j’ai accompagné ce jeune ado de vert vêtu et son copain Drelindin dans un opus qui regroupe des petites histoires complètes parues dans l’hebdo « Tintin » à partir de 1972.
Je garde une certaine nostalgie pour ces séries lues au travers d'exemplaires du Journal Tintin gardés par mes parents. Je ne savais pas que Korrigan, cette série qui m'avait quand même marqué à l'époque, avait été édité en album. Dommage d'ailleurs que P&T se soit arrêté au premier, je crois qu'il y avait de quoi en faire un second. Bref, j'ai retrouvé avec un petit sourire aux lèvres cette oeuvre de jeunesse du regretté Franz, dans une veine plus "gras nez" que ce qui a fait son succès plus tard. On décelait déjà son goût pour les chevaux, mais aussi les prémisses de mise en scène. Les saynètes sont aussi courtes que médiocres au niveau du scénario, mais quand même, l'Ogre m'avait bien impressionné à l'époque. Je me souvenais également de la charge du capitaine teuton et de sa troupe qui restait alignée quoi qu'il arrivât... Séquence nostalgie...
Si certaines bds réussissent à passer les années en gardant leur fraîcheur initiale, ce n’est pas le cas de "Korrigan". Cette bd accuse en effet le poids des ans. Développée pour être éditée dans le journal de Tintin par épisode de 8 pages, cet album regroupe les premiers récits du preux Korrigan qui doit lutter contre l’infâme Vitriolle pour garder sa belle. Comme le précise Jugurtha, les histoires pèchent par leur brièveté et leur classicisme. Et si Vicq réussit à maintenir l’attention du lecteur, il ne permet pas malheureusement à celui-ci de garder de cet album un souvenir impérissable. Restent les dessins de Franz, dessinateur que j’apprécie fortement pour son trait vivant et réaliste. Ici, il s’essaie à un style plus humoristique. Son trait se rapproche de celui de Kiko (Foufi), d’Uderzo (pour les traits d’Aubin-Marie de Vitriolle) ou encore de Dany (Olivier Rameau pour le mage Thalamus). Cet album est donc l’occasion de découvrir Franz dans un style différent. Bref, ces récits convenaient sans nul doute fort bien pour une parution dans un magazine comme le Journal de Tintin mais, édité sous forme d’album, l’intérêt s’amenuise fortement.
Jolie série humoristique mettant en scène un Moyen-Âge fantaisiste. Le preux héros Korrigan ne manque pas de charisme, pourtant il se fait souvent voler la vedette par l'ignoble Aubin-Marie de Vitriolle, persuadé de ravir sa fiancée au chevalier. La structure de ses aventures, des histoires courtes de huit pages, condamne la série à rester anecdotique et à manquer un peu d'épaisseur. Outre sa brièveté, il faut reconnaître que le cadre trop classique ne joue pas en sa faveur, et il faut le talent de Vicq pour créer des récits originaux mêlant action et humour. La galerie de personnages est surtout dominée par ses méchants, forts bien croqués, qui donnent leur saveur aux récits. Ainsi, les intrigues finissent plus par tourner autour du fameux Vitriolle et des stratagèmes qu'il invente pour s'emparer de la fille de Thalamus que de Korrigan. Le point fort de cette série, c'est l'illustration de Franz, qui donne corps à l'oeuvre. Son dessin humoristique, nerveux et maîtrisé, créé sans mal les situations surréalistes imaginées par son scénariste, et il trouve matière à son goût pour les scènes d'actions brillamment menées. Il croque également à merveille ses personnages, dont certains ne manquent vraiment pas d'allure. Donc, une belle petite série au caractère peu affirmé, mais de bonne tenue grâce au talent des auteurs, notamment par Franz dont la facette humoristique est à découvrir.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site