La Boucherie

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Amour et petites contrariétés dans un petit village...


Au bistrot Les petits éditeurs indépendants Petits villages perdus

Nous sommes dans un village comme il en existe encore. Rien ne se passe et les habitants commencent à s’ennuyer ferme. Toute la population a pour habitude de se retrouver au « Penalty », le bistrot du coin et de refaire les événements de la journée. Il y a là deux personnages phares : Mme Lenoir, une casse-pieds irrésistible et d’une naïveté touchante et le boucher, un brave homme au bord de la dépression.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Juin 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Boucherie © Les Enfants rouges 2007
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

25/06/2007 | Spooky
Modifier


Par JMP
Note: 4/5

La Boucherie (Loïc Dauvillier, Thibault Poursin) S’il est question de boucherie dans ce volume ce n’est pas seulement de par la boutique du village : tous les habitants du lieu, réunis autour du bistro, sont chacun leur tour bouchers dans l’âme. C’est un petit livre tranquille et cruel dont le personnage principal est… l’ennui chronique qui mine ces âmes rustres mais non dénuées d’épaisseur : le boucher qui est aussi le docteur du village, la mégère régulièrement visée par un cycliste lors de ses traversées, l’instituteur cynique… Tout ce petit monde à la fois attachant et répugnant est joliment croqué par une plume subtile et dansante, une trame sans artifice qui va à l’essentiel du personnage. C’est du Balzac revisité, on en redemande.

23/10/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Après Passages, voici donc la seconde collaboration entre Loïc Dauvillier et Thibault Poursin. Deux auteurs singuliers, hors cadre, qui pourtant s'accordent bien. "La Boucherie" nous emmène au coeur de la vie d'un petit village, avec ces ressentiments, ses affinités, mais aussi ses situations quelque peu cocasses. Au début les situations sont plutôt opaques. Une vieille dame est en porte-à-faux avec les bouchers, un vélo passe à toute allure dans la rue principale... Des éléments épars, qui sont un peu déroutants. Et puis au fil du récit, tout s'éclaire, et l'on vole de surprise en surprise. C'est ça l'effet Dauvillier : vous ne savez pas où ça va, mais il vous y emmène et ça vous paraît tellement évident au final. Thibault Poursin a un style graphique qui n'est pas sans rappeler Sempé, célèbre illustrateur du "Petit Nicolas". Cette référence n'est pas innocente, tant il se place dans un registre proche : les petits travers de la vie, croqués avec parfois de la cruauté, souvent de la tendresse, mais toujours avec talent. Un petit bouquin sympathique, un bel objet, mais qui hélas manque un peu de souffle à mon avis.

25/06/2007 (modifier)